L’émissaire de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, a déclaré samedi que la conférence nationale prévue en avril en Libye serait maintenue, malgré l’assaut lancé par le maréchal Khalifa Haftar pour s’emparer de la capitale Tripoli.
Une quinzaine de membres de l’opposition guinéenne, dont un chef de parti, Faya Millimouno, interpellés vendredi pour avoir manifesté contre la reprise des travaux de l’Assemblée, ont été remis en « liberté provisoire» dans la soirée, a-t-on appris samedi.
Doha, la capitale qatarie, accueillera les 14 et 15 avril la Conférence internationale sur les mécanismes de lutte contre l’impunité et le terrorisme. Un agenda qui n’a rien d’anodin.
Vingt-cinq ans après le génocide des Tutsi, le Rwanda a su se relever pour devenir un modèle économique et politique sur le continent. Dimanche 7 avril, les commémorations seront placées sous le signe de l’espérance.
Les troupes de l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est libyen, ont lancé mercredi soir une offensive pour prendre la capitale Tripoli. Une nouvelle escalade de violence qui inquiète les voisins tunisien et algérien, sur qui se répercutent depuis 2011 les soubresauts de la crise libyenne.
Dix-neuf ans après sa disparition, le 6 avril 2000, le président Habib Bourguiba (1957-1987) est un symbole récupéré par de nombreux responsables politiques tunisiens. Un paradoxe à l’heure de l’apprentissage démocratique, mais aussi l’expression d’un vide idéologique et de l’absence criante d’hommes d’État.
L’épidémie d’Ebola dans le nord-est de la République démocratique du Congo a fait 100 morts en moins de trois semaines, et plus de 700 depuis qu’elle a été déclarée le 1er août, selon le dernier décompte quotidien du ministère de la Santé vendredi soir.
Deux mois après l’entrée au Tchad d’une colonne rebelle, le président Idriss Déby Itno continue à afficher sa volonté de reprendre la main sur le Tibesti, province du nord du pays frontalière avec la Libye, où opèrent trafiquants, orpailleurs mais surtout rebelles.
La justice marocaine a confirmé vendredi à Casablanca les peines de prison allant jusqu’à 20 ans pour les meneurs du Hirak, mouvement de protestation qui a agité en 2016-2017 la région marocaine du Rif (nord).
C’est finalement Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie et des Finances, qui représentera l’exécutif français lors de la cérémonie du souvenir organisée à Paris par l’association de rescapés rwandais Ibuka.
Des nombreuses questions concernant l’avenir du pays en proie au chaos restent pour le moment sans réponse. Tarek Megerisi, chercheur sur la Libye au Conseil européen pour les relations internationales, décrypte la situation de ces dernières heures.
La plainte pour diffamation déposée par Pierre Nkurunziza à l’encontre de l’avocat belge Bernard Maingain, de l’écrivain burundais David Gakunzi et de la chaîne France 3 à la suite d’un reportage sur le Burundi diffusé en 2016, a finalement été rejetée par le tribunal correctionnel de Paris le 5 avril.
Après le départ du président Bouteflika, nombreux sont ceux qui réclament la démission d’Abdelkader Bensalah, le président du sénat censé assurer son intérim, privilégiant une transition conduite par la société civile. Nora Ouali, membre du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), esquisse pour Jeune Afrique les formes que cette solution pourrait prendre.
De 30 000, selon la police, à 50 000 personnes, selon les organisateurs, ont manifesté vendredi à Bamako à l’appel de chefs religieux musulmans, d’associations peules, de l’opposition et de la société civile pour dénoncer les violences dans le centre du Mali, avant d’être dispersées par la police.
Le gouvernement camerounais a annoncé vendredi l’interdiction des manifestations prévues par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Une mesure qui survient le lendemain de la décision des avocats de l’opposant de saisir l’ONU pour incarcération « arbitraire ».
Le PDG et fondateur de Poulina Group Holding (PGH), Abdelwahab Ben Ayed, est décédé le 4 avril. Son rigorisme aura permis à la poulaillerie d’origine de devenir un empire aux milles ramifications.
Accusé de corruption, le président de la Cour suprême du Nigeria, Walter Samuel Nkanu Onnoghen, a démissionné de ses fonctions le 4 avril. Le président Muhammadu Buhari avait ordonné sa suspension en février dernier.
Fin connaisseur des rouages économiques euro-méditerranéens, El Mouhoub Mouhoud, vice-président de l’Université Paris-Dauphine, est un observateur privilégié de la situation algérienne. Il est le Grand Invité de l’économie RFI-Jeune Afrique samedi 2 juin sur RFI, à 12 h 10 heure de Paris, 10 h 10 TU.
Sadek al-Mahdi, le leader de l’opposition soudanaise a appelé vendredi le président Omar el-Béchir à mettre fin à l’état d’urgence et à démissionner, invitant les Soudanais à se rassembler massivement pour réclamer le départ du chef de l’État, au pouvoir depuis 30 ans.
Les Algériens manifestent vendredi, premier grand rassemblement depuis le départ du président Abdelaziz Bouteflika, pour dire leur refus de toute implication de ses anciens fidèles dans la transition politique.
À quelques mois des scrutins législatifs et présidentiel, Hamma Hammami, candidat de la coalition du Front populaire, et Mohamed Abbou, pressenti pour représenter le Courant démocratique, proposent aux électeurs tunisiens deux visions de la gauche.
Jeanine Mabunda Lioko a été désignée candidate de la coalition FCC-Cach au poste de présidente du bureau définitif de l’Assemblée nationale. Selon nos sources, c’est Joseph Kabila, « autorité morale » du Front commun pour le Congo (FCC), qui a tranché en sa faveur.
Les États-Unis ont révoqué le visa de la procureure générale de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, en réaction à l’éventuelle ouverture d’une enquête sur des crimes de guerre présumés commis par des soldats américains en Afghanistan.
Les forces du maréchal Haftar, ordonnées « d’avancer et d’entrer » dans Tripoli, se trouvent désormais à 17 kilomètres de la capitale libyenne. Plusieurs membres du Conseil présidentiel du gouvernement de Tripoli auraient quitté la capitale. Une réunion d’urgence devrait se tenir ce vendredi.
L’Élysée a dévoilé la formation d’une « commission d’historiens et de chercheurs » chargés de mener un travail de fond centré sur les archives françaises de la période 1990-1994. Présidée par Vincent Duclert, cette commission de neuf membres devra rendre son rapport d’ici deux ans.
Le président congolais Félix Tshisekedi, en visite à Washington, a affirmé jeudi vouloir « déboulonner le système dictatorial qui était en place », n’épargnant pas son prédécesseur Joseph Kabila.
Rongé par de graves dissensions internes, frappé de discrédit pour ses promesses non tenues, menacé par l’émergence de formations concurrentes, le parti présidentiel tente désespérément de rebondir.
Le cabinet d’avocats parisiens qui défend l’opposant camerounais a saisi le Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies. Me Dupond-Moretti et Me Vey affirment que Maurice Kamto, Albert Dzongang, Paul Eric Kingue et 150 de leurs partisans et alliés, « ont été arrêtés de manière totalement illégale ».
Plusieurs milliers d’habitants du « pays dogon », dans les cercles de Bandiagara, Koro et Bankass, ont manifesté jeudi pour réclamer que l’État assume ses responsabilités en matière de sécurité, alors que l’armée annonçait avoir repoussé une nouvelle attaque.