La redistribution des cartes durant les vacances parlementaires a bouleversé les équilibres au sein de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Au point qu’on se demande s’il y a encore une majorité pour adopter les textes prioritaires.
Les électeurs ont commencé à voter dimanche pour désigner leur président au Cameroun, sous haute surveillance dans les régions anglophones de l’Ouest où les séparatistes ont promis d’empêcher le scrutin.
Deux ans après une élection présidentielle qui avait été marquée par les violences, les Gabonais ont voté samedi dans le calme aux élections législatives et municipales.
Invisible et omniprésent, Paul Biya a mis tous les atouts de son côté pour conquérir son septième mandat. Entre sourires énigmatiques et poigne de fer, Jeune Afrique s’est plongé, à Yaoundé, dans les rouages du système.
Les 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont rencontré la commission électorale vendredi à Kinshasa au premier jour d’une visite en République démocratique du Congo à « un moment crucial de son histoire » avant les élections prévues le 23 décembre.
Akere Muna a finalement annoncé le 5 octobre qu’il se désistait de la course à la présidentielle au profit de Maurice Kamto, avec qui il forme désormais une coalition. Le candidat du MRC s’affirme comme le principal représentant de l’opposition pour le scrutin du 7 octobre.
Après s’être déclaré candidat à la présidentielle de février 2019, transgressant ainsi la ligne du Parti démocratique sénégalais, Madické Niang risque l’exclusion. Babacar Gaye, le porte-parole du PDS, s’explique à Jeune Afrique sur cette candidature « parallèle » qui divise le parti libéral.
L’opposant en exil Salomon Abeso Ndong a été victime d’une agression par balles le 4 octobre au soir dans la capitale britannique. Son fils a également été grièvement blessé.
Alors que le mot « héros » est galvaudé et que les attributions de récompenses sont parfois déroutantes, voilà un prix Nobel de la Paix qui réjouit, notamment au fond d’une Afrique meurtrie, celle du Kivu, de l’Ituri ou du Kasaï.
Le gynécologue congolais, surnommé « l’homme qui répare les femmes », a remporté le prix Nobel de la paix aux côtés de l’Irakienne Nadia Murad, vendredi 5 octobre. Son combat pour la réparation de l’appareil génital des femmes victimes de viol l’a amené à devenir un des principaux détracteurs du président Joseph Kabila.
C’est un secret de polichinelle que les quelques électeurs qui se précipiteront à l’isoloir ce 7 octobre font semblant d’ignorer. Le président Paul Biya sera réélu. Il n’y aura guère de révolution citoyenne en ce mois octobre.
La Haute Cour de Kigali a ordonné le 5 octobre la libération provisoire de l’opposante rwandaise Diane Rwigara, ainsi que celle de sa mère Adeline Rwigara, en attendant la réouverture du procès le 7 novembre.
La justice italienne s’est penchée sur le système de corruption en place sous l’ancien ministre de l’Énergie. Si lui n’est pas poursuivi, son ombre n’a cessé de planer sur le procès.
À 25 ans, Nadia Murad a survécu aux pires heures traversées par son peuple, les Yazidis d’Irak, jusqu’à en devenir une porte-parole respectée et à décrocher le Nobel de la paix le 5 octobre.
Le 5 octobre 1988 éclatait, en Algérie, une violente contestation qui accouchera de réformes politiques sans précédent. Trente ans après, certains manifestants sont amers : à l’époque, « il y avait plus d’espoir qu’aujourd’hui. »
L’armée burkinabè a annoncé le 5 octobre que les frappes aériennes de l’opération française Barkhane ont permis de neutraliser au moins sept membres du commando jihadiste ayant fait un mort dans l’attaque de la gendarmerie d’Inata, dans le nord du pays, dans la nuit du 3 au 4 octobre.
Pourquoi Maurice Kamto, candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), troque-t-il désormais ses costumes rayés tennis contre le maillot des Lions indomptables ? Deuxième épisode de notre série en trois volets : « Ce qu’on ne vous a pas dit sur… »
Cinq travailleurs détachés marocains, employés dans des exploitations agricoles du sud de la France, ont dénoncé jeudi 4 octobre devant la justice « l’esclavage » dont ils estiment avoir été victimes et demandé réparation.
Le bilan du naufrage d’un ferry tanzanien dans le lac Victoria, le 20 septembre, est lourd : au moins 230 morts. Plutôt que de chercher des boucs émissaires, le président tanzanien doit se poser des questions sur le comportement au quotidien de ceux qui sont censés représenter l’État.
Le prix Nobel de la paix 2018 a été attribué au Congolais Denis Mukwege et à l’Irakienne Nadia Murad, pour leur combat pour mettre fin à l’utilisation de la violence sexuelle comme arme de guerre.
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Pour son vingtième anniversaire, le Festival international de la mode en Afrique (Fima) s’ouvrira fin novembre à Dakhla avec un concert du groupe ivoirien Magic System.
Dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, les indépendantistes font peser une menace sur la présidentielle du 7 octobre, même si le gouvernement promet de garantir la sécurité des électeurs.
Le roi de la rumba congolaise Koffi Olomidé s’est invité dans le débat électoral en République démocratique du Congo, en s’exprimant contre la « machine à voter », au grand dam de la télévision d’État qui l’a renvoyé jeudi 4 octobre à ses démêlés judiciaires à l’étranger.
Jeudi 4 octobre, les négociations allaient encore bon train en vue d’aboutir à une coalition entre Maurice Kamto et Akere Muna. À un peu plus de deux jours du scrutin présidentiel du 7 octobre, un dernier bouleversement n’est pas à exclure.
Dans une surprenante lettre qui a fuité dans la presse, des membres d’Ennahdha critiquent la position du secrétaire général du parti au sujet du conflit en cours au sommet de l’exécutif. Une première pour cette formation, d’ordinaire très disciplinée.
Le Sénégal multiplie les incubateurs et les fonds d’investissement pour permettre aux start-up de se développer. Objectif : atteindre 35 000 emplois directs dans le domaine des nouvelles technologies d’ici 2025.
L’État va émettre un milliard de dirhams de sukuks pour permettre aux banques participatives de s’endetter et de se refinancer. L’État se porte garant à hauteur de 1,1 milliard de dirhams.
En début de semaine, la capitale algérienne s’est retrouvée noyée sous les eaux. Des élus locaux se disent « dépassés » par le risque d’inondation. Pour le maire d’Alger-centre, Abdelhakim Bettache, les torts doivent être partagés.