Quinze ans de prison ferme et une amende de 8 millions de dinars : le verdict est tombé ce mercredi contre le général Abdelghani Hamel, poursuivi pour « blanchiment d’argent, incitation de fonctionnaires pour l’obtention d’indus avantages, non-déclaration de patrimoine et enrichissement illicite ». Son épouse et ses enfants écopent aussi de lourdes peines.
Alors que l’Algérie enregistre officiellement 511 cas de Covid-19 et 31 décès, les initiatives citoyennes se multiplient pour venir en aide aux professionnels de santé.
Si la cour d’appel d’Alger a confirmé, le 25 mars, les peines de prison d’Hassen Arboui et Mohamed Bairi, deux ex-patrons de l’industrie automobile algérienne, ces condamnations pénales ne résolvent pas le problème d’une filière automobile en panne sèche.
Confrontée à la chute des cours du pétrole et à l’épidémie de coronavirus, la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach, qui emploie plus de 200 000 personnes, s’est placée en alerte maximale pour faire face à cette conjoncture délicate.
Dans « Écorces », son premier roman, Hajar Bali retrace un siècle d’histoire algérienne à travers les non-dits d’une famille rattrapée par ses silences.
À l’effondrement des cours du pétrole et à la pandémie de coronavirus vient s’ajouter un inquiétant épisode de sécheresse. Déjà tangibles, les répercussions sur l’économie nationale s’annoncent désastreuses.
Entre confinement obligatoire et limitation des rassemblements pour raisons sanitaires, le temps politique s’est figé au Maghreb. Les institutions tentent de s’adapter à ces changements, non sans difficulté.
Tribunaux à l’arrêt, prisons sécurisées, visites suspendues… Alors que de nombreux procès anti-corruption sont programmés dans les jours à venir, la pandémie de Covid-19 contraint les autorités à revoir le fonctionnement de la justice algérienne.
Pour la première fois depuis le 22 février 2019, les rues d’Alger étaient vides ce vendredi : le coronavirus a eu raison, au moins temporairement, des marches hebdomadaires du mouvement de contestation algérien.
En première ligne dans la lutte contre le Covid-19, les professionnels de santé alertent les autorités algériennes sur leurs conditions de travail. Ils soulignent notamment le manque de matériel de protection, qui les expose fortement au virus.
Pour lutter contre la propagation du Covid-19, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a annoncé, dans un discours prononcé à la télévision mardi 17 mars, l’interdiction de toutes les marches. Une décision qui divise les militants du Hirak, qui y voient une volonté du pouvoir de mettre fin au mouvement de contestation.
Fermeture des mosquées, importation de plusieurs millions de dollars de matériel… les pouvoirs publics ont pris plusieurs mesures ces derniers jours pour limiter la propagation du Covid-19 en Algérie. Une stratégie qui se heurte à un climat de défiance entre la population et les autorités.
Deux anciens Premiers ministres, Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, appellent la justice à convoquer l’ex-raïs pour l’entendre sur des affaires de corruption où sa responsabilité serait, selon eux, pleinement engagée.
Poursuivi pour atteinte à l’intégrité du territoire et incitation à un attroupement non armé, le coordinateur de l’Union démocratique et sociale Karim Tabbou vient d’être condamné à un an de prison, dont six mois ferme.
Sur fond de ralentissement du secteur de l’électroménager, le gouvernement algérien exige plus de valeur ajoutée locale et durcit le régime d’exemptions fiscales et douanières.
Depuis qu’elle a pris la direction d’Emirates Algérie en 2015, Maya Zouggar a procédé à un véritable de tour de force, faisant doubler le nombre de passagers et croître le chiffre d’affaires de la compagnie de 70 %. Portrait.
L’Algérie et l’Espagne ont déclaré mercredi n’avoir aucun désaccord au sujet du tracé de leur frontière maritime en Méditerranée, lors d’une visite de la cheffe de la diplomatie espagnole à Alger.
Réclamée par ses ex-Premiers ministres, Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, au box des accusés dans le cadre de plusieurs affaires de corruption, la comparution de l’ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika permettrait de rétablir la confiance entre la justice et les citoyens. Et de changer, à terme, la pratique politique en Algérie.
Condamné à un an de prison ferme en décembre après avoir participé au Hirak, le militant des droits de l’homme et professeur à l’Université d’Oran Kaddour Chouicha vient d’être relaxé. Un an après le début du soulèvement, son témoignage met en perspective l’évolution de la répression en Algérie.
Le duel entre Belkacem Zeghmati et Issad Mabrouk, les deux hommes forts de l’appareil judiciaire, risque de déstabiliser le ministère de la Justice, particulièrement sensible dans une conjoncture politique confuse.
Avec le mouvement de contestation entamé depuis février 2019, les Algériens ont repris leur destin en main. Mais il faudra de longues années, peut-être une génération, avant qu’ils parviennent à obtenir ce qu’ils réclament, un changement profond et pérenne.
La start-up dédiée aux mobilités (chauffeurs privés, motos et livraisons) vient de signer un partenariat avec Karos, leader dans le covoiturage domicile-travail en France, pour proposer ses services sur le sol algérien. Avant de se lancer vers les marchés tunisien et marocain.
Le procès en appel de plusieurs anciens hauts dirigeants politiques et grands patrons, condamnés pour corruption, s’est ouvert dimanche devant la Cour d’Alger.