En campagne dans l’est de la RDC, Martin Fayulu dénonce des « entraves répétées » à ses déplacements dans le pays. Dernier fait en date : le décollage de son jet privé a été retardé vendredi pendant plus de trois heures à Goma.
Deux mois jour pour jour après l’élection présidentielle camerounaise, Jeune Afrique revient, à l’aide de deux cartes réalisées par un chercheur de l’université de Bordeaux, sur les résultats du vote. S’il est difficile de distinguer le vrai du faux dans des chiffres contestés, les enseignements ne manquent pas.
S’appuyant sur le réseau de la Banque centrale populaire, la mutuelle marocaine a enregistré en 2017 une hausse de 42 % de son chiffre d’affaires dans le segment vie.
Le ministre togolais de l’Administration territoriale a interdit toute manifestation en cette période électorale, évoquant un « risque très élevé de troubles graves à l’ordre public ». Une interdiction que rejettent les forces de l’opposition.
Pressé par la justice française qui enquête sur l’attribution des JO de Rio-2016 et de Tokyo-2020, le président du CIO Thomas Bach a officiellement demandé la coopération du Sénégal, où s’est réfugié l’un des acteurs clés de ces dossiers, Papa Massata Diack.
Un quart de siècle après sa disparition, le 7 décembre 1993, l’héritage de Félix Houphouët-Boigny et les appels du « Vieux » à la paix et au dialogue sont malmenés par ceux qui se réclament du houphouëtisme.
Le fils du président Teodoro Obiang s’impose de plus en plus au sommet de l’État en Guinée équatoriale à mesure que s’efface son père. Et n’hésite pas, pour asseoir son autorité, à écarter un à un ses adversaires.
Le patron de presse marocain Taoufik Bouachrine a été condamné en appel à verser environ 130 000 euros à deux ministres pour « diffamation », soit plus du triple de la somme fixée en première instance.
L’épidémie à virus Ebola qui sévit dans l’est de la République démocratique du Congo depuis août et qui a fait 271 morts « va encore durer quelques mois », a estimé jeudi 6 décembre le ministre congolais de la Santé.
Le gouvernement burundais a exigé la fermeture du bureau à Bujumbura du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, avec lequel il avait déjà suspendu toute collaboration depuis octobre 2016, on indiqué des sources gouvernementale et onusienne.
Pour sa deuxième foire internationale, qui se déroule du 4 au 10 décembre, la Chambre de commerce de Djibouti a instauré des journées thématiques dédiées à certains de ses partenaires commerciaux : la France, l’Éthiopie, les États-Unis et le Japon, avec lequel le pays fête cette année ses quarante ans d’amitié.
Après leurs premières discussions en six ans, le Maroc et le Front Polisario ont prévu de se revoir début 2019 pour parler du statut du Sahara occidental sous les auspices de l’ONU, qui espère pouvoir relancer des négociations difficiles.
Les parlementaires burkinabè ont adopté la nouvelle concession pour la gestion et l’exploitation du chemin de fer Abidjan-Ouaga, conclue entre le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le groupe Bolloré. À la clef : 400 millions d’euros pour réhabiliter la liaison ferroviaire entre les deux villes.
Actuellement 45e au classement ATP, le Bizertin Malek Jaziri n’a pas un parcours classique. Dans un pays où le tennis commence seulement à percer, sa popularité, comme celle de Ons Jabeur, contribue au développement de sa discipline.
Hichem Turki, le directeur général de Novation City, souhaite que le techno-pôle devienne un phare de la mécatronique pour le Maghreb et la Méditerranée, voire pour l’Afrique.
La Tunisie aura du mal à briser la spirale infernale de la dette puisque, d’une année à l’autre, l’État est dans l’incapacité de relancer l’investissement.
Pour se libérer de la dépendance au gaz naturel et réduire les coûts de production, l’État tunisien s’est enfin résolu à exploiter l’immense potentiel éolien et solaire du pays.
Huit ans après la révolution, qu’en est-il de la liberté d’expression ? Elle reste un idéal toujours convoité mais jamais atteint. Et à cet égard, la Tunisie est loin d’être une exception.
Le mouvement de protestation sociale qui agite la France depuis un mois fait beaucoup réagir les pays du Maghreb et du Moyen-Orient. Entre satire et parallèle avec le printemps arabe, journalistes et internautes n’hésitent pas à ironiser.
La chanteur vedette de la pop marocaine Saad Lamjarred, mis en examen et placé en détention provisoire en France depuis mi-septembre, suite à des accusations de viol, a finalement été remis en liberté sous contrôle judiciaire.
L’opposante Diane Rwigara et sa mère Adeline ont été acquittées, jeudi 6 décembre, par la Haute Cour de Kigali. Les juges n’ont pas suivi les réquisitions de l’accusation, qui avait demandé 22 ans de prison pour « incitation à l’insurrection », « faux et usages de faux » et « promotion du sectarisme ».
L’Instance vérité et dignité (IVD) a publié fin novembre une décision-cadre portant sur les critères de réparation et de réhabilitation des victimes des violations des différents régimes qui se sont succédé de 1956 à 2013. Si cette mesure concerne 10 000 bénéficiaires, son financement fait débat.
Patrick Ho, homme d’affaires originaire de Hong Kong, a été reconnu coupable le 5 décembre de corruption à l’étranger. Il était notamment accusé, en relation avec le Sénégalais Cheikh Tidiane Gadio, d’avoir remis 2 millions de dollars au Tchadien Idriss Déby Itno afin de favoriser l’implantation d’une entreprise pétrolière chinoise.
L’effondrement du cours des matières premières était déjà venu affecter les résultats de la compagnie. Le coup de grâce a été donné par le président de la République, John Magufuli, qui n’a cessé de faire obstruction au bon fonctionnement de la compagnie.
La Côte d’Ivoire va construire la « première centrale électrique solaire flottante d’Afrique », a annoncé le ministère ivoirien de l’Énergie, qui veut augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique de son pays.
Une semaine après l’annonce par la CAF du retrait de la CAN 2019 au Cameroun et de la CAN 2021 à la Côte d’Ivoire, Ahmad Ahmad, le président de l’instance continentale, explique à Jeune Afrique les raisons de ce choix qui plonge le football africain dans la crise.