Le président algérien Abdelaziz Bouteflika s’est engagé samedi à ouvrir une « nouvelle page sur la voie des réformes globales », y compris politiques, dans une réponse aux manifestations qui secouent le pays en faveur du changement de régime.
Ils sont jeunes, diplômés et parfois au chômage. Sur Facebook, ils ont lancé un appel à manifester le 19 mars pour protester contre leurs conditions de vie. Et pour faire taire les médisances à leur encontre, ils ont choisi d’apparaître au grand jour dans une vidéo mise en ligne ce jeudi 17 mars.
Lors d’un entretien avec le roi du Maroc Mohammed VI, le Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi a insisté sur la nécessaire relance de l’UMA. Un déblocage qui passe, selon lui, par la résolution du problème du Sahara occidental.
Béji Caïd Essebsi a entamé mardi une tournée au Maghreb. En Algérie, il a rencontré le président Abdelaziz Bouteflika et le Premier ministre Ahmed Ouyahia, et a assuré ses voisins de sa volonté de resserrer les liens avec « les peuples frères », au lendemain de la révolution en Tunisie.
Si Ben Ali et Moubarak ont dû jeter l’éponge d’abord sous la pression de la rue, les réseaux sociaux en ligne ont joué un rôle clé dans la mobilisation des peuples et l’exportation de la révolution. Voyage au cœur d’une cyber-résistance aussi insaisissable qu’unitaire.
Les deux principaux « réseaux sociaux » de la planète ont un ancêtre commun, les « blogs », ces journaux personnels mais publics dans lesquels l’internaute peut aisément répondre à l’auteur via les commentaires.
L’Italie a refusé l’entrée dans ses eaux territoriales à un ferry affrété par le Maroc pour rapatrier ses ressortissants en Libye. Le commandement du navire avait demandé l’autorisation d’entrer dans un port pour faire le plein de carburant.
Le groupe Canal Plus jette l’éponge et a décidé d’interrompre ses offres à destination du Maghreb. Les raisons de cet échec commercial : la fraude et la concurrence.
Le Marocain Mbark Boussoufa part en Tchétchénie, le Français Jules Accorsi reste en Centrafrique, Abdelhakim Serrar revient à la tête de l’ES Sétif… Voici les derniers évènements les plus marquants de l’actualité du football africain.
Ali Haddad, le richissime président de l’USM Alger a choisi Hervé Renard, l’ancien sélectionneur de la Zambie et de l’Angola, pour entraîner l’un des clubs les plus populaires d’Algérie. Le Français explique à jeuneafrique.com pourquoi il a été séduit par le projet de son ambitieux patron.
Depuis juillet 2009, le Franco-Algérien est le sélectionneur des Fursan, l’équipe nationale palestinienne de football, qui dispute, le 9 mars, son premier match officiel à domicile.
Un cortège de plusieurs milliers de gardes communaux – supplétifs ruraux de la gendarmerie – ont réussi à forcer les cordons de sécurité des forces de l’ordre à Alger pour manifester devant le siège de l’Assemblée nationale. Leurs revendications sont exclusivement sociales.
Le film « Pégase », du Marocain Mohamed Mouftakir, a remporté samedi soir l’Etalon d’or de Yennenga, plus haute récompense du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), le grand rendez-vous du cinéma africain.
Le rendez vous de l’opposition samedi à Alger en trois endroits pour marcher en faveur d’un changement du système a une nouvelle fois tourné court, les manifestants se retrouvant bloqués par la police et des militants agressifs favorables au pouvoir.
Comme il s’y était engagé, la veille, en Conseil des ministres, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a, le 23 février, signé un décret abrogeant l’état d’urgence en vigueur depuis le… 9 février 1992. À l’époque, la mesure avait été présentée comme très provisoire. Elle a donc duré près de vingt ans.
Deux partis algériens d’opposition ont boycotté l’ouverture de la session parlementaire, mercredi. Parmi eux, le RCD a appelé à de nouvelles marches à Alger samedi pour tenter de prouver que la levée de l’état d’urgence « n’est pas effective ».
Les restrictions de pêche provoquent la colère d’Alger. Mais, calculées selon les prises de l’année précédente, elles révèlent surtout un secteur au point mort.
Des pays africains aujourd’hui déficitaires pourraient devenir, d’ici à quelques années, exportateurs. C’est la conséquence de la flambée des cours : les investissements affluent et les plantations s’étendent.
Report de la CAN des moins de 20 ans prévue en Libye, ajournement du championnat tunisien et demande de renvoi par l’Égypte de son match contre l’Afrique du Sud en éliminatoires pour la CAN 2012. Autant de preuves que les révolutions en Afrique du Nord ont des répercussions sur le déroulement des compétitions de football.
Les réactions au « discours » d’Abdelaziz Bouteflika – qu’il n’a pas prononcé lui-même – sont dans l’ensemble négatives. On reproche au président sa distance par rapport aux préoccupations sociales des Algériens, son manque d’engagement concret contre la corruption et l’absence de perspective démocratique.
Officielle depuis jeudi 24 février, la levée de l’état d’urgence semble laisser beaucoup d’Algériens indifférents. Les manifestations ne sont toujours pas autorisées à Alger, les libertés politiques ne sont pas étendues, la corruption est toujours aussi importante et le rôle de l’armée dans la vie quotidienne et la lutte antiterroriste ne change pas… La mesure suffira-t-elle à dissiper le vent de contestation qui souffle en Algérie ?
Il n’est pas question d’autoriser la création de nouvelles formations politiques en Algérie pour le moment, a fait savoir le ministre de l’Intérieur Dahou Ould Kablia, alors que pas moins de cinq projets de nouveaux partis ont vu le jour.
Les plus prudents misaient sur une finale du Chan entre le Soudan, le pays organisateur, et l’Algérie. Finalement, ce sont la Tunisie et l’Angola qui s’affronteront vendredi (20 h 30) au Al Merreikh Stadium, à Omdurman.
La levée de l’état d’urgence en Algérie n’est plus qu’une question d’heures. Mais de nombreux points restent en suspens quant à l’application de cette décision et les mesures d’ouverture politique promises par le président Abdelaziz Bouteflika.