Pour la première fois depuis le 22 février 2019, les rues d’Alger étaient vides ce vendredi : le coronavirus a eu raison, au moins temporairement, des marches hebdomadaires du mouvement de contestation algérien.
En première ligne dans la lutte contre le Covid-19, les professionnels de santé alertent les autorités algériennes sur leurs conditions de travail. Ils soulignent notamment le manque de matériel de protection, qui les expose fortement au virus.
Pour lutter contre la propagation du Covid-19, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a annoncé, dans un discours prononcé à la télévision mardi 17 mars, l’interdiction de toutes les marches. Une décision qui divise les militants du Hirak, qui y voient une volonté du pouvoir de mettre fin au mouvement de contestation.
Fermeture des mosquées, importation de plusieurs millions de dollars de matériel… les pouvoirs publics ont pris plusieurs mesures ces derniers jours pour limiter la propagation du Covid-19 en Algérie. Une stratégie qui se heurte à un climat de défiance entre la population et les autorités.
Deux anciens Premiers ministres, Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, appellent la justice à convoquer l’ex-raïs pour l’entendre sur des affaires de corruption où sa responsabilité serait, selon eux, pleinement engagée.
Poursuivi pour atteinte à l’intégrité du territoire et incitation à un attroupement non armé, le coordinateur de l’Union démocratique et sociale Karim Tabbou vient d’être condamné à un an de prison, dont six mois ferme.
Sur fond de ralentissement du secteur de l’électroménager, le gouvernement algérien exige plus de valeur ajoutée locale et durcit le régime d’exemptions fiscales et douanières.
Depuis qu’elle a pris la direction d’Emirates Algérie en 2015, Maya Zouggar a procédé à un véritable de tour de force, faisant doubler le nombre de passagers et croître le chiffre d’affaires de la compagnie de 70 %. Portrait.
L’Algérie et l’Espagne ont déclaré mercredi n’avoir aucun désaccord au sujet du tracé de leur frontière maritime en Méditerranée, lors d’une visite de la cheffe de la diplomatie espagnole à Alger.
Réclamée par ses ex-Premiers ministres, Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, au box des accusés dans le cadre de plusieurs affaires de corruption, la comparution de l’ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika permettrait de rétablir la confiance entre la justice et les citoyens. Et de changer, à terme, la pratique politique en Algérie.
Condamné à un an de prison ferme en décembre après avoir participé au Hirak, le militant des droits de l’homme et professeur à l’Université d’Oran Kaddour Chouicha vient d’être relaxé. Un an après le début du soulèvement, son témoignage met en perspective l’évolution de la répression en Algérie.
Le duel entre Belkacem Zeghmati et Issad Mabrouk, les deux hommes forts de l’appareil judiciaire, risque de déstabiliser le ministère de la Justice, particulièrement sensible dans une conjoncture politique confuse.
Avec le mouvement de contestation entamé depuis février 2019, les Algériens ont repris leur destin en main. Mais il faudra de longues années, peut-être une génération, avant qu’ils parviennent à obtenir ce qu’ils réclament, un changement profond et pérenne.
La start-up dédiée aux mobilités (chauffeurs privés, motos et livraisons) vient de signer un partenariat avec Karos, leader dans le covoiturage domicile-travail en France, pour proposer ses services sur le sol algérien. Avant de se lancer vers les marchés tunisien et marocain.
Le procès en appel de plusieurs anciens hauts dirigeants politiques et grands patrons, condamnés pour corruption, s’est ouvert dimanche devant la Cour d’Alger.
Khaled Tebboune a bénéficié de la relaxe dans le cadre des affaires immobilières de Kamel Chikhi, dit « El Bouchi ». Une partie de l’opinion publique dénonce la clémence dont a bénéficié le fils du chef de l’État.
Incarcéré l’an dernier pour avoir critiqué le système, ce vétéran de la guerre d’indépendance a été libéré le 2 janvier. Rencontre avec une légende vivante devenue l’une des figures de proue du Hirak.
Poursuivi pour « trafic d’influence », « corruption » et « perception d’indus cadeaux » dans le cadre des affaires immobilières de Kamel Chikhi, Khaled Tebboune est jugé ce mercredi au tribunal de Sidi M’Hamed.
Les autorités algériennes ont annoncé mardi l’identification d’un premier cas de coronavirus dans le pays. Il s’agit d’un ressortissant italien arrivé à Alger le 17 février.
Pour l’essayiste et ex-journaliste algérien Salah Guemriche, le Hirak a permis de repousser le mur de la peur, qui a tétanisé des générations depuis la guerre d’Indépendance en Algérie. Et si, aujourd’hui, le mouvement s’essouffle un peu, il ne fléchit pas.
Proposé par le président Tebboune, le projet d’exploitation du gaz de schiste est irresponsable et dangereux. Seul un pouvoir politique fort de sa légitimité et de sa crédibilité pourra susciter l’adhésion des Algériens pour engager des réformes audacieuses.
À 83 ans, la militante nationaliste durant la guerre d’Algérie (1954-1962) Louisette Ighilahriz bat le pavé, tous les vendredis, pour réclamer la libération des détenus d’opinion et la fin du système. Portrait.
Manifestations géantes, mobilisation des femmes, démission de Bouteflika, révolte des étudiants… Les photoreporters algérois Louiza Ammi et Samir Sid zooment sur les temps forts du Hirak en Algérie, le mouvement de contestation populaire qui agite le pays depuis le 22 février 2019.
Avec l’ouverture de 17 dessertes supplémentaires vers l’Algérie ainsi que le renforcement des lignes existantes, Air France se pose comme le successeur de fait d’Aigle Azur.