Le tribunal de Tlemcen a annoncé ce 1er septembre la mise en détention de sept personnes – quatre Marocains et trois Algériens – accusé d’avoir constitué un réseau d’espionnage visant à « porter atteinte » à des institutions algériennes.
Dès l’arrivée des Français en Algérie, au XIXe siècle, les universités parisiennes ont formé des jeunes venus de la rive sud de la Méditerranée, dont de nombreux futurs leaders de l’Algérie indépendante. Une tradition d’accueil et d’échange aujourd’hui dégradée, en raison notamment des positions anti-immigration de la droite française.
C’est un long métrage indien qui ne plaît pas à l’Arabie saoudite et envenime ses relations avec l’Algérie. En cause : la pratique de la kafala, un système oppressif de parrainage des travailleurs immigrés.
Face à la grave pénurie énergétique qui touche le Liban, l’Algérie a décidé de faire un don de 30 000 tonnes de fuel. Incompatible avec les centrales libanaises, celui-ci a été remis en vente par le ministère libanais de l’Énergie et de l’Eau.
Inculpé pour « outrage au président » et « diffusion de fausses informations et d’un discours de haine à travers des publications sur les réseaux sociaux », il attendra son procès sous surveillance étroite.
C’est un procès paradoxal qui se tient à Alger cette semaine : dans le box des accusés, on trouve en effet quatre administrateurs judiciaires nommés par la justice pour gérer les entreprises des anciens oligarques de l’ère Bouteflika. Des administrateurs qui ont profité de leur position pour s’enrichir et n’ont rien fait pour sauver ce qui pouvait l’être.
Les avocats de l’ancienne figure du Hirak, qui subit un encadrement judiciaire strict depuis 2020 et vient de se voir imposer de nouvelles mesures contraignantes, espéraient plaider en appel ce mercredi 28 août, à Koléa, pour un allégement des sanctions frappant leur client. L’audience a été repoussée au 11 septembre.
Énième polémique sur fond de crise diplomatique : au cours de l’émission « Hebdo Show » de la chaîne algérienne AL24, Mehdi Ghezzar, chroniqueur des « Grandes gueules » sur RMC, a violemment attaqué le Maroc, qualifié d’« État voyou » et d’eldorado pour les trafiquants et les pédophiles. Depuis, un appel au boycott de ses entreprises en Île-de-France et de la chaîne française qui l’employait a été lancé.
Cette arrestation a lieu juste avant l’élection présidentielle du 7 septembre, qui voit le président Tebboune briguer un deuxième mandat. Elle intervient aussi alors que les mesures de contrôle imposées à Karim Tabbou, autre figure du Hirak de 2019, viennent d’être renforcées.
Depuis le début de son premier mandat en 2019, le président candidat à sa réélection le 7 septembre a fait de la récupération de l’argent public détourné une priorité. Qu’il met en avant lors de sa campagne électorale même si jusqu’à présent, l’opération a fait chou blanc.
La 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique, organisée ce week-end, a été marquée par une vive altercation entre les délégations algérienne et marocaine. Un incident qui n’est que le dernier d’une déjà longue série, impliquant à chaque fois des représentants de la République arabe sahraouie démocratique.
Le 27 août 1994, toute relation terrestre entre les deux voisins était interrompue. Depuis, la brouille est devenue divorce. Oubliée, la fraternité qui les liait à l’époque de la colonisation. Marocains et Algériens ne se parlent plus, ne se connaissent plus. Irrémédiablement ?
À deux semaines du scrutin présidentiel anticipé du 7 septembre, et alors que la réélection du président sortant, Abdelmadjid Tebboune, ne devrait être qu’une formalité, un spectre hante la campagne : celui d’un taux de participation anémique.
En cette période de vacances et de forte chaleur, les trois candidats à la présidentielle du 7 septembre se sont lancés dans la campagne. Pour les deux adversaires du président sortant, archi favori, il s’agit d’exister et de parvenir à exposer leur programme.
Deuxième président du gouvernement provisoire (après Ferhat Abbas), d’août 1961 à août 1962, Benyoucef Benkhedda est celui qui mena l’Algérie à l’indépendance en négociant fermement avec la France jusqu’à la signature des accords d’Évian. Portrait.
Navires immobilisés par les autorités portuaires françaises ou espagnoles, traversées annulées… Depuis le début de l’été, la filiale commerciale de l’entreprise nationale de transport maritime de voyageurs enchaîne les dysfonctionnements.
Lors d’un meeting dans le cadre de la campagne présidentielle algérienne le 18 août, le président-candidat Abdelmadjid Tebboune a laissé planer une ambiance belliqueuse à l’égard d’Israël pour des raisons électoralistes.
Le 18 août, les douaniers français de l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle ont saisi l’équivalent de 2,4 millions d’euros sur deux voyageurs algériens en partance vers la Turquie. Les deux hommes, qui se disent commerçants, sont soupçonnés de blanchiment d’argent.
Abdelmadjid Tebboune, Youcef Aouchiche et Abdelaali Hassani Cherif. Trois hommes à l’affiche de la présidentielle du 7 septembre, trois programmes. Mais tous confrontés aux mêmes problèmes : une jeunesse désillusionnée, une crise économique et sociale, une nation en quête de liberté. Comment comptent-ils les résoudre ?
En Algérie, au Maroc et en Tunisie, certains clubs professionnels pratiquent une politique salariale qu’ils ont du mal à assumer, faute de recettes suffisantes. Pour beaucoup d’entre eux, les difficultés économiques ne sont jamais loin.
La campagne pour l’élection présidentielle algérienne est officiellement ouverte depuis le 15 août. Face aux grands moyens du favori, le sortant Abdelmadjid Tebboune, ses deux challengers, Abdelali Hassani Cherif et Youcef Aouchiche, ont opté pour la proximité et tiennent leurs premiers meetings à Alger et Blida. Mais, pour eux, le défi semble difficile à surmonter.
Championne olympique, la boxeuse algérienne a mandaté un avocat à Paris pour déposer une plainte pour harcèlement et haine en ligne, dont elle a fait l’objet au cours des JO 2024. Sont notamment visés Donald Trump, Elon Musk, ainsi que l’écrivaine britannique J.K. Rowling.
Un hôtel à Boumerdès qui appartenait à Ali Haddad, des usines des frères Kouninef… Depuis le début d’août, l’État algérien prend possession de biens saisis aux hommes d’affaires détenus dans le cadre d’affaires de corruption survenues sous la présidence de Bouteflika.
Les médaillés olympiques algériens, dont la boxeuse Imane Khelif et la gymnaste franco-algérienne Kaylia Nemour, ont été reçus en grandes pompes par le ministre de la Jeunesse et des Sports après avoir été chaleureusement accueillis par des dizaines de supporteurs à l’aéroport d’Alger, le 12 août.
Le leader du parti islamiste El-Bina, Abdelkader Bengrina, laisse entendre que le président sortant obtiendra un score brejnévien lors du scrutin du 7 septembre. Mais les autorités redoutent un fort taux d’abstention.
Plus de 800 pompiers, 187 véhicules d’intervention et sept avions ont été mobilisés pour combattre les feux qui ont consumé des oliveraies et des plantations de figuiers et détruit des poulaillers, des ruches et quelques habitations.
La boxeuse algérienne Imane Khelif, médaillée d’or aux JO de Paris, a déposé plainte à Paris pour cyberharcèlement aggravé après avoir été victime d’une polémique sur son genre, a annoncé samedi son avocat Me Nabil Boudi dans un communiqué.
C’est sa meilleure réponse aux polémiques. La boxeuse a offert une deuxième médaille d’or à l’Algérie. Près de Tiaret, tout le village de la championne était devant cette finale forte en émotions. Reportage.
Avec la reprise des opérations du géant sur le block pétrolier de Kafra, l’Algérie tente de revenir sur le devant de la scène dans la bataille d’influence que le pays mène contre son rival marocain au Sahel.