Le 18 novembre 2009, 24 ans après le Mondial de 1986 au Brésil, les Fennecs se qualifient pour le Mondial 2010 face à leurs historiques rivaux égyptiens. Un match de barrage qui a marqué le football algérien. Récit.
Au moins 18 manifestants ont été interpellés depuis vendredi en Algérie pour avoir brandi des drapeaux amazigh. Si l’atteinte à l’unité nationale est avancée par la justice – semblant répondre à une injonction du général Gaïd Salah – , la société civile et l’opposition dénoncent un arbitraire visant à semer la division.
La Cour suprême algérienne a demandé à la direction de la société pétrolière publique Sonatrach de porter plainte contre l’entreprise canadienne SNC-Lavalin, afin d’enquêter sur les conditions d’attribution, en juin 2009, d’un contrat d’un montant de 1,1 milliard de dollars (967 millions d’euros).
Le jeune latéral a affiché ses qualités offensives en obtenant un penalty qui a offert le premier but aux Fennecs lors de la victoire face au Kenya (2-0) dimanche 23 juin.
Les manifestants qui défilent dans les rues algériennes depuis le mois de février peuvent puiser dans la riche histoire de leur pays – et notamment trois épisodes restés fameux – pour éviter les écueils de l’infiltration, de l’intoxication ou encore de la division ethnique.
Les Fennecs ont réussi leur entrée en lice dans la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019, en s’imposant (2-0) face au Kenya. L’équipe algérienne s’empare de la tête du groupe C, à égalité de points avec le Sénégal. Le match face aux Lions de la Teranga devrait déterminer l’issue du classement.
Riyad Mahrez et Sofiane Feghouli comptent depuis plusieurs années parmi les joueurs les plus importants de la sélection algérienne. En Égypte, les Verts miseront beaucoup sur ces deux binationaux.
Quatre mois après le début de la révolution algérienne, l’écrivain et journaliste Kamel Daoud fustige la génération des pères fondateurs accrochée au pouvoir, appelle à traduire en justice son chef déchu et esquisse les contours d’une transition démocratique. Interview.
Salim Labatcha a été élu vendredi nouveau patron de l’UGTA, principale centrale syndicale d’Algérie. Son ex-dirigeant, Abdelmadjid Sidi Saïd, était très contesté par la base pour ses liens avec le clan d’Abdelaziz Bouteflika.
Samedi 15 juin, plusieurs organisations se sont retrouvées pour établir la « feuille de route de la société civile », avec l’objectif de sortir le pays de l’impasse. Si cette conférence nationale a abouti à des revendications consensuelles, les critiques ne manquent pas.
« Rue des Pâquerettes » marque le grand retour à la plume de Mehdi Charef. Témoignage poignant sur la première génération d’immigrés algériens, ce premier volet d’une trilogie autobiographique jette un regard lucide sur l’Hexagone.
Condamné à six mois de prison ferme, l’homme d’affaires Ali Haddad, PDG et fondateur du groupe privé du BTP numéro 1 en Algérie, cherche à vendre son groupe Médias Temps Nouveau en raison de difficultés financières. Une annonce qui intervient après la mise en vente de son club de football, l’USMA.
Le juge d’instruction du tribunal militaire de Blida a décidé mercredi soir du maintien en détention provisoire de la cheffe du Parti des travailleurs (PT) Louisa Hanoune, accusée de « complot » contre l’État. Sa formation dénonce cette décision et alarme sur l’état de santé de la secrétaire générale.
Avec son documentaire « Fragments de rêves », un temps censuré, Bahïa Bencheikh-El-Fegoun ausculte la lame de fond qui traverse la société algérienne depuis 2011.
Personne ne sera épargné par les enquêtes en cours dans des affaires de corruption et « l’heure des comptes » a sonné, a affirmé lundi le chef d’état-major de l’armée algérienne, le général Ahmed Gaïd Salah, attribuant la crise économique aux malversations sous l’ère Bouteflika.
À l’heure où une purge sans précédent se poursuit en Algérie, le patron du groupe ETRHB et ex-chef du patronat Ali Haddad a été condamné lundi 17 juin à six mois de prison ferme et à une amende de 50 000 dinars (370 euros), par un tribunal administratif d’Alger, pour avoir obtenu et utilisé un deuxième passeport.
Abdelkader Bensalah, le président algérien par intérim depuis la démission d’Abdelaziz Bouteflika, doit suivre des soins importants pour traiter les séquelles d’une tumeur cancéreuse, ce qui l’empêche d’honorer certaines charges protocolaires.
L’ancien ministre fait partie des douze hommes d’État qui ont fait l’objet d’une enquête préliminaire dans le pays. Il a comparu ce dimanche devant le juge d’instruction de la Cour suprême.
La mise en détention provisoire des anciens chefs de gouvernement Ouyahia et Sellal, ainsi que du ministre Benyounès, de l’ex-candidat à la présidentielle Ali Ghediri et de l’hommes d’affaires Mahieddine Tahkout, constitue le troisième volet d’une vaste purge opérée depuis début avril dans les secteurs économique et politique algériens.
Depuis la démission d’Abdelaziz Bouteflika, le 2 avril dernier, les personnalités réputées proches de l’ancien président sont inquiétées les unes après les autres. Purge salutaire ou chasse aux sorcières ?
Le secrétaire général du RCD, Mohcine Belabbas, dénonce la mainmise du chef d’état-major de l’armée sur la vie politique. Et détaille sa feuille de route pour une transition démocratique pacifique.
Reporters sans frontières s’interroge sur le blocage du premier site d’information francophone algérien, TSA-Algérie. En coulisses, nombre de journalistes s’inquiètent du tournant répressif de ces dernières semaines.
Au lendemain de l’incarcération d’Ahmed Ouyahia, Abdelmalek Sellal, autre ancien Premier ministre d’Abdelaziz Bouteflika, a été placé peu avant 15h sous mandat de dépôt par un juge d’instruction de la Cour suprême, dans le cadre de vastes enquêtes sur des soupçons de corruption et de dilapidation de biens publics.
Homme discret, réputé méticuleux, proche des joueurs et ambitieux, Djamel Belmadi passe son premier test à la tête de la sélection algérienne lors de cette CAN 2019 en Égypte. L’ancien milieu de terrain international, depuis sa nomination en août dernier, a eu le temps de s’y préparer.
Coup de tonnerre à Alger. L’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia a été placé mercredi sous mandat de dépôt par un juge d’instruction de la Cour suprême, dans le cadre de l’affaire visant le businessman Mahieddine Tahkout.
Dans cette Algérie qui se veut démocratique, mourir en prison pour ses idées est inadmissible, comme le démontre le décès de l’Algérien Kamel Eddine Fekhar, un militant des droits de l’homme.
Le puissant homme d’affaires algérien Mahieddine Tahkout, patron d’une usine de montage automobile et proche du président déchu Abdelaziz Bouteflika, a été inculpé et placé lundi en détention préventive dans des affaires de corruption, a annoncé un de ses avocats.
Des ministres, de hauts responsables de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) et le patron d’une usine, Mahieddine Tahkout, ont été entendus dimanche par un juge d’instruction du tribunal d’Alger dans des affaires portant sur « l’octroi de privilèges » à ce dernier, a indiqué l’agence APS. L’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia a également été entendu.
L’Algérie, qui organisait la Coupe d’Afrique des nations (CAN) pour la première fois en 1990, avait réalisé cette année-là un parcours parfait. Elle s’était imposée en finale face au Nigeria (1-0) grâce à un but de Chérif Oudjani, offrant aux Fennecs la première de leurs deux étoiles. Souvenirs.
Après s’être disputé les commandes du Front de libération nationale (FLN), Mohamed Djemaï, récemment élu secrétaire général du parti historique, et Mouad Bouchareb, coordinateur par intérim de la formation et occupant du Perchoir, s’opposent désormais à l’Assemblée populaire nationale (APN), où le premier cherche à faire tomber le second.