L’Algérie déploie un dispositif sécuritaire renforcé pour se prémunir contre le risque accru d’attentat pendant la période du ramadan. Et surveille particulièrement la Libye voisine d’où proviennent des armes utilisées par les groupes islamistes.
Depuis deux mois, le rythme des visites en Algérie de ministres et de proches du président français s’accélère. Pragmatisme ponctuel ou entente cordiale au long cours ? Telle est la question.
Avant la rentrée littéraire, J.A. vous propose chaque semaine, en avant-première, un extrait d’ouvrage à paraître. Première livraison. Dans « L’Équation africaine », l’écrivain algérien Yasmina Khadra raconte le quotidien d’Occidentaux pris en otages au large des côtes somaliennes. Il décrit les privations, la perte de l’estime de soi, le découragement lorsque la mort rôde et la folie menace. Mais aussi l’incompréhension, la rage et la haine qui envahissent Kurt, le narrateur, un médecin de Francfort, notamment losqu’il est amené à partager le destin de réfugiés du Darfour, comme dans l’extrait qui suit. Mais quand lui voit dans l’Afrique la patrie du malheur, Bruno, un autre otage, y décèle une terre de générosité.
Lundi dans la plupart des pays musulmans, et mardi au Maroc, le ramadan 2011 commence alors que la famine menace l’Afrique de l’Est. Un contexte difficile qui renvoie le croyant à son devoir de solidarité avec les plus pauvres – soit à la signification première du mois sacré de l’islam.
Actuel entraîneur de l’USM Alger, le Français Hervé Renard intéresse la Fédération égyptienne de football, à la recherche d’un sélectionneur. L’intéressé, joint jeudi soir par jeuneafrique.com, confirme.
Le dispositif de protection de la capitale a été renforcé depuis une dizaine de jours afin de faire face à la menace terroriste. Confrontées à une recrudescence des attaques dans l’est du pays, les autorités prennent très au sérieux le risque d’attentats-suicides.
Le défenseur de l’Algérie et des Glasgow Rangers est courtisé par Lekhwiya. Mais l’offre formulée par le champion du Qatar n’a pas convaincu les dirigeants écossais de laisser partir Madjid Bougherra.
Le fils d’Ali Belhadj, ex-numéro deux du Front islamique du Salut (FIS), a été tué lundi par les forces de sécurité algériennes alors qu’il s’apprêtait à commettre un attentat-suicide, a confirmé une source gouvernementale jeudi. Mais sa famille dit ne pas avoir été informée de son décès.
Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères, le 20 juillet : « J’ai entendu à Istanbul [le 15 juillet, lors de la réunion du groupe de contact sur la Libye, NDLR] plusieurs responsables de pays musulmans dire que rien ne s’oppose à la poursuite des opérations militaires pendant le mois de ramadan. » Qu’en est-il exactement ?
Cet Algérien arrivé en France il y a trente-trois ans dirige aujourd’hui l’une des salles de spectacle les plus actives dans la promotion des musiciens maghrébins. Un engagement culturel et politique.
C’est un symbole important : l’arabe devrait prochainement devenir la langue la plus utilisée à l’échelle mondiale sur Facebook, le célèbre réseau social américain. L’effet d’une actualité printanière propice au développement de l’internet 2.0.
Les négociations salariales entre la direction d’Air Algérie et le personnel navigant commercial reprennent jeudi. Elles sont pour l’instant dans l’impasse.
Le Front de libération nationale ne parvient pas à sortir de la crise qui le mine depuis plus d’un an. Une lutte de clans que le parti va pourtant devoir régler rapidement pour affronter les élections législatives et locales de l’an prochain. Et se choisir un candidat qui fasse le poids dans la course à la succession d’Abdelaziz Bouteflika, en 2014.
Hôtesses et stewards ont mis fin à la grève après avoir obtenu une promesse de négociations. Cela suffira-t-il à détendre durablement le climat pesant qui mine la compagnie nationale depuis des mois ?
Malik Madjnoun et Abdelhakim Chenoui ont été condamnés lundi à 12 ans de prison pour l’assassinat du chanteur Lounès Matoub. La défense et la famille de la victime dénoncent un procès expéditif, qui ne juge pas les vrais commanditaires du meurtre de cet artiste fermement opposé à l’islamisme.
Déclencher un processus participatif pour changer le pays, c’est l’objectif de Notre Algérie bâtie sur de nouvelles idées. Une initiative qui se déclare apolitique, mais suscite bien des questions.
En réponse au mécontentement populaire, le président a promis une ouverture démocratique. Depuis, les consultations s’enchaînent, sur tous les fronts. Si certains les boycottent, la mobilisation, inédite, laisse espérer de réels changements.
Réda Hamiani, président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), nous livre son opinion sur la réaction des autorités face à la grogne sociale qui sévit actuellement en Algérie.
Plus d’un millier d’acteurs associatifs, économiques et culturels ont participé aux premiers états généraux de la société civile. L’occasion pour celle-ci d’affirmer le rôle qu’elle compte jouer.
L’orchestre des révoltes arabes ne joue pas la même symphonie sous toutes les latitudes. Tunisie, Égypte, Libye, Syrie, Bahreïn, Yémen se sont embrasés comme des buissons d’épineux aspergés d’essence. Même le Maroc, qui a pourtant devancé les aspirations populaires, a dû affronter le vent de la contestation. Il existe cependant une exception, incongrue pour nombre d’observateurs qui auraient parié six mois de salaire sur l’explosion de cette présumée poudrière : l’Algérie.
Le procès de deux auteurs présumés de l’assassinat en 1998, en pleine décennie noire, du célèbre chanteur kabyle Lounès Matoub débute lundi devant le tribunal criminel de Tizi Ouzou, à 110 km à l’est d’Alger.
Les négociations entre le syndicat du personnel navigant d’Air Algérie et la direction de la compagnie ont été suspendues dimanche, le personnel licencié pour cause de grève n’ayant pas été réintégré, malgré les promesses du gouvernement.
Le PDG d’Air Algérie Mohamed Salah Boultif s’est déclaré dimanche favorable à un compromis, sans hausse salariale, lors des négociations « directes » prévues ce jour avec le personnel navigant commercial qui avait fait grève pendant quatre jours en début de semaine.
Les négociations entre Air Algérie et les représentants du personnel navigant commercial, qui ont cloué au sol des dizaines d’avions pendant quatre jours de grève, commenceront dimanche, a annoncé samedi le ministère des Transports algérien.
Alain Juppé, le ministre français des Affaires étrangères, n’était pas très content de certains de ses collaborateurs au retour de sa visite en Algérie, à la mi-juin.
Après quatre jours, les personnels navigants commerciaux (PNC) de la compagnie nationale Air Algérie (hôtesses, stewards et chefs de cabines), ont mis fin à leur grève.