Le vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan, le secrétaire général de la présidence, Patrick Achi, ainsi que quatre autres figures du parti d’Henri Konan Bédié ont été exclus temporairement du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).
Après l’offensive de l’Armée nationale libyenne (ANL) dans la nuit de mercredi à jeudi, réactions et contre-mesures se sont multipliées. Le maréchal Haftar a finalement ordonné à ses troupes « d’avancer et d’entrer » dans Tripoli.
Depuis 1994, la représentation de la République française lors des commémorations du génocide des Tutsi alterne entre mélodrame bilatéral et politique de la chaise vide. Le 7 avril, malgré l’amélioration récente des relations entre les deux pays, Emmanuel Macron sera représenté par un simple député. Au risque de froisser les autorités rwandaises ?
Le groupe hôtelier français Accor a inauguré en grande pompe, dans la soirée du 3 avril, le nouveau Pullman relooké, après des travaux de rénovation et de réhabilitation estimés à 20 milliards de francs CFA (30,5 millions d’euros).
La disposition d’enseigner les matières scientifiques et techniques en français est à l’origine du blocage de l’adoption en commission parlementaire de la loi-cadre sur l’éducation. Un texte contre lequel l’ex-chef du gouvernement Abdelilah Benkirane mène une farouche croisade.
La cour d’appel de Paris a confirmé le 4 avril le renvoi de Claude Muhayimana devant les assises pour complicité de « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité », accusé d’avoir organisé le transport de miliciens hutu sur les lieux de plusieurs massacres en 1994. Il compte former un pourvoi en cassation.
L’État de Djibouti devra verser 385 millions de dollars d’indemnisation à l’exploitant portuaire Dubai Port World, après avoir rompu unilatéralement leur contrat.
L’opposition guinéenne a finalement décidé de siéger lors de la session ordinaire de l’Assemblée nationale, qui s’ouvre ce vendredi, après avoir longtemps tergiversé. Elle remettait en cause la légitimité de la prorogation du mandat des députés par décret présidentiel.
La nouvelle ère politique qui s’ouvre en Algérie à la suite de la démission mardi 2 avril du président Bouteflika, aux commandes du pays depuis vingt ans, permettra-t-elle d’accélérer la diversification de l’économie afin de réduire la dépendance aux hydrocarbures ? Éléments de réponse avec l’économiste El Mouhoub Mouhoud.
Depuis la démission du président algérien Abdelaziz Bouteflika, dans la soirée du 2 avril, les réactions à l’international se font attendre. Si la France, les États-Unis et la Russie se sont empressés de réagir, les pays arabes affichent, eux, une grande discrétion.
Le ministère tunisien des Finances vient d’emprunter 356 millions d’euros à 12 banques tunisiennes. Cette décision augmente le risque d’insolvabilité des banques et pourrait coûter très cher à l’État, si le cours du dinar continue de baisser.
L’Agence nationale de renseignement (ANR) a convoqué les directions de la RTNC, la chaîne publique, et de Télé 50, une chaîne privée proche du camp de Joseph Kabila. Il leur a été reproché de diffuser trop d’images de l’ancien chef de l’État. Une guerre des images qui raconte, en creux, la récurrence du débat sur le « vrai président ».
La bataille entre l’entreprise pétrolière britannique Process & Industrial Developments (P&ID) et le gouvernement du président Buhari, vieille de plusieurs années, a pris un nouveau tournant ces derniers mois.
Des manifestations organisées jeudi à l’appel de plusieurs partis de l’opposition béninoise afin de protester contre leur exclusion des élections législatives prévues le 28 avril prochain ont été interdites et dispersées à Cotonou.
Le directeur général de Vodacom et plusieurs autres employés du principal opérateur téléphonique de Tanzanie ont été placés en garde à vue le 3 avril, accusés par les autorités d’avoir orchestré un racket entraînant des pertes financières de plus de 2,3 millions d’euros pour le gouvernement.
Le rapport préliminaire de la commission d’enquête sur le crash du vol Ethiopian Airlines, qui a fait 157 morts le 10 mars dernier, confirme que la catastrophe ne vient pas d’une erreur humaine. Ses conclusions mettent plutôt l’accent sur le système de stabilisation de l’appareil, qui avait déjà joué un rôle-clé dans le crash du vol Lion Air, en octobre 2018.
L’administration de l’ex-président sierra-léonais Ernest Bai Koroma aurait détourné plus d’un milliard de dollars de fonds publics entre 2015 et 2018, selon un audit des comptes de l’État diffusé le 3 avril par le ministre des Finances.
Le septième sommet des pays producteurs de pétrole s’est ouvert le 3 avril à Malabo. Les ministres des Hydrocarbures et les représentants des compagnies pétrolières du continent seront réunis jusqu’au 5 avril dans la capitale équato-guinéenne.
Le site d’information barlamane.com, que dirige Mohamed Khabbachi, l’ex-directeur de l’agence de presse officielle MAP, est dans le collimateur des islamistes du PJD.
L’avancée de l’Armée nationale libyenne vers Tripoli, dans la nuit de mercredi à jeudi, fait craindre une escalade militaire. La conférence nationale de Ghadamès, qui devait se tenir mi-avril, semble compromise.
Mike Pompeo, le chef de la diplomatie américaine, a exprimé mercredi son « soutien au programme de changement » du nouveau président congolais, Félix Tshisekedi, en visite aux États-Unis du 3 au 5 avril.
Soixante-deux personnes ont été tuées entre dimanche et mardi lors d’affrontements intercommunautaires dans la commune d’Arbinda, frontalière du Mali, selon un nouveau bilan annoncé mercredi soir par le ministre de l’Administration territoriale qui affirme qu’une attaque « jihadiste » serait à l’origine de « représailles ».
Les 33 sénateurs nommés le 3 avril par le président Alassane Ouattara rejoindront les 66 autres déjà connus. Une liste principalement aux couleurs du parti unifié, le RHDP, et marquée par l’arrivée de onze femmes.
Le président démissionnaire Abdelaziz Bouteflika a demandé « pardon » aux Algériens dans une lettre « d’adieu » publiée par l’agence officielle APS, tout en assurant avoir gouverné avec « sincérité et loyauté », après son départ du pouvoir sous la pression de la rue et de l’armée.
Arrêté dans le cadre de l’opération Otapuanu, le chef jihadiste Oumarou Diallo, alias Diawo Oumarou, est depuis interrogé par les services de renseignements. Il avait été l’un des premiers à s’implanter dans l’est du Burkina.
L’absence de passeport togolais est l’une des raisons avancées par la police française de l’air et des frontières pour interdiction François Boko d’embarquer sur un vol Air France à destination de Lomé.
Alors qu’une commission d’enquête sur les archives concernant le rôle de la France au Rwanda entre 1990 et 1994 devrait être annoncée en fin de semaine, sa composition provoque des remous chez les historiens, qui critiquent déjà son manque d’indépendance. Deux spécialistes français en auraient en effet été écartés.
Quel rôle l’armée va-t-elle jouer dans la transition qui s’annonce ? Quand l’élection présidentielle aura-t-elle lieu ? La démission d’Abdelaziz Bouteflika signe-t-elle vraiment la fin d’un système ? À l’aube d’une ère nouvelle, Jeune Afrique fait le point sur les grandes questions qui se posent à l’Algérie.