Mohamed Arkab a déclaré que la cession des actifs d’Anadarko à Total était incompatible avec la législation algérienne. Il a annoncé par la même occasion que Sonatrach pourrait faire usage de son droit de préemption sur les actifs en question.
À l’approche de la présidentielle du 12 décembre, l’exécutif comme le Hirak rivalisent de véhémence dans le « french bashing » pour servir leurs desseins politiques.
Les propos du ministre algérien de l’Intérieur, Salah Eddine Dahmoune, qui a qualifié les opposants à la présidentielle du 12 décembre de « traîtres, mercenaires, homosexuels » suscitent un tollé sur les réseaux sociaux.
Après un premier report lundi, le procès pour corruption présumée des deux ex-Premiers ministres, de plusieurs ministres et hommes d’affaires a repris mercredi 4 décembre. Une procédure judiciaire lourde de symboles, à quelques jours de l’élection présidentielle qui doit donner un successeur à Abdelaziz Bouteflika.
Le ministre algérien de l’Intérieur, Salah Eddine Dahmoune, s’en est pris violemment mardi aux opposants à la présidentielle contestée du 12 décembre en Algérie, qu’il a traités de « traîtres, mercenaires, homosexuels » inféodés aux « colonialistes ».
Qu’a fait l’Europe depuis le début du mouvement populaire en Algérie : rien. Si ce n’est s’accorder, jeudi 28 novembre, sur une résolution à contre-temps et contre-productive, votée par son parlement, quelques jours avant l’élection présidentielle prévue le 12 décembre.
Si certains candidats à l’élection présidentielle du 12 décembre ont donné leur accord sans réserve pour participer à un débat télévisé, d’autres ont posé leurs conditions.
Abdelkader Bengrina, ancien ministre du Tourisme, et Abdelaziz Belaïd, ancien cadre du Front de libération nationale (FLN), sont tous les deux candidats à l’élection présidentielle du 12 décembre, aux côtés d’Azzedine Mihoubi et des anciens Premiers ministres Ali Benflis et Abdelmadjid Tebboune.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi à Alger « contre l’ingérence étrangère » et pour la tenue de la présidentielle du 12 décembre, rejetée par le mouvement de contestation qui agite l’Algérie depuis février.
Un groupe de chercheurs documente depuis février 2019 les manifestations et soubresauts politiques en Algérie. Une petite pierre vers la collecte d’archives plus complètes pour témoigner des événements en cours. Saphia Arezki, historienne, décrypte cette initiative collective.
Les Algériens ont à nouveau défilé massivement vendredi à Alger contre le pouvoir, continuant d’exprimer leur rejet d’une présidentielle prévue dans moins de 15 jours.
Depuis le lancement de la campagne présidentielle, le nombre d’arrestations s’affole à travers le pays, avec près de 300 personnes interpellées. Amnistie, grâce, libération… Les candidats sont divisés sur l’opportunité de poursuivre les procédures judiciaires engagées à leur encontre.
Jusqu’à présent, il faut le reconnaître, Ali Benflis n’est pas très populaire. Il demeure critiqué pour avoir été un « agent du système ». Injuste procès.
Le procès public pour corruption présumée impliquant deux anciens Premiers ministres et plusieurs ex-ministres, walis et hommes d’affaires ayant prospéré sous le règne de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, débutera lundi 2 décembre au tribunal de Sidi M’hamed. Une dernière juridiction que la défense estime d’ores et déjà incompétente.
Sur fond de crise politique, le Parlement balaie les tabous en matière de financements et d’investissements étrangers. Mais la portée et l’efficacité de ces réformes interrogent.
Des manifestants ont protesté mercredi à Bouira (nord-est) contre un meeting électoral de l’ex-Premier ministre Ali Benflis, candidat à la présidentielle du 12 décembre. Des affrontements avec les forces de l’ordre ont été rapportés.
Pour la première fois, les dépenses de campagne des candidats à la présidentielle du 12 décembre sont soumises au contrôle de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) et du Conseil constitutionnel. Le gage de davantage de transparence, comme cela est mis en avant ?
Pour compenser la concurrence du gaz russe et des gaz de schiste américains, l’entreprise publique Sonatrach est contrainte de se replier sur l’exportation de gaz naturel liquéfié.
Obstination et aveuglement, côté pouvoir. Intransigeance et mobilisation, côté population. Alors que la campagne pour l’élection présidentielle du 12 décembre a débuté depuis plus d’une semaine, la situation ressemble fort à une impasse, que le pays n’a guère le loisir de s’offrir.
L’ancien Premier ministre a lancé sa campagne pour la présidentielle du 12 décembre dans un climat politique délétère. Son idée-force : éradiquer les vestiges de l’ancien régime et instaurer un État de droit. Interview exclusive.
Au lendemain de l’arrestation de plus de 80 personnes à Alger, lors d’une marche nocturne dénonçant la tenue de la présidentielle du 12 décembre, des milliers de manifestants ont défilé dans les rues du pays pour célébrer l’entrée dans le neuvième mois de leur mouvement de contestation, entamé le 22 février 2019.
Une vingtaine de personnes ont été arrêtées, mercredi 20 novembre, lors d’une première manifestation nocturne contre la présidentielle du 12 décembre en Algérie depuis le lancement dimanche d’une campagne perturbée par les opposants au scrutin. Le comité national pour la libération des détenus (CNLD) dénonce pour sa part l’arrestation de plus de 150 personnes.
Grâce au métro et au tramway, la fréquentation des transports algérois est en hausse. Une tendance qui va s’accentuer avec l’extension des lignes vers des zones insuffisamment desservies.
Avec « Terminal Sud », le réalisateur algérien Rabah Ameur-Zaïmeche décrit les dérives d’un système autoritaire et militarisé, dans un pays qui pourrait être l’Algérie.
Ancien ministre algérien de la Justice, Mohamed Charfi est, à 73 ans, à la tête de l’Autorité nationale indépendante des élections, chargée de l’organisation de la présidentielle du 12 décembre.
Le chef d’état-major de l’armée Ahmed Gaïd Salah, homme fort de facto de l’Algérie, s’est réjoui mardi de « l’élan populaire » suscité par la présidentielle du 12 décembre, dont tout indique pourtant qu’elle est massivement rejetée par la population, sur fond de contestation du régime.
Alors que la campagne pour l’élection présidentielle de mi-décembre a débuté dimanche 17 novembre, certains candidats ont dû accélérer les derniers préparatifs, tandis que d’autres ont cherché à étoffer leurs équipes.
Nommé il y a sept mois pour diriger le géant algérien des hydrocarbures, Rachid Hachichi a été remplacé par Kamel-Eddine Chikhi, jusqu’alors directeur des partenariats de la société publique. La décision coïncide avec le vote d’un texte de loi polémique sur les hydrocarbures.
Alors que la campagne électorale a débuté dimanche 17 novembre, les candidats à la présidentielle du 12 décembre auront à faire face, à chacune de leurs apparitions publiques, à des manifestants qui rejettent le principe même de ce scrutin.