Khaled Tebboune a bénéficié de la relaxe dans le cadre des affaires immobilières de Kamel Chikhi, dit « El Bouchi ». Une partie de l’opinion publique dénonce la clémence dont a bénéficié le fils du chef de l’État.
Incarcéré l’an dernier pour avoir critiqué le système, ce vétéran de la guerre d’indépendance a été libéré le 2 janvier. Rencontre avec une légende vivante devenue l’une des figures de proue du Hirak.
Poursuivi pour « trafic d’influence », « corruption » et « perception d’indus cadeaux » dans le cadre des affaires immobilières de Kamel Chikhi, Khaled Tebboune est jugé ce mercredi au tribunal de Sidi M’Hamed.
Les autorités algériennes ont annoncé mardi l’identification d’un premier cas de coronavirus dans le pays. Il s’agit d’un ressortissant italien arrivé à Alger le 17 février.
Pour l’essayiste et ex-journaliste algérien Salah Guemriche, le Hirak a permis de repousser le mur de la peur, qui a tétanisé des générations depuis la guerre d’Indépendance en Algérie. Et si, aujourd’hui, le mouvement s’essouffle un peu, il ne fléchit pas.
Proposé par le président Tebboune, le projet d’exploitation du gaz de schiste est irresponsable et dangereux. Seul un pouvoir politique fort de sa légitimité et de sa crédibilité pourra susciter l’adhésion des Algériens pour engager des réformes audacieuses.
À 83 ans, la militante nationaliste durant la guerre d’Algérie (1954-1962) Louisette Ighilahriz bat le pavé, tous les vendredis, pour réclamer la libération des détenus d’opinion et la fin du système. Portrait.
Manifestations géantes, mobilisation des femmes, démission de Bouteflika, révolte des étudiants… Les photoreporters algérois Louiza Ammi et Samir Sid zooment sur les temps forts du Hirak en Algérie, le mouvement de contestation populaire qui agite le pays depuis le 22 février 2019.
Avec l’ouverture de 17 dessertes supplémentaires vers l’Algérie ainsi que le renforcement des lignes existantes, Air France se pose comme le successeur de fait d’Aigle Azur.
Déclenché il y a un an en Algérie, le Hirak s’interroge sur son avenir. Faut-il saisir la main tendue du pouvoir ou maintenir la pression ? Réponse de quelques-unes de ses figures emblématiques.
Sommet de l’Union africaine, création d’une agence de coopération, pourparlers de paix inter-libyens, zone de libre-échange, partenariats économiques… Le nouveau chef de l’État Abdelmadjid Tebboune entend tourner la page de la trop longue absence de son pays sur la scène continentale.
Le groupe italien reprochait à Alger de ne pas être intervenu dans le litige qui l’opposait à son ancien partenaire, l’opérateur public Algérie Télécom. Mais la Cour d’arbitrage de La Haye lui a donné tort.
Proche de Saïd Bouteflika, le puissant patron d’Ennahar a été placé en détention provisoire dans la nuit de jeudi à vendredi. Sa chaîne de télévision avait mené une campagne anti-Tebboune lors de l’élection présidentielle de décembre 2019.
L’Union sportive de la médina d’Alger (USMA), un des plus grands clubs algériens, détenu depuis 2010 par le groupe d’Ali Haddad, ETRHB, va être racheté par la société Serport. En coulisses, l’État algérien a encouragé l’opération.
Nommée PDG du groupe algérien en remplacement de Mohamed Nouas, cette diplômée des universités de Montréal et de Lille possède plus de vingt ans d’expérience dans le secteur pharmaceutique. Elle-même pharmacienne, elle a dirigé plusieurs sections de Saidal, dont le marketing, les partenariats, l’export et l’assurance qualité.
Saïd Bouteflika, frère et ex-puissant conseiller du président déchu Abdelaziz Bouteflika, et deux anciens patrons du renseignement en Algérie ont vu lundi leurs peines de quinze ans de prison confirmées en appel.
Vingt ans de prison ont été requis par le parquet contre le frère du président déchu Saïd Bouteflika, les deux ex-patrons du renseignement – les généraux « Toufik » et Athmane Tartag -, et Louisa Hanoune, rejugés en appel par le tribunal militaire de Blida depuis le 9 février.
Limogé en avril 2019, l’ancien patron de la puissante Sonatrach Abdelmoumen Ould Kaddour savoure sa retraite entre l’Algérie, la France et les pays du Golfe.
Chercheur au Clingendael Institute de La Haye, le politologue Jalel Harchaoui estime que l’Algérie d’Abdelmajid Tebboune peut jouer un rôle clé dans la résolution du conflit qui déchire son voisin de l’est. Voici ses arguments.
Cinq mois après leur condamnation à 15 ans de prison, le frère du président déchu Saïd Bouteflika, les deux ex-patrons du renseignement, les généraux Toufik et Athmane Tartag, ainsi que Louisa Hanoune seront rejugés en appel le 9 février par le tribunal militaire de Blida. Dans un nouveau contexte politique, ils espèrent être acquittés.
Nouvelle valse de directeurs au sein du groupe pétrolier algérien Sonatrach, qui assure 98 % des recettes en devises du pays. Toufik Hakkar, vice-président business development et marketing de Sonatrach, a été nommé le 5 février PDG de la compagnie pétrolière.
La décision du président Abdelmajid Tebboune d’effectuer un dépôt de garantie de 150 millions de dollars à la Banque centrale tunisienne (BCT) suscite l’incompréhension chez de nombreux Algériens. Dans un contexte où les réserves de change sont en chute libre, ils estiment que le pays a d’autres priorités.
Homme d’expérience, discret, travailleur… Le profil du nouveau chef du gouvernement plaide en sa faveur. Mais entre la situation économique algérienne, le vide du pouvoir laissé par la présidence Bouteflika et le mouvement de contestation populaire (le « Hirak »), la tâche qui lui échoit est colossale. Portrait.
Lors de la visite du président tunisien Kaïs Saïed, en Algérie, la Banque centrale a promis un dépôt de 150 millions de dollars à son homologue de Tunisie. Une aide d’une portée aussi bien politique qu’économique.
Nommé directeur de cabinet du Premier ministre le 29 décembre, Brahim Bouzeboudjène, haut fonctionnaire associé à la lutte anticorruption, fait son grand retour.
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a signé ce mardi un décret graciant 3 471 personnes condamnées, une mesure de clémence qui ne concerne cependant pas les détenus liés au Hirak le mouvement de contestation populaire anti-régime, dont la majorité sont en attente de jugement.