Télétravail, achats sur internet, soutien scolaire en ligne, médecine 2.0… La pandémie de Covid-19 a accéléré la transformation numérique de l’Algérie, où les habitants sont confinés depuis plus d’un mois dans certaines wilayas.
L’ancien ministre algérien des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, a intégré le panel des personnalités africaines chargées par l’Union africaine (UA) de mobiliser des financements internationaux pour aider l’Afrique à faire face aux effets de la pandémie.
Les craintes étaient de voir le coronavirus frapper les camps de réfugiés de Tindouf, en Algérie, où la vie est déjà précaire. Mais ce sont les conséquences économiques de la pandémie qui suscitent désormais l’inquiétude.
Combat contre les fake news, contrôle des médias et des partis… Eclipsées par la lutte contre le coronavirus, les nouvelles dispositions pénales ont été présentées devant un Parlement presque vide, et adoptées sans débat politique.
Écarté en mars 2019, le général-major Mohamed Bouzit, très discret conseiller d’Abdelmadjid Tebboune sur le dossier libyen, reprend les rênes de la Direction de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE).
Après avoir renoncé au poste d’émissaire des Nations unies pour la Libye, le diplomate algérien rebondit au prestigieux Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).
Un document de la justice américaine met en cause l’ex-ministre algérien de l’Énergie, exilé aux États-Unis, dans une affaire de corruption internationale. Et pourrait permettre à la justice algérienne de finalement obtenir son extradition.
Il y a quarante ans, la Kabylie s’enflammait en raison de l’annulation par le pouvoir d’une conférence de l’anthropologue Mouloud Mammeri à l’université de Tizi-Ouzou. Retour sur les jours de révolte qui ont abouti, des années plus tard, à la consécration officielle de la culture et de l’identité berbères.
En Algérie, les tournages sont à l’arrêt en raison des mesures prises pour limiter la propagation du Covid-19. Pour reprendre leurs activités, les producteurs attendent le 19 avril, date de fin hypothétique de la quarantaine – ou une éventuelle dérogation.
La nomination de Larbi Ounoughi à la tête de l’Agence nationale d’édition et de publicité (Anep), dans un contexte tendu entre le pouvoir et une partie des médias algériens, est le prélude à une large réforme du secteur.
Avec 1 914 cas déclarés de coronavirus et 293 morts au 12 avril, l’Algérie est l’un des pays les plus touchés en Afrique. La task force dirigée par le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, multiplie les efforts pour inverser la courbe.
Au Maghreb, si le confinement total a fini par être adopté comme mesure de protection la plus sûre contre la propagation du coronavirus, son respect par une population largement dépendante de l’économie informelle n’est pas chose aisée.
À Alger, l’épidémie due au coronavirus suscite des élans de solidarité chez les responsables politiques, qui ont fait don d’un mois de salaire. Alors que plusieurs chiffres erronés ont circulé, voici ce que perçoivent vraiment les hauts cadres de l’État.
L’ancien ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, devait être nommé en mars dernier envoyé spécial des Nations unies pour la Libye. Mais sa candidature a été bloquée par Washington, avec le soutien de deux capitales arabes. Explications.
Dès le début de la crise sanitaire, les autorités marocaines, tunisiennes et algériennes ont fait le choix de la fermeté pour contrer les fausses informations qui circulent autour de la pandémie de Covid-19.
Le nouveau ministre délégué chargé des start-up porte un projet de loi en faveur des jeunes pousses. Si l’épidémie de Covid-19 chamboule son calendrier, il promet de livrer un texte d’ici à la fin de cette année.
Depuis la détection des premiers cas de coronavirus lors d’un mariage, mi-février, la « ville des roses » est devenue le principal foyer de la pandémie en Algérie.
Les journaux papiers ont quasiment cessé d’être imprimés et de circuler au Maghreb en raison de l’épidémie de Covid-19 qui empêche leur distribution, déplorent de nombreux patrons de presse.
Il y a un an jour pour jour, le 2 avril 2019, Abdelaziz Bouteflika était contraint par l’état-major de l’armée de remettre sa démission. Dans son livre « Bouteflika. L’histoire secrète », notre collaborateur Farid Alilat a enquêté sur ces derniers jours historiques. Récit.
Quinze ans de prison ferme et une amende de 8 millions de dinars : le verdict est tombé ce mercredi contre le général Abdelghani Hamel, poursuivi pour « blanchiment d’argent, incitation de fonctionnaires pour l’obtention d’indus avantages, non-déclaration de patrimoine et enrichissement illicite ». Son épouse et ses enfants écopent aussi de lourdes peines.
Alors que l’Algérie enregistre officiellement 511 cas de Covid-19 et 31 décès, les initiatives citoyennes se multiplient pour venir en aide aux professionnels de santé.
Si la cour d’appel d’Alger a confirmé, le 25 mars, les peines de prison d’Hassen Arboui et Mohamed Bairi, deux ex-patrons de l’industrie automobile algérienne, ces condamnations pénales ne résolvent pas le problème d’une filière automobile en panne sèche.
Confrontée à la chute des cours du pétrole et à l’épidémie de coronavirus, la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach, qui emploie plus de 200 000 personnes, s’est placée en alerte maximale pour faire face à cette conjoncture délicate.
Dans « Écorces », son premier roman, Hajar Bali retrace un siècle d’histoire algérienne à travers les non-dits d’une famille rattrapée par ses silences.
À l’effondrement des cours du pétrole et à la pandémie de coronavirus vient s’ajouter un inquiétant épisode de sécheresse. Déjà tangibles, les répercussions sur l’économie nationale s’annoncent désastreuses.
Entre confinement obligatoire et limitation des rassemblements pour raisons sanitaires, le temps politique s’est figé au Maghreb. Les institutions tentent de s’adapter à ces changements, non sans difficulté.
Tribunaux à l’arrêt, prisons sécurisées, visites suspendues… Alors que de nombreux procès anti-corruption sont programmés dans les jours à venir, la pandémie de Covid-19 contraint les autorités à revoir le fonctionnement de la justice algérienne.