L’Algérie et le Maroc s’affronteront pour la vingt-troisième fois dimanche à Annaba. Les statistiques sont largement favorables aux Lions de l’Atlas qui en 22 confrontations ont obtenu neuf victoires contre cinq défaites et ont concédé huit matchs nuls.
Plusieurs dizaines de jeunes Algériens se sont opposés aux autorités pour protester contre le projet de destruction d’un bidonville, dans le quartier d’Oued Koreich.
Walid Regragui faisait partie des cadres de l’équipe marocaine qui avait éliminé l’Algérie (3-1 après prolongation) en quart de finale de la CAN 2004, lors de la dernière confrontation entre les deux pays. Il confie à jeuneafrique.com son optimisme sur la rencontre entre les Lions de l’Atlas et les Fennecs, le 27 mars à Annaba, en éliminatoires de la CAN 2012.
Quelques jours avant le match Maroc-Algérie du 27 mars à Annaba, comptant pour les éliminatoires de la CAN 2012, Rabah Saadane livre ses impressions. Et se remémore la précédente rencontre entre les Fennecs et les Lions de l’Atlas, en quart de finale de la CAN 2004.
Malgré les rumeurs sur son état de santé et son relatif silence, le chef de l’État algérien semble avoir gardé la main. Mais sa succession n’est plus un sujet tabou.
Les velléités du Front de libération nationale (FLN, ancien parti unique) exprimées, en décembre 2010, par son secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, d’investir Abdelaziz Bouteflika pour la prochaine présidentielle algérienne prévue en 2014 sont à présent compromises. L’agitation chez les voisins et la brutale intrusion de la jeunesse algérienne dans le débat politique ont changé la donne. Outre l’ancien Premier ministre, Ali Benflis, qui est indéniablement appelé à jouer un rôle malgré son éviction du FLN et son entrée en dissidence, voici quelques autres successeurs putatifs. En tout cas, ceux dont on parle…
La rançon astronomique réclamée par Aqmi pour la libération de quatre otages français – 90 millions d’euros – a été refusée par la diplomatie française. D’autant que les djihadistes exigent également la libération de certains de leur frères d’armes.
En Algérie, les causes du mécontentement sont les mêmes qu’en Tunisie ou en Égypte : chômage, corruption, jeunesse marginalisée, système politique verrouillé… Mais si l’embryon de révolte n’a pour l’instant pas pris, de profondes et rapides réformes sont plus que jamais indispensables.
Au lendemain de la révolution en Égypte, qui a vu l’énorme patrimoine culturel de ce pays exposé à des risques de pillage, l’Unesco a fait le bilan des quarante années d’existence de la Convention pour la lutte contre le trafic des biens culturels mise en place en 1970.
Grosse désillusion pour les organisateurs de la marche de la jeunesse du 19 mars, initiée via Facebook, qui a rassemblé très peu de participants. Même scénario pour la manifestation de la Coordination nationale pour le changement démocratique et celle des anciens combattants de la Coordination nationale des enfants de moudjahidines en cette date anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika s’est engagé samedi à ouvrir une « nouvelle page sur la voie des réformes globales », y compris politiques, dans une réponse aux manifestations qui secouent le pays en faveur du changement de régime.
Ils sont jeunes, diplômés et parfois au chômage. Sur Facebook, ils ont lancé un appel à manifester le 19 mars pour protester contre leurs conditions de vie. Et pour faire taire les médisances à leur encontre, ils ont choisi d’apparaître au grand jour dans une vidéo mise en ligne ce jeudi 17 mars.
Lors d’un entretien avec le roi du Maroc Mohammed VI, le Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi a insisté sur la nécessaire relance de l’UMA. Un déblocage qui passe, selon lui, par la résolution du problème du Sahara occidental.
Béji Caïd Essebsi a entamé mardi une tournée au Maghreb. En Algérie, il a rencontré le président Abdelaziz Bouteflika et le Premier ministre Ahmed Ouyahia, et a assuré ses voisins de sa volonté de resserrer les liens avec « les peuples frères », au lendemain de la révolution en Tunisie.
Si Ben Ali et Moubarak ont dû jeter l’éponge d’abord sous la pression de la rue, les réseaux sociaux en ligne ont joué un rôle clé dans la mobilisation des peuples et l’exportation de la révolution. Voyage au cœur d’une cyber-résistance aussi insaisissable qu’unitaire.
Les deux principaux « réseaux sociaux » de la planète ont un ancêtre commun, les « blogs », ces journaux personnels mais publics dans lesquels l’internaute peut aisément répondre à l’auteur via les commentaires.
L’Italie a refusé l’entrée dans ses eaux territoriales à un ferry affrété par le Maroc pour rapatrier ses ressortissants en Libye. Le commandement du navire avait demandé l’autorisation d’entrer dans un port pour faire le plein de carburant.
Le groupe Canal Plus jette l’éponge et a décidé d’interrompre ses offres à destination du Maghreb. Les raisons de cet échec commercial : la fraude et la concurrence.
Le Marocain Mbark Boussoufa part en Tchétchénie, le Français Jules Accorsi reste en Centrafrique, Abdelhakim Serrar revient à la tête de l’ES Sétif… Voici les derniers évènements les plus marquants de l’actualité du football africain.
Ali Haddad, le richissime président de l’USM Alger a choisi Hervé Renard, l’ancien sélectionneur de la Zambie et de l’Angola, pour entraîner l’un des clubs les plus populaires d’Algérie. Le Français explique à jeuneafrique.com pourquoi il a été séduit par le projet de son ambitieux patron.
Depuis juillet 2009, le Franco-Algérien est le sélectionneur des Fursan, l’équipe nationale palestinienne de football, qui dispute, le 9 mars, son premier match officiel à domicile.
Un cortège de plusieurs milliers de gardes communaux – supplétifs ruraux de la gendarmerie – ont réussi à forcer les cordons de sécurité des forces de l’ordre à Alger pour manifester devant le siège de l’Assemblée nationale. Leurs revendications sont exclusivement sociales.
Le film « Pégase », du Marocain Mohamed Mouftakir, a remporté samedi soir l’Etalon d’or de Yennenga, plus haute récompense du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), le grand rendez-vous du cinéma africain.
Le rendez vous de l’opposition samedi à Alger en trois endroits pour marcher en faveur d’un changement du système a une nouvelle fois tourné court, les manifestants se retrouvant bloqués par la police et des militants agressifs favorables au pouvoir.
Comme il s’y était engagé, la veille, en Conseil des ministres, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a, le 23 février, signé un décret abrogeant l’état d’urgence en vigueur depuis le… 9 février 1992. À l’époque, la mesure avait été présentée comme très provisoire. Elle a donc duré près de vingt ans.
Deux partis algériens d’opposition ont boycotté l’ouverture de la session parlementaire, mercredi. Parmi eux, le RCD a appelé à de nouvelles marches à Alger samedi pour tenter de prouver que la levée de l’état d’urgence « n’est pas effective ».