Plusieurs fois ambassadeur, grand connaisseur du continent africain, l’ancien chef de la diplomatie est de retour avec sa nomination comme ministre des Affaires étrangères dans le nouveau gouvernement du président Tebboune.
La présidence algérienne a annoncé la composition du nouveau gouvernement, avec quelques surprises de taille, malgré le maintien de nombreux ministres à leur poste.
Perturbé par les mesures drastiques des autorités pour favoriser un essor industriel, le marché s’est réduit comme peau de chagrin, au grand dam des concessionnaires, des constructeurs et des consommateurs.
Dans un contexte d’incertitude politique, le ministre des Énergies renouvelables, Chems Eddine Chitour, et le patron de Sonelgaz, Chahar Boulakhras, croisent le fer pour s’imposer comme pilote des futurs projets « verts ».
Les résultats des législatives ne devraient pas bouleverser la composition de l’équipe gouvernementale et laissent au président une certaine latitude dans ses choix. Quels sont les ministres qui devraient rester en place ?
Cinq ans après le dépôt en 2016 d’une plainte pour « assassinat et tentative d’assassinat » visant Hassan Hattab, ancien émir du GIA qui avait revendiqué la mort du chanteur kabyle, l’instruction autour du meurtre de Matoub Lounès n’a pas bougé d’un iota.
L’interception de près d’une demi-tonne de cocaïne au large d’Oran fin juin rappelle d’autres affaires de saisies de stupéfiants dans la région. Dont celle mettant en cause Kamel Chikhi, alias « le boucher ».
Alors que le Hirak marque le pas, le site parodique qui l’a accompagné va-t-il lui survivre ? Son fondateur, Nazim Baya, raconte la genèse du projet El Manchar, ses peurs face à la répression et sa vision de l’avenir.
Dans son nouveau film, « Sœurs », la réalisatrice et femme politique interroge en profondeur les relations complexes entre l’Algérie et la France, à travers ceux qui les vivent dans leur chair. Entretien avec Yamina Benguigui.
Alors que le chef de l’État affirmait vouloir solder les années Bouteflika, la répression des opposants atteint des niveaux jamais observés sous la présidence précédente.
Ancien ministre du Commerce sous Bouteflika, Noureddine Boukrouh est un redoutable polémiste. À l’étranger où il s’est installé pour fuir les menaces, l’homme s’exprime régulièrement sur l’actualité de son pays. Dans sa dernière tribune, il qualifie le président Tebboune de « fou ». Portrait.
Pour endiguer la triche au baccalauréat dont les épreuves s’achèvent, les autorités algériennes n’y sont pas allées avec le dos de la cuillère répressive. Des mesures que certains jugent trop radicales…
Le 19 juin, une chaîne libyenne pro-Haftar annonçait la prise d’un poste-frontière avec l’Algérie. Sur le terrain pourtant, rien de tel n’est constaté.
Installée au bord de la route reliant Alger à la frontière du Niger, Malika recueille dans son café les confidences des voyageurs. Un documentaire subtil de Hassen Ferhani qui rappelle le mythique « Bagdad Café ».
L’ancien parti unique a obtenu une majorité relative à la chambre basse du Parlement avec 105 députés élus aux législatives. Une surprise dans la mesure où le FLN est décrié pour sa compromission avec le régime de Bouteflika.
Lors de déclarations récentes sur la Libye et le Mali, le président a instillé, par petites touches, l’idée que les forces algériennes pourraient désormais intervenir hors des frontières du pays.
Le patron de l’armée algérienne s’est discrètement rendu dans la capitale française pour discuter de la nouvelle donne sécuritaire au Sahel, après l’annonce de la fin de l’opération Barkhane.
Les Algériens ont voté samedi pour choisir leurs députés lors d’élections législatives anticipées, un scrutin rejeté par le mouvement contestataire du Hirak et une partie de l’opposition, et marqué par une très forte abstention.
Les Algériens se rendent aux urnes samedi pour des élections législatives anticipées rejetées par le mouvement contestataire du Hirak et une partie de l’opposition, sur fond de répression tous azimuts.
Le mot d’ordre du scrutin législatif est martelé depuis plusieurs semaines : la nouveauté ! Le rendez-vous électoral du 12 juin 2021 permettra-t-il réellement de tourner la page des anciennes pratiques du pouvoir ? Éléments de réponse.
Stanislas Frenkiel, auteur de « Le Football des immigrés : France-Algérie, l’histoire en partage », revient dans son livre sur les Algériens qui ont joué en France à partir de 1930. Une autre façon d’aborder les relations entre les deux pays.
Le président Tebboune affirme ne chercher l’appui d’aucune entité partisane. Des listes indépendantes se sont pourtant structurées autour de son projet de réforme institutionnelle, dans la perspective du scrutin législatif du 12 juin 2021.
Hommes d’affaires très proches de Saïd Bouteflika, les trois frères Kouninef sont définitivement condamnés à de lourdes peines de prison pour « trafic d’influence », « blanchiment d’argent », « perception d’indus avantages » et « financement occulte de la campagne électorale ».
Plusieurs films reviennent sur le conflit colonial qui ne semble pas s’être achevé en 1962. Parmi eux, « Des Hommes », de Lucas Belvaux, explore les traumas profonds liés à cette période et toujours présents dans le corps social.