Le 17 octobre au soir, les habitants du petit village de Tighzert, dans les montagnes de Kabylie, ont exulté devant leur télévision en voyant Karim Benzema recevoir le Ballon d’or. Et n’attendent plus qu’une chose : une visite de « leur » star mondiale.
Selon les informations de Jeune Afrique, l’ancien homme d’affaires et ex-président du Forum des chefs d’entreprises est ouvert aux discussions avec les autorités à propos de ses biens à l’étranger.
Arrêté il y a plus d’un an en raison de son appartenance présumée au MAK, le mouvement autonomiste kabyle qualifié de terroriste par Alger, le journaliste a été libéré à l’issue de son procès. Un possible signe d’apaisement de la part des autorités, alors que des dizaines d’autres personnes accusées de faits comparables attendent toujours d’être jugées.
La société de VTC vient d’annoncer sur les réseaux sociaux son arrivée prochaine en Algérie. Après le Cameroun et le Sénégal en 2021, le géant russe continue son expansion sur le continent.
À deux semaines du sommet de la Ligue arabe organisé à Alger les 1er et 2 novembre, les préparatifs battent leur plein afin que rien ne soit laissé au hasard. Si elle n’est toujours pas officiellement annoncée, la présence du roi du Maroc Mohammed VI reste d’actualité et a été confirmée aujourd’hui à Alger par des sources du Golfe.
Alors que de nombreux produits de base, en particulier alimentaires, manquent depuis déjà plusieurs mois, les autorités ont déclaré la guerre aux contrebandiers, accusés de provoquer le phénomène ou du moins de l’amplifier. Les arrestations se multiplient.
Un accord a été trouvé entre le ministère marocain de la Culture et l’équipementier allemand Adidas à propos du zellige figurant sur les maillots de la sélection algérienne de football. Ces derniers seront-ils pour autant retirés, comme l’avait demandé Rabat ?
Souvent évoquée mais jamais véritablement mise en place, l’idée d’un impôt spécifique sur les plus hauts patrimoines a resurgi en Algérie à la faveur du Hirak. Le président parle même d’une taxation dès 2023.
Forts de leurs 65 sièges de députés, les islamistes du Mouvement pour la société et la paix espéraient rallier d’autres partis pour voter la censure du gouvernement Benabderrahmane. Mal préparée, l’opération s’est soldée par un échec.
Si rien de concret n’a été annoncé lors de la venue à Alger d’Élisabeth Borne et de ses ministres sur l’épineux dossier des visas, la prochaine visite à Paris – à une date qui reste à déterminer – du ministre algérien de l’Intérieur, Brahim Merad, devrait permettre des avancées en la matière.
« Densifier » la relation, montrer à quel point les échanges sont redevenus naturels et fluides, concrétiser les intentions annoncées lors du voyage d’Emmanuel Macron en août. Si le voyage de la Première ministre française à Alger est placé sous le signe des accords économiques, les sujets politiques ne sont jamais bien loin.
La Première ministre française Élisabeth Borne a entamé dimanche 9 octobre une visite de deux jours en Algérie pour donner « une impulsion nouvelle » et concrète à la réconciliation amorcée en août par Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron.
En durcissant sa politique de visas avec les citoyens du Maghreb, Paris aura parachevé un lent processus de perte d’influence dans la région, qu’Emmanuel Macron cherche maintenant à enrayer. Si ses efforts semblent porter leurs fruits avec l’Algérie, il reste beaucoup à faire avec la Tunisie et, surtout, le Maroc.
Connue pour ses innombrables dérapages racistes, visant en particulier ses compatriotes kabyles mais aussi les réfugiés subsahariens, l’ancienne députée du Parti de l’équité et de la proclamation était jugée le 5 octobre. Peine requise : deux ans de prison.
La Cour d’appel d’Alger a confirmé le jugement en première instance condamnant le frère et ex-conseiller de l’ancien président à huit ans de prison, tout en levant la saisie de ses biens. Sa défense annonce un pourvoi en cassation.
Après la visite de trois jours d’Emmanuel Macron à Alger et Oran, Français et Algériens ambitionnent de refonder leurs relations autour de trois questions aussi sensibles qu’essentielles : la mémoire, la mobilité et la sécurité.
Consciente du recul de son influence, la France a réactivé sa politique maghrébine, notamment via la visite d’Emmanuel Macron à Alger fin août. Mais, dans un contexte de grandes tensions régionales, Paris navigue en eaux troubles.
La représentante républicaine Lisa McClain exige des sanctions contre l’Algérie pour un prétendu contrat d’armes russes de 7 milliards de dollars conclu en 2021. Une information non vérifiée, qui lui a pourtant permis de rallier 27 autres parlementaires.
Fragilisée par des interruptions partielles de livraison de gaz russe, l’entreprise publique annonce avoir déjà révisé ses prix et ses volumes avec six de ses partenaires.
Accusé de corruption, associé au scandale de la banque Khalifa, condamné à une peine de prison avant d’être acquitté, le nouveau ministre revient de loin. Production locale et disponibilité des vaccins et des médicaments sont ses priorités.
Rabat somme l’équipementier allemand de retirer sa nouvelle collection de maillots d’échauffement de l’équipe nationale algérienne de football. Explications.
En interdisant à la justice d’enquêter en se basant sur de tels courriers, le président algérien dit vouloir rompre avec une dérive qui a coûté leur place à plusieurs responsables et fonctionnaires, pourtant innocents.
Le président Tebboune donne son feu vert au démarrage d’une usine de production d’huile du groupe privé Cevital. Le projet vise à dégager 2,2 milliards de dollars de chiffre d’affaires, dont 750 millions à l’exportation.
Le ministre de la Justice algérien Abderrachid Tebbi a remis au ministre des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita, l’invitation officielle du président Abdelmadjid Tebboune au prochain sommet de la Ligue arabe.
À quelques semaines du sommet de la Ligue arabe à Alger, les États membres peinent à s’accorder sur une série de dossiers brûlants. Une mésentente en partie liée à la constitution, autour du Rabat et d’Alger, de deux axes antagonistes à cheval entre l’Afrique et le Moyen-Orient.
La littérature peut-elle nuire ? C’est l’une des questions qui traversent le cinquième roman de Kaouther Adimi, « Au vent mauvais », qui se déroule sur fond d’histoire de l’Algérie au XXe siècle.
Un clip de la star internationale DJ Snake et une visite d’Emmanuel Macron l’ont remis sous les feux des projecteurs. Rencontre avec Boualem Benhaoua, fondateur du mythique label de raï Disco Maghreb.
La Cour d’appel de Paris vient d’opposer un refus aux neuf demandes d’extradition émises par la justice algérienne à l’encontre du blogueur Amir Dz, officiellement poursuivi pour une myriade de chefs d’accusation.