L’Algérie de 2012 s’inscrit-elle dans la continuité de la guerre de libération et des premières années de l’indépendance ? L’historien Mohammed Harbi livre son analyse.
Le 3 juillet 1962, deux jours avant la proclamation de l’indépendance, Béchir Ben Yahmed, directeur d’une publication nommée Jeune Afrique, débarque pour la première fois à Alger. Sous le titre de « Regard neuf sur l’Algérie », il raconte (J.A. no 93, 16-22 juillet 1962).
Son indépendance reconquise, l’Algérie s’est trouvée face à un immense défi : construire une nation. Véritable laboratoire, elle n’a pas choisi la voie la plus simple. Questions identitaires, combats fratricides, luttes pour le pouvoir, apparition du fondamentalisme, ravages de l’économie planifiée, insurrection islamiste… Les Algériens ont beaucoup souffert, mais ils n’ont jamais cessé d’avancer.
Les célébrations du cinquantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie débuteront ont débuté mercredi 4 juillet dans la soirée par un spectacle géant inspiré de l’histoire du pays, en présence du président Abdelaziz Bouteflika.
Malgré l’échec des plans des années 1960-1970 et le chaos de la décennie noire, des sommes considérables ont été investies dans le social. Le pays revient de loin. Mais il reste tant à faire.
La compagnie nationale Air Algérie a annoncé par la voix de son PDG Mohamed Salah Boultif un nouveau plan quinquennal de 600 millions d’euros, notamment pour se développer à l’international.
Avec le départ de Noureddine Ismaïl, régulateur en chef du marché, la bourse d’Alger perd aussi celui qui, depuis quatre ans, devait piloter sa modernisation. Partie remise une fois de plus.
Même s’il s’est hissé parmi les trois principaux opérateurs portuaires du continent en un peu plus d’une décennie, le groupe émirati DP World affiche un bilan mitigé en Afrique du Nord et sur la façade Atlantique.
Les ministres algérien et malien des Affaires étrangères, Mourad Medelci et Sadio Lamine Sow, l’ont encore redit lundi à Alger : ils souhaitent privilégier l’option diplomatique pour régler la crise au Nord-Mali.
Le gouvernement algérien est désormais décidé à exploiter le gaz de schiste. Un choix controversé, sur fond de révision prochaine de la réglementation.
Une trentaine de djihadistes algériens seraient venus renforcer les rangs des islamistes à Gao, vendredi 29 juin, selon plusieurs sources, dont une sécuritaire. Leur mission : « participer à la sécurisation de la ville et la traque d’éventuels rebelles du MNLA ».
Le 29 juin 1992, Mohamed Boudiaf, président du Haut Conseil d’État, est assassiné à Annaba. Vingt ans plus tard, l’enquête est au point mort et la vérité est loin d’être établie.
Nacer Bouhanni, 21 ans, a l’avenir devant lui. Devenu le plus jeune champion de France de cyclisme sur route, dimanche 24 juin, ce sprinteur d’exception pourrait bien susciter des vocations sur le continent. Notamment en Algérie, pays dont sa famille est originaire.
Abdelmalek Droukdel, le chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), et sept autres islamistes ont été condamnés à mort par contumace, jeudi 28 juin, par le tribunal criminel d’Alger.
Le Comité intergouvernemental des services de sécurité africains (Cissa) se réunissait à Alger du 26 au 27 juin. L’occasion de préparer le prochain sommet de l’UA, et de faire le point sur la crise malienne.
Directions contestées, guerres de leadership, démissions collectives, opérations de « redressement »… Au lendemain des législatives du 10 mai en algérie, les tensions latentes au sein des partis ont éclaté au grand jour.
Un nouveau témoignage recueilli par le juge anti-terroriste Marc Trévidic met en cause le Département algérien du renseignement et de la sécurité (DRS) dans l’enlèvement et l’assassinat des moines français de Tibéhirine, en 1996. La thèse de la manipulation par les services secrets resurgit.
L’Afrique peut-elle être en pointe d’un nouveau modèle de développement respectueux de la planète ? C’est ce qu’ont tenté de démontrer les chefs d’État africains, derrière le congolais Denis Sassou N’Guesso, au sommet de la terre, à Rio, du 20 au 22 juin. Fort d’une richesse naturelle incomparable, le continent a en effet lancé de nombreux projets qui pourraient mettre le continent sur la voie d’un développement économique durable.
De grands espoirs en petits progrès, la politique américaine sur le continent n’a guère évolué sous le premier mandat de Barack Obama. Mais les changements intervenus après les révolutions arabes et les perspectives de croissance dans la plupart des pays incitent Washington à réviser ses objectifs.
Abderrahmane Benhamadi a su imposer la marque Condor dans l’électroménager et l’électronique grand public en Algérie. Il compte désormais se diversifier dans la fabrication d’automobiles, entre autres.
Plus le temps passe, plus la situation dans le nord du Mali devient intolérable. Le recours à la force semble désormais inévitable. Armée malienne, opération africaine, appuis occidentaux… Jeune Afrique présente les différents scénarios militaires.
Le groupe ouvre à Oran son troisième établissement en Algérie et accélère son développement sur le continent. Son directeur régional en détaille les prochaines étapes.