Quelque 2 000 étudiants algériens ont défilé dans la capitale Alger pour le 36e mardi consécutif, réitérant leur rejet de la présidentielle du 12 décembre et réclamant la libération des détenus arrêtés en lien avec le mouvement.
Les autorités algériennes ont procédé au cours des derniers mois à la fermeture d’une douzaine de lieux de culte. Pourquoi ? Comment les fidèles concernés le vivent-ils ? Reportage en Kabylie, où se trouvent plusieurs centaines d’entre eux.
L’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), nouvelle instance chargée de superviser le processus électoral en Algérie, a jusqu’à samedi 2 novembre à minuit pour annoncer quelles candidatures – parmi les 22 déposées – seront finalement retenues pour le scrutin présidentiel du 12 décembre. Indiscrétions.
L’ancien Premier ministre d’Abdelaziz Bouteflika a déposé samedi son dossier de candidature à la présidentielle, prévue le 12 décembre et massivement rejetée par la rue.
Construite en 1915 à l’époque coloniale, la prison d’El-Harrach a accueilli dans ses murs plusieurs personnalités, et notamment des figures de la révolution algérienne.
Influenceuse connue pour ses tutoriels beauté sur YouTube et Instagram, Shirine Boutella est actuellement à l’affiche du film « Papicha » de Mounia Meddour, sorti en France le 9 octobre 2019.
À 41 ans, la réalisatrice franco-algérienne signe son premier long-métrage. Projeté en mai au Festival de Cannes et sorti le 9 octobre en France, « Papicha » a déjà été repéré par l’Académie des oscars.
Présenter un candidat, ne pas le faire mais soutenir quand même le processus électoral, ou bien boycotter le scrutin ? Le choix taraude responsables et partis politiques algériens, à quelques jours de la date limite pour le dépôt des candidatures à l’élection présidentielle du 12 décembre.
Sonatrach, la compagnie nationale algérienne, accélère l’évaluation de ses productions d’hydrocarbures de roche-mère. Mais elle devra jongler entre rentabilité et écologie.
Huit mois après les premières manifestations populaires, le pouvoir militaire algérien donne l’impression de tenir bon et entend imposer son élection présidentielle dans un contexte répressif.
Si leurs candidatures se confirment, les électeurs algériens pourraient assister à un duel inédit lors de la présidentielle du 12 décembre : Ali Benflis et Abdelmadjid Tebboune, deux anciens Premiers ministres du chef de l’État déchu, Abdelaziz Bouteflika, s’affronteraient pour pimenter un scrutin au contexte déjà assez particulier.
Le milliardaire et député du FLN Baha Eddine Tliba, en fuite après s’être soustrait à la justice, a été arrêté mercredi 16 octobre, alors que son sort faisait l’objet de nombreuses spéculations et rumeurs. Retour sur le parcours de ce proche de Saïd Bouteflika et du général Gaïd Salah, dont il aurait menacé l’entourage de lourdes révélations.
Le chef d’état-major de l’armée et actuel homme fort de l’Algérie a accusé mardi certains manifestants d’être payés par de « l’argent sale » pour défiler contre la présidentielle que le pouvoir algérien entend organiser le 12 décembre, mais que rejette la contestation.
Le conflit entre l’exécutif et le producteur automobile français a tourné à l’ultimatum, depuis que Renault a donné un mois à la ministre de l’Industrie pour relever le plafond de pièces importées qui lui est imposé.
Abdallah Djaballah, le président du Front de la justice et du développement (FJD-Adala), a annoncé que son parti ne présentera pas de candidat à l’élection présidentielle du 12 décembre. Si l’islamiste plaide pour la poursuite du mouvement de contestation, il s’oppose à la violence et à la désobéissance civile. Entretien.
L’Algérie s’ouvre aux investisseurs étrangers, et souhaite voir les compagnies étrangères s’associer à Sonatrach dans ses installations pétrolières et gazières, au risque de fâcher l’opinion publique.
Plus d’un millier de personnes manifestent dimanche à Alger contre une loi sur les hydrocarbures devant être examinée en soirée par le Conseil des ministres. Ils dénoncent un bradage du pays aux multinationales étrangères.
Depuis qu’elle doit jongler entre son parti, les marches du vendredi et son activité professionnelle, Zoubida Assoul, présidente du parti l’Union pour le changement et le progrès (UCP), n’a plus une minute à elle. L’avocate a accepté, pour JA, le temps d’une interview, de mettre ses appels en attente.
La police a empêché ce 8 octobre les étudiants de manifester à Alger comme ils le font chaque mardi depuis février, une première depuis le début du mouvement de contestation en Algérie.
Salah Goudjil, qui a pris la succession à la tête du sénat d’Abdelkader Bensalah, appelé au mois d’avril à assurer l’intérim du président Abdelaziz Bouteflika, apparaît comme le joker idéal de l’armée en cas de défaillance du chef de l’État. Portrait d’un moudjahid discret mais de plus en plus présent sur le devant de la scène.
La justice algérienne multiplie les poursuites contre des journalistes et des militants du mouvement de contestation, pour de simples publications sur les réseaux sociaux, dénoncent lundi des ONG citoyennes et de défense des droits de l’Homme.
Baha Eddine Tliba, milliardaire proche des cercles de l’ex-président Bouteflika, ne s’est pas présenté, jeudi 3 octobre, devant le tribunal de Sidi M’Hamed, à Alger. Le député FLN d’Annaba faisait l’objet d’une convocation afin d’être auditionné dans le cadre d’une enquête lancée contre lui pour corruption présumée.
La nomination d’Abdallah Baali, fin août, pour prendre les commandes de l’ambassade d’Algérie en France, a finalement été annulée, renforçant le malaise au sein du ministère des Affaires étrangères.
La députée française Mathilde Panot était en Algérie depuis dimanche avec son suppléant Mourad Tagzout pour « rencontrer les acteurs et actrices du mouvement populaire ».
La deuxième start-up d’Algérie dédiée aux mobilités (chauffeurs privés, motos et livraisons) lève quatre millions de dollars (3,6 millions d’euros). C’est l’une des plus importantes levées de fonds du pays.
Une vingtaine d’avocats ont défendu les sept accusés – dont Saïd Bouteflika, Louisa Hanoune et les généraux Toufik et Tartag – lors du procès pour « atteinte à l’autorité de l’armée » et « complot contre l’autorité de l’État », qui s’est tenu les 23 et 24 septembre au tribunal militaire de Blida, à 50 kilomètres au sud-ouest d’Alger.
Interdit de couverture médiatique, le jugement par un tribunal militaire de plusieurs anciens hauts responsables, dont Saïd Bouteflika et « Toufik », aura été pour le moins expéditif…
Après les échecs d’avril et de juillet, le pouvoir algérien tente d’imposer une nouvelle élection présidentielle le 12 décembre prochain. Les Algériens, mobilisés depuis plus de sept mois, la rejettent.
Le principal parti islamiste du pays, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), a annoncé dimanche 29 septembre qu’il ne présenterait pas de candidat à la présidentielle du 12 décembre.