Si leurs candidatures se confirment, les électeurs algériens pourraient assister à un duel inédit lors de la présidentielle du 12 décembre : Ali Benflis et Abdelmadjid Tebboune, deux anciens Premiers ministres du chef de l’État déchu, Abdelaziz Bouteflika, s’affronteraient pour pimenter un scrutin au contexte déjà assez particulier.
Le milliardaire et député du FLN Baha Eddine Tliba, en fuite après s’être soustrait à la justice, a été arrêté mercredi 16 octobre, alors que son sort faisait l’objet de nombreuses spéculations et rumeurs. Retour sur le parcours de ce proche de Saïd Bouteflika et du général Gaïd Salah, dont il aurait menacé l’entourage de lourdes révélations.
Le chef d’état-major de l’armée et actuel homme fort de l’Algérie a accusé mardi certains manifestants d’être payés par de « l’argent sale » pour défiler contre la présidentielle que le pouvoir algérien entend organiser le 12 décembre, mais que rejette la contestation.
Le conflit entre l’exécutif et le producteur automobile français a tourné à l’ultimatum, depuis que Renault a donné un mois à la ministre de l’Industrie pour relever le plafond de pièces importées qui lui est imposé.
Abdallah Djaballah, le président du Front de la justice et du développement (FJD-Adala), a annoncé que son parti ne présentera pas de candidat à l’élection présidentielle du 12 décembre. Si l’islamiste plaide pour la poursuite du mouvement de contestation, il s’oppose à la violence et à la désobéissance civile. Entretien.
L’Algérie s’ouvre aux investisseurs étrangers, et souhaite voir les compagnies étrangères s’associer à Sonatrach dans ses installations pétrolières et gazières, au risque de fâcher l’opinion publique.
Plus d’un millier de personnes manifestent dimanche à Alger contre une loi sur les hydrocarbures devant être examinée en soirée par le Conseil des ministres. Ils dénoncent un bradage du pays aux multinationales étrangères.
Depuis qu’elle doit jongler entre son parti, les marches du vendredi et son activité professionnelle, Zoubida Assoul, présidente du parti l’Union pour le changement et le progrès (UCP), n’a plus une minute à elle. L’avocate a accepté, pour JA, le temps d’une interview, de mettre ses appels en attente.
La police a empêché ce 8 octobre les étudiants de manifester à Alger comme ils le font chaque mardi depuis février, une première depuis le début du mouvement de contestation en Algérie.
Salah Goudjil, qui a pris la succession à la tête du sénat d’Abdelkader Bensalah, appelé au mois d’avril à assurer l’intérim du président Abdelaziz Bouteflika, apparaît comme le joker idéal de l’armée en cas de défaillance du chef de l’État. Portrait d’un moudjahid discret mais de plus en plus présent sur le devant de la scène.
La justice algérienne multiplie les poursuites contre des journalistes et des militants du mouvement de contestation, pour de simples publications sur les réseaux sociaux, dénoncent lundi des ONG citoyennes et de défense des droits de l’Homme.
Baha Eddine Tliba, milliardaire proche des cercles de l’ex-président Bouteflika, ne s’est pas présenté, jeudi 3 octobre, devant le tribunal de Sidi M’Hamed, à Alger. Le député FLN d’Annaba faisait l’objet d’une convocation afin d’être auditionné dans le cadre d’une enquête lancée contre lui pour corruption présumée.
La nomination d’Abdallah Baali, fin août, pour prendre les commandes de l’ambassade d’Algérie en France, a finalement été annulée, renforçant le malaise au sein du ministère des Affaires étrangères.
La députée française Mathilde Panot était en Algérie depuis dimanche avec son suppléant Mourad Tagzout pour « rencontrer les acteurs et actrices du mouvement populaire ».
La deuxième start-up d’Algérie dédiée aux mobilités (chauffeurs privés, motos et livraisons) lève quatre millions de dollars (3,6 millions d’euros). C’est l’une des plus importantes levées de fonds du pays.
Une vingtaine d’avocats ont défendu les sept accusés – dont Saïd Bouteflika, Louisa Hanoune et les généraux Toufik et Tartag – lors du procès pour « atteinte à l’autorité de l’armée » et « complot contre l’autorité de l’État », qui s’est tenu les 23 et 24 septembre au tribunal militaire de Blida, à 50 kilomètres au sud-ouest d’Alger.
Interdit de couverture médiatique, le jugement par un tribunal militaire de plusieurs anciens hauts responsables, dont Saïd Bouteflika et « Toufik », aura été pour le moins expéditif…
Après les échecs d’avril et de juillet, le pouvoir algérien tente d’imposer une nouvelle élection présidentielle le 12 décembre prochain. Les Algériens, mobilisés depuis plus de sept mois, la rejettent.
Le principal parti islamiste du pays, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), a annoncé dimanche 29 septembre qu’il ne présenterait pas de candidat à la présidentielle du 12 décembre.
Le tribunal de commerce d’Évry n’a retenu vendredi « aucune des offres de reprise » de la compagnie aérienne Aigle Azur placée en liquidation judiciaire, dont l’activité se terminera ce vendredi à minuit, laissant derrière elle 800 employés en France, 350 en Algérie, et 9 800 créneaux horaires à attribuer.
Pour le patron de l’armée, Ahmed Gaïd Salah, la tenue d’une présidentielle – fixée au 12 décembre – est la seule solution pour sortir de l’impasse politique. Et gare à celui qui tenterait d’en entraver le déroulement.
Après le retour en grâce de Belkacem Zeghmati, ancien procureur d’Alger, nommé garde des Sceaux le 1er août, c’est un autre banni de l’ère Bouteflika qui réapparaît : Mohamed Charfi, récemment nommé à la tête de l’Autorité nationale indépendante des élections.
Au lendemain des peines de 15 à 20 ans de prison prononcées par le tribunal militaire de Blida contre Saïd Bouteflika et six autres prévenus, l’avocat de l’un de ces derniers, en l’occurrence le général « Toufik », ancien chef tout-puissant des renseignements, décrypte pour Jeune Afrique ce procès historique qui s’est tenu à huis clos.
L’opposant Karim Tabbou, figure du mouvement de contestation qui agite l’Algérie depuis sept mois, a été libéré ce mercredi après avoir été placé en détention le 12 septembre à la suite à son inculpation pour « atteinte au moral de l’armée », selon un de ses avocats.
Un tribunal militaire algérien a condamné à 15 ans de prison Saïd Bouteflika, le général Mohamed Mediene – dit « Toufik » -, son successeur à la tête du renseignement Athmane Tartag et Louisa Hanoune, pour « atteinte à l’autorité de l’armée » et « complot contre l’autorité de l’État ».
Le procès de Saïd Bouteflika, frère et conseiller du président déchu Abdelaziz Bouteflika, ainsi que de deux anciens chefs du renseignement, les généraux Toufik et Tartag, et de Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, a débuté lundi à Blida, au sud d’Alger.
L’ancien ministre du Tourisme en Algérie, l’islamiste Abdelkader Bengrina, a annoncé samedi qu’il se présenterait à la présidentielle du 12 décembre pour laquelle il est le premier candidat.
Des milliers de personnes ont manifesté à Alger pour le 31e vendredi consécutif de mobilisation malgré un important déploiement des forces de l’ordre et quelques jours après l’annonce d’une présidentielle en décembre, un scrutin rejeté par le mouvement de contestation.
Elle ne faisait pas partie du clan Bouteflika. Pourtant, la leader trotskiste est elle aussi poursuivie par la justice et détenue depuis plusieurs mois. Décryptage.
La date du scrutin présidentiel a été officiellement fixée au 12 décembre par le chef de l’État par intérim Abdelkader Bensalah. Si la rue et l’opposition estiment que les conditions ne sont pas réunies, certains responsables et courants politiques semblent se résoudre à ce nouveau calendrier.