Le gouvernement gabonais, mis en place le 12 janvier dernier, a été « réaménagé » sur décret présidentiel. Marqué par le départ de trois poids lourds du précédent exécutif – Étienne Massard Kabinga Makaga, Ali Akbar Onanga Y Obegue et Christian Magnagna – les changements visent à « renforcer la cohérence des portefeuilles ministériels ».
« Faites ce que je dis, pas ce que je fais. » Prompts à dénoncer le relâchement des mœurs, certains responsables islamistes sont loin d’être eux-mêmes irréprochables.
Peu avant de quitter ses fonctions, l’ancien président Joseph Kabila a élevé vingt-six personnes au rang d’ambassadeur. Par ce geste, qui n’ouvre pas nécessairement droit à rémunération, il a voulu « remercier » certains de ses soutiens.
Directeur de recherche au CNRS et islamologue français de référence, François Burgat n’identifie pas les partis islamistes par leurs idées, mais avec l’influence du contexte culturel et politique. Interview.
Si Ennahdha a décidé en 2016 de séparer son action politique de la prédication, les références religieuses essentielles n’ont pas changé. Minoritaire mais incontournable à l’Assemblée nationale, elle adopte un positionnement centriste et pratique le consensus.
Les charges ayant conduit à l’arrestation de l’opposant Maurice Kamto, président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), demeurent inconnues. Ses avocats dénoncent une « procédure illégale ».
Le Conseil de l’Union européenne a décidé de lever le gel des avoirs de Marwan Mabrouk. La décision, rendue publique le 29 janvier, était très attendue en Tunisie, où l’ONG I Watch soupçonne le gouvernement d’avoir directement envoyé une demande à l’UE en faveur de l’homme d’affaires.
L’examen sur le fond de l’appel du Procureur contre la décision de la Cour pénale internationale de remettre en liberté Laurent Gabgbo et Charles Blé Goudé s’ouvre vendredi à La Haye. Proche de l’ancien président ivoirien, l’ex-ministre et ambassadeur Pierre Kipré plaide pour la libération immédiate des deux hommes.
La visite d’Ahmad Ahmad à Abidjan a porté ses fruits, et sa rencontre avec Alassane Ouattara a été décisive. Le président de la Confédération africaine de football (CAF) a quitté la Côte d’Ivoire avec l’assurance que le pays acceptait le glissement de calendrier proposé par le Malgache.
En prenant acte de l’élection de Félix Tshisekedi, ce regroupement de partisans de l’opposant en exil Moïse Katumbi s’est démarqué de la position de la coalition électorale Lamuka, qui avait soutenu le candidat malheureux Martin Fayulu.
Le président français a quitté mardi soir l’Égypte après une visite de trois jours marquée par un changement de ton de la France sur la question des droits de l’homme, sous pression de l’opinion publique hexagonale et des ONG.
L’ex-ministre des Sports et député Alain Lobognon, proche de Guillaume Soro, a été condamné à un an de prison ferme et à 300 000 F CFA d’amende, mardi, au terme d’un procès lors duquel toutes les exceptions de la défense ont été rejetées.
Avec quinze entreprises cotées en autant de mois d’existence, A2X est de loin la plus performante des nouvelles places boursières autorisées, en 2017, par le régulateur sud-africain. Sa stratégie : capitaliser sur les frustrations émanant des coûts et de la « lourdeur administrative » du Johannesburg Stock Exchange (JSE).
Les partis qui s’en réclament multiplient les victoires électorales, mais leur bilan au gouvernement est maigre. Ont-ils encore des idées pour changer la société ? Leur influence ne risque-t-elle pas, à terme, de s’effondrer ? Marquée par nombre d’élections, l’année qui s’ouvre s’annonce cruciale.
Deux militaires maliens ont été tués et dix blessés mardi dans une attaque commise par des jihadistes présumés dans le nord du pays, a annoncé le ministère de la Défense.
En geste d’ouverture après des semaines de contestation, les autorités soudanaises ont annoncé la libération de toutes les personnes détenues dans le cadre des manifestations contre le président Omar el-Béchir.
Dans son rapport 2018, l’organisation de lutte contre la corruption Transparency International dresse un bilan sombre de la corruption en Afrique subsaharienne.
La Côte d’Ivoire a accepté d’organiser la Coupe d’Afrique des nations en 2023 (CAN) plutôt qu’en 2021, entérinant ainsi un glissement du calendrier après le retrait de l’édition 2019 au Cameroun.
La maire de Podor soutiendra la réélection du président Macky Sall. Une décision qui suscite l’amertume sur les réseaux sociaux, tant cette dissidente socialiste, qui s’affichait hostile à l’actuel chef de l’État, donne l’impression d’avoir “transhumé” à quelques jours de l’élection.
En geste d’apaisement après deux semaines d’une brutale répression, le pasteur et opposant Evan Mawarire, arrêté pour « subversion » dans la foulée des récentes émeutes contre la hausse des prix du pétrole, a été remis en liberté mardi.
2018 est ce qu’on peut appeler une année pleine pour Tanger Med et ses équipes, alors que l’ouverture du port Tanger Med 2 ajoutera en 2019 de nouvelles capacités pour le traitement des conteneurs.
Après avoir levé 3,5 milliards de dollars en mai 2018, Luanda devrait à nouveau solliciter les marchés internationaux en 2019, a déclaré la secrétaire d’État au Trésor, Vera Daves.
Le chef de l’État Alassane Ouattara a annoncé le 28 janvier que Guillaume Soro démissionnerait en février de la présidence de l’Assemblée nationale. Lors d’un ultime tête-à-tête, quelques jours plus tôt, le président ivoirien avait tenté de l’en dissuader.
Le royaume chérifien est le premier investisseur africain en Mauritanie, dans des secteurs aussi variés que les télécoms, les banques, les matériaux de construction, la pêche, la logistique et les services.
Alors que Maurice Kamto et plusieurs cadres du MRC, arrêtés lundi soir à Douala, ont été transférés à Yaoundé, le flou persiste toujours sur le lieu de leur détention et les charges qui pèsent contre eux. L’opposition est vent-debout.
L’instance dirigeante du Front de libération nationale (FLN) a décidé de fixer la date de la tenue du prochain congrès extraordinaire du parti après l’élection présidentielle, prévue le 18 avril prochain.
Gestes diplomatiques réciproques, échanges de visites au plus haut niveau, forum d’affaires… Amorcé il y a un an, le réchauffement des relations entre les deux États est désormais une réalité.
Alors que la rue s’embrase, l’ecclésiastique et opposant Evan Mawarire, le « Martin Luther King du Zimbabwe », défie le chef de l’État Emmerson Mnangagwa dans le but de contrecarrer ses plans.