Le tribunal de commerce d’Évry n’a retenu vendredi « aucune des offres de reprise » de la compagnie aérienne Aigle Azur placée en liquidation judiciaire, dont l’activité se terminera ce vendredi à minuit, laissant derrière elle 800 employés en France, 350 en Algérie, et 9 800 créneaux horaires à attribuer.
Pour le patron de l’armée, Ahmed Gaïd Salah, la tenue d’une présidentielle – fixée au 12 décembre – est la seule solution pour sortir de l’impasse politique. Et gare à celui qui tenterait d’en entraver le déroulement.
Après le retour en grâce de Belkacem Zeghmati, ancien procureur d’Alger, nommé garde des Sceaux le 1er août, c’est un autre banni de l’ère Bouteflika qui réapparaît : Mohamed Charfi, récemment nommé à la tête de l’Autorité nationale indépendante des élections.
Au lendemain des peines de 15 à 20 ans de prison prononcées par le tribunal militaire de Blida contre Saïd Bouteflika et six autres prévenus, l’avocat de l’un de ces derniers, en l’occurrence le général « Toufik », ancien chef tout-puissant des renseignements, décrypte pour Jeune Afrique ce procès historique qui s’est tenu à huis clos.
L’opposant Karim Tabbou, figure du mouvement de contestation qui agite l’Algérie depuis sept mois, a été libéré ce mercredi après avoir été placé en détention le 12 septembre à la suite à son inculpation pour « atteinte au moral de l’armée », selon un de ses avocats.
Un tribunal militaire algérien a condamné à 15 ans de prison Saïd Bouteflika, le général Mohamed Mediene – dit « Toufik » -, son successeur à la tête du renseignement Athmane Tartag et Louisa Hanoune, pour « atteinte à l’autorité de l’armée » et « complot contre l’autorité de l’État ».
Le procès de Saïd Bouteflika, frère et conseiller du président déchu Abdelaziz Bouteflika, ainsi que de deux anciens chefs du renseignement, les généraux Toufik et Tartag, et de Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, a débuté lundi à Blida, au sud d’Alger.
L’ancien ministre du Tourisme en Algérie, l’islamiste Abdelkader Bengrina, a annoncé samedi qu’il se présenterait à la présidentielle du 12 décembre pour laquelle il est le premier candidat.
Des milliers de personnes ont manifesté à Alger pour le 31e vendredi consécutif de mobilisation malgré un important déploiement des forces de l’ordre et quelques jours après l’annonce d’une présidentielle en décembre, un scrutin rejeté par le mouvement de contestation.
Elle ne faisait pas partie du clan Bouteflika. Pourtant, la leader trotskiste est elle aussi poursuivie par la justice et détenue depuis plusieurs mois. Décryptage.
La date du scrutin présidentiel a été officiellement fixée au 12 décembre par le chef de l’État par intérim Abdelkader Bensalah. Si la rue et l’opposition estiment que les conditions ne sont pas réunies, certains responsables et courants politiques semblent se résoudre à ce nouveau calendrier.
Le général Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée, a annoncé avoir ordonné à la gendarmerie d’empêcher l’accès de la capitale algérienne aux manifestants en provenance d’autres régions du pays.
La 30e manifestation estudiantine hebdomadaire s’est tenue mardi 17 septembre à Alger et dans d’autres villes du pays. Malgré quelques arrestations et l’annonce de la tenue de l’élection présidentielle mi-décembre, la mobilisation ne faiblit pas. Explications.
L’élection présidentielle en Algérie aura lieu le 12 décembre, a annoncé dimanche soir le chef de l’État par intérim, Abdelkader Bensalah, dans un discours à la nation retransmis par la télévision publique.
Le comité d’entreprise d’Aigle Azur a rendu un avis consultatif favorable à deux offres de reprise de la compagnie aérienne en redressement judiciaire avant l’audience au tribunal de commerce en région parisienne prévue lundi.
Interpellé mercredi 11 septembre, l’opposant Karim Tabbou a été inculpé, après vingt-quatre heures de garde à vue, pour « atteinte au moral de l’armée ». Il a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Koléa, à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest d’Alger. Son incarcération intervient à la veille du 30e vendredi consécutif de manifestations.
Saïd Bouteflika, frère du président déchu algérien Abdelaziz Bouteflika, ainsi que les généraux Toufik et Tartag, et la femme politique Louisa Hanoune, sont poursuivis pour « complot ».
Le ministre de la Justice Belkacem Zeghmati a présenté mercredi au Parlement un projet de loi visant à la création d’une autorité indépendante. Cette entité prendrait en charge les élections et organiserait le prochain scrutin présidentiel à la place du gouvernement.
Les archives publiques françaises concernant la disparition de Maurice Audin, militant communiste disparu en 1957 en Algérie et mort sous la torture, seront ouvertes, selon un arrêté paru le 10 septembre au Journal officiel.
Critiqué pour ses retards et ses tarifs, le pavillon national n’est pas non plus un exemple de bonne gestion. Désormais déficitaire malgré l’aide de l’État et confrontée à une plus forte concurrence, la compagnie aérienne doit se réinventer pour ne pas compromettre son avenir.
Noël Le Graët, le président de la Fédération française de football (FFF), a plaidé en faveur de l’organisation d’une rencontre d’ici à 2020 entre les équipes nationales d’Algérie et de France. Ce serait la deuxième de l’histoire, et la première sur le sol algérien.
Air France figure parmi les repreneurs potentiels d’Aigle Azur. La deuxième compagnie aérienne française a été placée en redressement judiciaire vendredi 5 septembre. En Algérie, 11 000 passagers dont le vol a été annulé sont toujours dans l’attente de solutions de rapatriement.
Alors que beaucoup de hauts dirigeants qui l’ont côtoyé ont été envoyés en prison, Baha Eddine Tliba, député du FLN et milliardaire aux grandes largesses, semble bénéficier d’une immunité suspecte. En raison de sa proximité avec le général Ahmed Gaïd Salah ?
La police a empêché, jeudi à Béjaïa (Kabylie), la tenue d’une réunion organisée par le Rassemblement action jeunesse (RAJ), une association citoyenne en pointe dans le mouvement de contestation en Algérie.
Son arrestation en mars a symbolisé le démantèlement du système Bouteflika. Mais pour son entourage, l’homme d’affaires Ali Haddad est victime d’une cabale politique.
L’opérateur téléphonique Mobilis n’est plus le sponsor du football professionnel algérien. Une situation qui va pénaliser de nombreux clubs aux finances déjà fragiles.
Ahmed Reda Benchemsi, le directeur de la communication de l’ONG Human Rights Watch (HRW) pour la zone Maghreb-Moyen-Orient, revient sur son arrestation et son expulsion lors de sa dernière mission en Algérie, tout en livrant un diagnostic inquiétant sur l’évolution de la situation dans le pays.
La date de la présidentielle devant permettre d’élire en Algérie un successeur à Abdelaziz Bouteflika doit être annoncée le 15 septembre, a réclamé lundi le chef d’état-major de l’armée, le général Ahmed Gaïd Salah, actuel homme fort du pays.