Après l’échec de la marche du 22 janvier, le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Saïd Sadi, a dû rectifier le tir. Et amorcer un rapprochement avec la société civile et les syndicats.
L’Algérien Abdelhak Benchikha s’apprête à vivre des mois intenses. Le sélectionneur des Fennecs rejoindra d’abord au Soudan l’équipe A’ qui va participer au Chan (4-25 février). Puis viendront les deux matchs face au Maroc, en mars et juin, pour les qualifications de la CAN 2012. Détendu et prolixe, Benchikha (47 ans) a longuement répondu aux questions de jeuneafrique.com.
Cherche personnalité brillante, consensuelle et habile pour mission (presque) impossible… Tel est l’appel à candidature que devrait lancer très vite la coprésidence franco-égyptienne de l’Union pour la Méditerranée (UPM), après la démission, le 26 janvier, de son secrétaire général, Ahmad Massa’deh, tout juste un an après son entrée en fonction.
Libertés confisquées, régimes autocratiques, chômage des jeunes… Au nord et au sud du Sahara, les ingrédients d’un soulèvement populaire sont souvent réunis, même s’il faut se garder des analogies hâtives.
WikiLeaks a publié des télégrammes émanant de l’ambassade américaine à Alger. Ils sont datés de 2009, peu après la réélection d’Abdelaziz Bouteflika, et laissent penser que le scrutin a été « truqué ».
Après Karim Bendim, c’est au tour de Mohcin Bouterfif de succomber à ses brûlures après avoir tenté de se suicider par le feu. Une vague d’immolations qui a déjà fait huit victimes depuis le 12 janvier.
Un Algérien de 35 ans est décédé samedi soir de ses brûlures, après s’être immolé par le feu mardi dernier dans le centre de Dellys (est de l’Algérie). Il est le premier mort de tentatives de suicide par immolation qui touchent le pays depuis le début de la révolution chez le voisin tunisien.
Karim Bendine, qui s’était immolé par le feu à Dellys, en Algérie, est décédé à l’hôpital des suites de ses blessures. Une vague de tentatives de suicide par immolation s’est produite ces dernières semaines en Algérie.
Al-Qaïda au Maghreb islamique a dispersé les sept otages – cinq Français et deux Africains – qu’il détenait dans le nord du Mali depuis septembre dernier.
En Algérie, où des émeutes ont eu lieu début janvier en signe de protestation contre la vie chère, une manifestation interdite a été réprimée par les autorités samedi.
Début janvier, alors que l’onde de choc tunisienne gagnait l’Algérie, des émeutes ont éclaté à travers le pays. Le président est resté silencieux mais le pouvoir a donné des gages sur les terrains économique et social.
Si tout a commencé à Sidi Bouzid, en Tunisie, la vague de mécontentement a également touché le pays voisin. Notamment le quartier de Bab el-Oued à Alger. Le pouvoir a rapidement réagi.
La jeunesse algérienne en colère continue de se mobiliser, encouragée par l’ « exemple » du voisin tunisien. Les autorités craignent un embrasement et tentent d’enrayer les motifs de mécontentement.
Le Maroc résistera-t-il à l’onde de choc qui secoue le Maghreb après la révolution tunisienne ? Si les mouvements sociaux sont une réalité depuis longtemps dans le royaume, il ne dépend que des autorités de prévenir d’éventuels troubles.
Arrêté au cours des émeutes de début janvier à Alger, l’ancien numéro 2 du Front islamique du salut, Ali Belhadj, a été inculpé pour « atteinte à la sécurité de l’État » et « incitation à la rébellion armée ».
Deux nouveaux cas de tentative de suicide par le feu ont eu lieu en Égypte mardi. Le même jour, selon la presse algérienne, un jeune homme aurait aussi tenté de mettre fin à ses jours de la même manière. Après la révolution tunisienne, partie d’un geste de ce type, les pays arabes devront se pencher sur ses répercussions dans leurs sociétés lors d’un sommet à Charm el-Cheikh mercredi.
Notoriété, aptitude à peser sur le jeu diplomatique, poids économique, rayonnement moral ou culturel… « Jeune Afrique » désigne les hommes et femmes politiques les plus influents du continent.
Notoriété, aptitude à peser sur le jeu diplomatique, poids économique, rayonnement moral ou culturel… « Jeune Afrique » désigne les hommes et femmes de la société civile les plus influents du continent.
Notoriété, aptitude à peser sur le jeu diplomatique, poids économique, rayonnement moral ou culturel… « Jeune Afrique » désigne les hommes et femmes de la culture et des médias les plus influents du continent.
Après la polémique soulevée par ses propos, la ministre française des Affaires étrangères affirme qu’ils ont été déformés. Et si elle a proposé son soutien logistique à la police tunisienne lors des récentes émeutes, c’est parce qu’elle « n’avait pas vu venir les événements ».
Après deux années de chute de la demande, Alger, Le Caire, Tripoli et désormais Tunis entendent développer leur potentiel et exporter vers l’Europe et l’Asie. Au risque de se concurrencer.