L’Algérie doit faire du sud de son territoire et de l’aménagement de ce dernier l’instrument de son décollage économique, s’ouvrant à l’Afrique de l’Ouest notamment grâce au projet de la route transsaharienne.
Leur animosité réciproque était un secret de polichinelle. Depuis quelques semaines, le général à la retraite Khaled Nezzar, ex-ministre de la Défense, règle ses comptes avec Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée et vice-ministre de la Défense. Publiquement, et à l’arme lourde.
Un collectif milite pour obtenir la libération des 42 « détenus politiques et d’opinion » arrêtés ces derniers mois lors du mouvement de contestation en cours en Algérie.
Le devenir d’Aigle Azur, compagnie française qui s’est bâtie sur la desserte de l’Algérie et emploie 1 150 personnes, est suspendu à une lutte entre actionnaires minoritaires où tous les coups semblent permis. Dernier épisode en date : la nomination d’une administratrice provisoire.
Depuis la chute du président Abdelaziz Bouteflika, plusieurs des hommes d’affaires les plus puissants du pays font l’objet d’enquêtes pour corruption et sont incarcérés à la prison d’El-Harrach. Chronologie.
La vague d’interpellations visant les hommes d’affaires les plus influents du pays porte un coup dur à l’économie nationale, qui était déjà dans une mauvaise passe.
Les arrestations de dirigeants du secteur privé et l’attente de décisions sur l’importation d’intrants mettent plusieurs filières dans des situations délicates.
Les sanctions n’ont pas tardé à tomber après la bousculade qui a provoqué cinq morts en marge du concert du rappeur Soolking, jeudi à Alger, avec les limogeages du patron de l’ONDA, organisateur de l’événement, du chef de la police nationale et de la ministre de la Culture. En attendant les conclusions de l’enquête, les différentes parties se renvoient la responsabilité du drame.
Les préparatifs de la présidentielle devant élire un successeur à Abdelaziz Bouteflika doivent «s’accélérer» et commencer «dans les semaines à venir», a estimé lundi le chef d’état-major de l’armée face au refus toujours opposé par le mouvement de contestation.
Le chef de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), Abdelkader Kara Bouhadba, a été limogé le 24 août. Selon une source sécuritaire, ce départ forcé est lié à la bousculade mortelle à l’entrée du concert du rappeur Soolking à Alger.
La ministre de la Culture, Meriem Merdaci, a démissionné samedi 24 août, au surlendemain de la mort de cinq jeunes dans une bousculade à l’entrée d’un concert du rappeur Soolking, a annoncé la présidence algérienne.
L’opérateur algérien Djezzy va quitter le giron du milliardaire égyptien Naguib Sawiris, pour être intégré au géant russo-norvégien Veon Ltd. Une cession d’actifs qui représente un peu plus de 48 % des parts et qui se chiffre à 526 millions d’euros.
Plusieurs personnes sont mortes ou ont été blessées lors d’une bousculade survenue à l’entrée d’un stade d’Alger peu avant un concert du rappeur-star algérien Soolking, dont une chanson est dédiée au Hirak, le mouvement de contestation qui agite le pays depuis le 22 février, ont rapporté des médias privés algériens.
Après la chute, la prison. L’ancien ministre du Travail (2002-2013) et de la Justice (2013-2019), Tayeb Louh, a été transféré jeudi 22 août à la prison d’El Harrach, où il rejoint plusieurs de ses ex-collègues au gouvernement.
Le président par intérim Abdelkader Bensalah, guidé par le chef de l’état-major, mène une vague de limogeages au sein de l’administration, notamment dans le secteur de la justice. Un moyen de se libérer des cercles de l’ex-président Bouteflika, mais aussi de s’entourer de cadres fidèles, selon le chercheur Moussaab Hammoudi.
Une présidentielle, sous certaines conditions, est la meilleure solution pour sortir l’Algérie de la crise née du mouvement de contestation en cours depuis février, a estimé mercredi Ali Benflis, ex-Premier ministre puis principal adversaire électoral du président déchu Abdelaziz Bouteflika.
Colette Zytnicki examine à la loupe la vie à Draria, dans la banlieue d’Alger, entre 1830 et 1962. Un regard d’historienne sur des personnes ordinaires au sein du système imposé par la France.
La nomination d’Abderrahmane Benkhelfa à la tête du ministère des Finances, en mai 2015, a été aussi soudaine que son limogeage, moins de treize mois plus tard. L’expert financier revient pour Jeune Afrique sur cette brève mais intense expérience.
Le Front des forces socialistes (FFS) algérien, doyen des partis d’opposition, a appelé lundi les autorités et l’armée algériennes à s’inspirer de l’exemple soudanais et ouvrir des négociations sur une « transition démocratique » pour résoudre la crise politique en Algérie.
Que faire de la langue de l’ex-colonisateur ? À Alger, les autorités lui préfèrent ostensiblement l’anglais. À Rabat, une nouvelle loi renforce son usage dans l’enseignement des sciences. Partout, le débat est vif. Et il est loin d’être seulement académique !
Abderrahmane Benhamadi, le PDG du groupe Condor, ainsi que deux de ses frères et une dizaine d’autres décideurs algériens, ont été placés en détention provisoire à Alger, pris dans une énième salve d’interpellations depuis le début de la campagne anti-corruption lancée en avril.
Jeudi 8 août, l’accès à Youtube et à plusieurs services de Google est resté bloqué pendant plusieurs heures en Algérie, coïncidant avec la diffusion d’un message vidéo de Khaled Nezzar, ancien ministre de la Défense et ex-chef d’état-major de l’armée, adressé aux militaires algériens.
Une maison de disques française a édité une compilation de chansons du « dandy » algérien Mohamed Mazouni, star de la diaspora algérienne connu pour son style bien particulier oscillant entre le chaabi et le yé-yé, et ses chansons d’amour et de politique.
Alors que son principal actionnaire, le chinois HNA, est très endetté, et malgré l’urgence de trouver de nouveaux partenaires financiers, la compagnie Aigle Azur veut rassurer sur ses capacités à pouvoir affronter les prochaines semaines d’exploitation.
Avec « Le Trauma colonial », la psychanalyste Karima Lazali livre un texte remarquable sur les effets psychiques des non-dits des histoires officielles.
Alors que le président par intérim Abdelkader Bensalah avait accepté les préalables au dialogue politique fixés par l’instance de médiation, le général Ahmed Gaïd Salah les a balayés, et a réitéré jeudi 8 août son appel à une élection présidentielle dans les plus brefs délais.
L’instance chargée de mener le dialogue de sortie de crise a engagé pour la première fois mercredi des discussions avec des « militants du Hirak », le mouvement de contestation déclenché en février dernier.
Djamel Belmadi a conduit les Fennecs jusqu’à un deuxième titre continental. Il est une idole dans son pays d’origine et l’un des dix meilleurs sélectionneurs au monde selon la Fifa.
Avant de signer son contrat avec la Fédération algérienne de football (FAF), en août 2018, Djamel Belmadi avait souhaité composer « son propre staff technique ». Son vœu a été exaucé, puisqu’il s’est entouré de deux proches : Serge Romano, 55 ans, et Aziz Bouras, 54 ans.
Alors que le panel de médiation conduit par Karim Younès a annoncé pour mercredi le début de ses consultations avec « les acteurs du hirak », Saïd Salhi, vice-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), explique pourquoi il a quitté cette instance et dénonce la proximité de cette dernière avec le pouvoir.