La Somalie a demandé jeudi 3 décembre au Conseil de sécurité de l’ONU de ne pas interférer dans ses affaires, après avoir expulsé un émissaire onusien qui a interrogé la décision du gouvernement de Mogadiscio d’arrêter un ancien shebab candidat à une élection régionale.
Cinq interpellations ont eu lieu, entre le 29 décembre 2018 et le 3 janvier 2019, dans le cadre de l’enquête sur la « dette cachée » du Mozambique, emprunts réalisés en 2013 et 2014 par trois entreprises publiques qui avaient précipité le pays dans une grave crise financière.
Des partisans de l’ex-chef de l’État malgache Marc Ravalomanana, candidat à la présidentielle de décembre, ont manifesté pacifiquement le 3 janvier à Antananarivo. Ils demandent à la Haute Cour constitutionnelle de disqualifier son rival, Andry Rajoelina, lors de la proclamation des résultats définitifs le 8 janvier.
Le Conseil constitutionnel sénégalais a rejeté 19 des 27 dossiers de parrainage déposés en vue de la présidentielle de 2019. L’opposition y voit une volonté d’éliminer les challengers qui devaient faire face au président sortant, Macky Sall…
L’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la Cenco, a affirmé que « les données en sa possession consacrent le choix d’un candidat comme président de la République ». Il appelle la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) à respecter « la vérité et la justice ».
Alexis Thambwe Mwamba, ministre congolais de la Justice, a mis en application le 3 janvier la grâce présidentielle ordonnant la libération de centaines de prisonniers dont certains sont des personnalités politiques emblématiques, comme l’opposant Jean-Claude Muyambo.
Le projet de l’ancien président sud-africain Jacob Zuma d’enregistrer un album de chansons de la lutte contre l’apartheid a suscité l’ire de l’opposition, qui dénonce un projet financé avec l’argent du contribuable.
Dans la foulée de Vivendi, Pathé va multiplier les salles en Afrique subsaharienne francophone. Reste à savoir si l’industrie locale va profiter de cet essor.
Avec son programme de courts-métrages itinérant Quartiers Lointains et une société de distribution, la journaliste franco-burkinabè Claire Diao diffuse des œuvres africaines sur le continent et à l’international.
L’ancienne ministre rwandaise des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo, élue secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en octobre dernier, a officiellement pris ses fonctions le 3 janvier à l’issue d’une cérémonie de passation. Elle succède à la Canadienne Michaëlle Jean.
Cinq ans après le début de sa rénovation, l’ancien Palais des gouverneurs de Lomé, converti en centre d’art et de culture, ouvrira ses portes au public en avril 2019.
Alors que la RDC attend l’annonce par la Ceni des premiers résultats des élections générales du 30 décembre, Jean-Jacques Lumumba, le petit-neveu de Patrice Lumumba, appelle à un sursaut patriotique de l’opposition politique congolaise.
Le Fonds koweïtien va prêter 86 millions d’euros au gouvernement tunisien pour financer un projet de réhabilitation de routes rurales. Objectif : accroître la production agricole et les revenus des agriculteurs pour réduire les migrations vers les villes.
La Cour suprême du Sénégal a rejeté le 3 janvier un recours de l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, qui contestait sa condamnation à cinq ans de prison, notamment pour « escroquerie aux deniers publics ». Cette décision intervient à moins de deux mois de la présidentielle à laquelle Macky Sall est candidat.
Des combattants du groupe État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) ont affirmé avoir tué 14 soldats et en avoir pris un autre en otage dans le nord du Nigeria.
Field Marshall, l’un des chefs de guerre de l’Ambazonie, a survécu à une opération militaire menée par les forces camerounaises dans la localité de Menji, région du Sud-Ouest. Il se serait enfuit vers le Nigeria.
La commission électorale nationale indépendante (Ceni) envisage un report de la publication des résultats provisoires des élections en République démocratique du Congo (RDC). Son président, Corneille Nangaa, a évoqué jeudi 3 janvier des difficultés dans la collecte des résultats électoraux.
Lancée il y a quatre ans, la start-up sud-africaine Aerobotics, présente dans une dizaine de pays, propose aux fermiers une analyse détaillée de l’état de leurs cultures.
Cet opposant tchadien, qui estime que 80 % des efforts nationaux et internationaux sont dédiés à la sécurité pour seulement 20 % en faveur du développement, appelle à une nouvelle répartition des priorités pour mettre ces deux volets à égalité.
Le député d’opposition et militant antiesclavagiste est sorti de prison le 31 décembre, après cinq mois de détention. Assurant être en parfaite forme, Biram Dah Abeid explique ici les raisons de l’alliance avec le parti Assawab et son ambition : prendre part au très attendu scrutin de 2019.
Là est le cœur du nouveau dilemme sahélien : parvenir à concilier la position difficile des États africains, celle de leurs partenaires internationaux, l’impératif de gestion des urgences sécuritaires et la nécessité d’un changement de paradigme face à l’échec patent du tout-militaire.
Safiatou Lopez, figure de proue de la société civile du Burkina Faso, a bénéficié d’une mesure de liberté provisoire le 2 janvier, après quatre mois de détention pour « complot et incitation à évasion » des officiers incarcérés pour le putsch manqué de septembre 2015.
La révision du procès de l’ex-ministre Augustin Ngirabatware, condamné en appel à trente ans de prison pour incitation directe et publique à commettre le génocide d’avril 1994, a été fixée à septembre 2019.
Alors qu’une mission indépendante d’observation des élections législatives togolaises devait se rendre à Lomé du 18 au 21 décembre, celle-ci, organisée par le consultant français Emmanuel Dupuy, a été annulée au tout dernier moment.
Le gouvernement malien a annoncé mercredi soir l’arrestation de sept « suspects » au lendemain du massacre de 37 habitants d’un village peul et promis des « opérations de grande envergure », alors que Paris appelait Bamako à une « réaction forte ».
Ne pas commettre les mêmes erreurs qu’en 2010. C’est le vœu quasi unanime prononcé en ce début d’année par la classe politique ivoirienne, à un an de la présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire.
Après deux années de récession, la croissance reprend timidement des couleurs en Afrique centrale. Mais, si la catastrophe a pu être évitée, il y a encore loin de la coupe aux lèvres.
Tous les pays membres de la Cemac ne respectent pas l’obligation d’apporter leurs gains en devises à la Beac, préférant en déposer une partie sur un compte plus rémunérateur à l’étranger. Rompre avec cette pratique pourrait leur permettre de reconstituer leurs réserves de change, préconise le FMI.