Le général Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée, a annoncé avoir ordonné à la gendarmerie d’empêcher l’accès de la capitale algérienne aux manifestants en provenance d’autres régions du pays.
La 30e manifestation estudiantine hebdomadaire s’est tenue mardi 17 septembre à Alger et dans d’autres villes du pays. Malgré quelques arrestations et l’annonce de la tenue de l’élection présidentielle mi-décembre, la mobilisation ne faiblit pas. Explications.
L’élection présidentielle en Algérie aura lieu le 12 décembre, a annoncé dimanche soir le chef de l’État par intérim, Abdelkader Bensalah, dans un discours à la nation retransmis par la télévision publique.
Le comité d’entreprise d’Aigle Azur a rendu un avis consultatif favorable à deux offres de reprise de la compagnie aérienne en redressement judiciaire avant l’audience au tribunal de commerce en région parisienne prévue lundi.
Interpellé mercredi 11 septembre, l’opposant Karim Tabbou a été inculpé, après vingt-quatre heures de garde à vue, pour « atteinte au moral de l’armée ». Il a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Koléa, à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest d’Alger. Son incarcération intervient à la veille du 30e vendredi consécutif de manifestations.
Saïd Bouteflika, frère du président déchu algérien Abdelaziz Bouteflika, ainsi que les généraux Toufik et Tartag, et la femme politique Louisa Hanoune, sont poursuivis pour « complot ».
Le ministre de la Justice Belkacem Zeghmati a présenté mercredi au Parlement un projet de loi visant à la création d’une autorité indépendante. Cette entité prendrait en charge les élections et organiserait le prochain scrutin présidentiel à la place du gouvernement.
Les archives publiques françaises concernant la disparition de Maurice Audin, militant communiste disparu en 1957 en Algérie et mort sous la torture, seront ouvertes, selon un arrêté paru le 10 septembre au Journal officiel.
Critiqué pour ses retards et ses tarifs, le pavillon national n’est pas non plus un exemple de bonne gestion. Désormais déficitaire malgré l’aide de l’État et confrontée à une plus forte concurrence, la compagnie aérienne doit se réinventer pour ne pas compromettre son avenir.
Noël Le Graët, le président de la Fédération française de football (FFF), a plaidé en faveur de l’organisation d’une rencontre d’ici à 2020 entre les équipes nationales d’Algérie et de France. Ce serait la deuxième de l’histoire, et la première sur le sol algérien.
Air France figure parmi les repreneurs potentiels d’Aigle Azur. La deuxième compagnie aérienne française a été placée en redressement judiciaire vendredi 5 septembre. En Algérie, 11 000 passagers dont le vol a été annulé sont toujours dans l’attente de solutions de rapatriement.
Alors que beaucoup de hauts dirigeants qui l’ont côtoyé ont été envoyés en prison, Baha Eddine Tliba, député du FLN et milliardaire aux grandes largesses, semble bénéficier d’une immunité suspecte. En raison de sa proximité avec le général Ahmed Gaïd Salah ?
La police a empêché, jeudi à Béjaïa (Kabylie), la tenue d’une réunion organisée par le Rassemblement action jeunesse (RAJ), une association citoyenne en pointe dans le mouvement de contestation en Algérie.
Son arrestation en mars a symbolisé le démantèlement du système Bouteflika. Mais pour son entourage, l’homme d’affaires Ali Haddad est victime d’une cabale politique.
L’opérateur téléphonique Mobilis n’est plus le sponsor du football professionnel algérien. Une situation qui va pénaliser de nombreux clubs aux finances déjà fragiles.
Ahmed Reda Benchemsi, le directeur de la communication de l’ONG Human Rights Watch (HRW) pour la zone Maghreb-Moyen-Orient, revient sur son arrestation et son expulsion lors de sa dernière mission en Algérie, tout en livrant un diagnostic inquiétant sur l’évolution de la situation dans le pays.
La date de la présidentielle devant permettre d’élire en Algérie un successeur à Abdelaziz Bouteflika doit être annoncée le 15 septembre, a réclamé lundi le chef d’état-major de l’armée, le général Ahmed Gaïd Salah, actuel homme fort du pays.
L’Algérie doit faire du sud de son territoire et de l’aménagement de ce dernier l’instrument de son décollage économique, s’ouvrant à l’Afrique de l’Ouest notamment grâce au projet de la route transsaharienne.
Leur animosité réciproque était un secret de polichinelle. Depuis quelques semaines, le général à la retraite Khaled Nezzar, ex-ministre de la Défense, règle ses comptes avec Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée et vice-ministre de la Défense. Publiquement, et à l’arme lourde.
Un collectif milite pour obtenir la libération des 42 « détenus politiques et d’opinion » arrêtés ces derniers mois lors du mouvement de contestation en cours en Algérie.
Le devenir d’Aigle Azur, compagnie française qui s’est bâtie sur la desserte de l’Algérie et emploie 1 150 personnes, est suspendu à une lutte entre actionnaires minoritaires où tous les coups semblent permis. Dernier épisode en date : la nomination d’une administratrice provisoire.
Depuis la chute du président Abdelaziz Bouteflika, plusieurs des hommes d’affaires les plus puissants du pays font l’objet d’enquêtes pour corruption et sont incarcérés à la prison d’El-Harrach. Chronologie.
La vague d’interpellations visant les hommes d’affaires les plus influents du pays porte un coup dur à l’économie nationale, qui était déjà dans une mauvaise passe.
Les arrestations de dirigeants du secteur privé et l’attente de décisions sur l’importation d’intrants mettent plusieurs filières dans des situations délicates.
Les sanctions n’ont pas tardé à tomber après la bousculade qui a provoqué cinq morts en marge du concert du rappeur Soolking, jeudi à Alger, avec les limogeages du patron de l’ONDA, organisateur de l’événement, du chef de la police nationale et de la ministre de la Culture. En attendant les conclusions de l’enquête, les différentes parties se renvoient la responsabilité du drame.
Les préparatifs de la présidentielle devant élire un successeur à Abdelaziz Bouteflika doivent «s’accélérer» et commencer «dans les semaines à venir», a estimé lundi le chef d’état-major de l’armée face au refus toujours opposé par le mouvement de contestation.
Le chef de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), Abdelkader Kara Bouhadba, a été limogé le 24 août. Selon une source sécuritaire, ce départ forcé est lié à la bousculade mortelle à l’entrée du concert du rappeur Soolking à Alger.
La ministre de la Culture, Meriem Merdaci, a démissionné samedi 24 août, au surlendemain de la mort de cinq jeunes dans une bousculade à l’entrée d’un concert du rappeur Soolking, a annoncé la présidence algérienne.