Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a écarté, samedi lors d’un entretien télévisé, l’idée d’une visite en France, qu’il a jugée humiliante dans le contexte de relations de nouveau très tendues entre les deux pays.
Le parquet de Paris a annoncé avoir classé la plainte formulée par Alger après les propos de la parlementaire d’extrême-droite, car il ne s’agissait pas d’un mensonge, mais « d’une information insuffisamment vérifiée et plutôt imprécise ».
À l’heure où Rabat s’apprête à annoncer une décision budgétaire concernant le Nigeria-Maroc Gas Pipeline (NMGP), Alger entend réactiver les réunions tripartites avec Niamey et Abuja autour de son propre mégachantier gazier.
Le ministère algérien des Affaires étrangères a décidé d’imposer un visa d’entrée aux ressortissants marocains, accusés de « trafic de drogue » et d’ « espionnage ». Surprenante, cette mesure est toutefois loin d’être une première dans l’histoire des relations entre les deux pays.
Nommé ce mercredi 25 septembre en remplacement du général-major M’henna Djebbar à la tête de la DGDSE, le général de 47 ans, fils d’une figure de la révolution algérienne, est un pur produit de la maison. Passé par Berlin et Paris, il cultive une image de discrétion parfaitement adaptée à ses fonctions.
L’État algérien a décidé de déposer une plainte à Paris contre l’eurodéputée d’extrême droite pour propagation de fausses informations sur le montant des aides au développement accordées par la France à l’Algérie.
Huit des seize clubs qui composent la Ligue 1 algérienne sont détenus par de grosses sociétés, la plupart étatiques, et disposent donc de moyens conséquents. Pour davantage d’équité, de nombreux acteurs du football local voudraient que tous les clubs bénéficient d’une assise financière équivalente et en appellent à l’État.
Officiellement mort par suicide, Larbi Ben M’Hidi, chef de la zone couvrant la capitale au moment de la bataille d’Alger, a été détenu pendant neuf jours avant d’être pendu dans la nuit du 3 au 4 mars 1957. Cinq historiens de la commission qui travaille sur la mémoire de la colonisation française en Algérie, reçus à Élysée, ont détaillé les circonstances de sa mort au président de la République, en vue d’une reconnaissance officielle du rôle de la France.
Figure de l’entourage de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, l’ancien ministre qui réside dans le sud de la France a été condamné à de lourdes peines en Algérie. Ses avocats mettent en avant la sévérité des sentences pour demander le refus de son extradition.
Le gouvernement algérien vient de signer, via son ambassadeur à Washington, un contrat de lobbying avec une firme américaine. Une pratique classique dans la diplomatie, à ceci près que l’entreprise retenue entretient de nombreux liens avec Israël. Ce qui ne peut qu’étonner, compte tenu des positions algériennes sur la situation en Palestine.
Dans son nouveau roman, l’écrivain algérien exalte la notion du vivre ensemble, malgré nos différences. Ses réponses aux questions politiques vont dans le même sens.
Alors que la valeur des exportations hors pétrole avoisinait les 5 milliards de dollars en 2023, contre 13 milliards ciblés initialement, le chef d’État s’est fixé de nouveaux objectifs… encore plus ambitieux.
Officiellement proclamé vainqueur de la présidentielle avec 84,3 % des suffrages exprimés – et non plus 95 % comme initialement annoncé –, le président a été investi pour un second quinquennat ce 17 septembre à Alger. Mais beaucoup commentent encore la fluctuation du nombre de votants et de suffrages exprimés.
LE DÉCRYPTAGE DE JA – Fabriquée en Algérie, la crème noisette au goût de Kinder Bueno a connu un succès fulgurant en France. Pourtant, elle est désormais interdite à l’importation en Union européenne.
L’Algérien Skander Djamil Athmani (32 ans), qui souffre d’un problème de vue, ne s’est pas contenté de conserver son titre paralympique sur 400 m T13. Il a également remporté la médaille d’or sur 100 m T13, qui lui avait échappé il y a trois ans à Tokyo. Le Constantinois en avait fait un objectif presque obsessionnel.
Mais qui donc a inventé le zellige ? Situés dans le « creuset d’échanges très ancien » de la Méditerranée, les trois pays d’Afrique du Nord se disputent la paternité du carreau de faïence coloré, sans qu’aucun vainqueur n’émerge.
La Cour constitutionnelle a confirmé samedi 14 septembre la réélection du président sortant, avec 84,3 % des voix sur la base de résultats définitifs, au lieu des près de 95 % annoncés initialement. Le taux de participation et les scores des deux autres candidats ont également été revus.
Changement climatique et touristes indélicats menacent la faune et les immenses richesses du parc du Tassili, dont des peintures rupestres qui remontent au néolithique.
Les deux candidats qui se présentaient face au président sortant, Abdelmadjid Tebboune, ont déposé, mardi 10 septembre, des recours auprès de la Cour constitutionnelle, contestant les résultats provisoires du scrutin.
Entre la construction d’une nouvelle installation pétrochimique et la diversification des marchés d’exportation, le géant algérien des hydrocarbures veut maintenir sa dynamique d’ouverture.
Dimanche 8 septembre au soir, les trois candidats en lice à la présidentielle algérienne, y compris le président réélu, ont remis en cause les chiffres de participation annoncés par l’Autorité nationale indépendante des élections. Les premières données disponibles laissent à penser qu’environ 23 % des électeurs se sont déplacés.
Sans surprise, le président sortant est reconduit à la tête de l’État algérien, avec 94,65 % des suffrages. Le faible taux de participation tempère toutefois ce score triomphal.
Le taux de participation, inférieur à 50 %, était le principal enjeu de cette élection dont le président sortant, Abdelmadjid Tebboune, devrait sortir vainqueur.
Ce samedi 7 septembre, les Algériens sont appelés aux urnes pour élire leur président. Un scrutin sous contrôle et sans grand suspense : depuis le 21 mars et la décision d’Abdelmadjid Tebboune d’avancer la date de l’élection, la seule issue semble être la reconduction du chef de l’État sortant.
Entre les accusations de déstabilisation, le soutien aux indépendantistes sahraouis et les théories du complot qui imputent à Rabat les incendies de 2021 en Kabylie, le président algérien, candidat à sa propre succession, n’a pas manqué une occasion d’incriminer le Maroc durant sa campagne électorale. Un argumentaire également utilisé par ses deux adversaires, Youssef Aouchiche et Abdelaali Hassani Cherif.
Si la réélection d’Abdelmajid Tebboune à la présidence, le 7 septembre, ne fait aucun doute, le pouvoir algérien craint toutefois un taux de participation qui, s’il s’avérait trop bas, nuirait à la crédibilité du scrutin. Les scouts musulmans, qui soutiennent le chef de l’État, ont donc décidé de s’impliquer. Histoire d’un mouvement marqué par son patriotisme.
Perspectives économiques, réformes de l’État social, dépendance au pétrole… À la veille de l’élection présidentielle algérienne du 7 septembre, la chercheuse associée au CNRS Fatiha Talahite dépeint, sans concession, un pays à la croisée des chemins.
Alors que les Algériens sont appelés aux urnes le 7 septembre, le social est, comme de coutume, au cœur de la campagne. Mais d’autres réformes, plus profondes, pourraient faire entrer le pays dans une autre dimension.
Au cours des trois derniers mois, des milliers d’Algériens ont rallié les côtes espagnoles par bateau. Devenue une industrie, l’immigration clandestine génère des dizaines de millions d’euros par an.
LE MATCH – Les frappes aériennes menées par Bamako autour de la commune frontalière de Tinzawaten, dans le cadre du conflit qui oppose l’armée malienne aux rebelles du Nord, ont vivement fait réagir Alger.