Le récent placement en détention provisoire de plusieurs activistes ou personnalités politiques suscite des interrogations, tant cette mesure judiciaire dérogatoire est en général réservée aux crimes les plus graves.
Planche à billets, non-convertibilité du dinar, mode de gouvernance… L’ex-ministre des Finances Abderrahmane Benkhalfa évoque les multiples blocages de l’économie algérienne.
Alors que les manifestants continuent de battre le pavé, la paralysie de l’activité économique enfonce un peu plus le pays dans la crise. Et laisse craindre une rentrée très agitée.
Ali Ghediri, général à la retraite et ex-candidat à l’élection présidentielle, continue d’appeler à l’organisation d’un scrutin « dans un bref délai », première étape selon lui d’un changement profond du système. L’ancien militaire se montre en revanche très prudent dès qu’il s’agit d’évoquer le rôle du chef d’état-major dans la transition. Interview exclusive.
Vieille de soixante-deux ans, la Coupe d’Afrique des nations (CAN) a été le théâtre de matchs qui sont restés dans les mémoires. Jeune Afrique en a sélectionnés cinq parmi les plus marquants de la compétition.
Tandis que son ancien président, Ali Haddad, fait face à la justice, le Forum des chefs d’entreprises (FCE), principale organisation patronale du pays, se prépare à choisir son nouveau leader dans un climat de vives tensions, et alors que ses membres à jour de leurs cotisations sont passés de 4 000 à 170.
Le Conseil constitutionnel en Algérie a jugé la présidentielle « impossible » à organiser, après le rejet des deux seules candidatures à ce scrutin prévu le 4 juillet, a annoncé dimanche la télévision nationale.
Après plus d’une année de réduction drastique du nombre d’exemplaires de Jeune Afrique autorisés à la vente en Algérie (350 copies), le gouvernement va plus loin en censurant le numéro 3045 (19-25 mai) qui comportait une enquête consacrée à Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée, intitulée : « L’homme qui menace la révolution ». Les Algériens réclament le changement, le système, lui, fait de la résistance…
En dépit des nombreuses arrestations par la police, les manifestants affluent dans le centre d’Alger pour le quinzième vendredi de mobilisation. Objectif : dire « Non » au dialogue proposé par le chef de l’état-major de l’armée algérienne.
Au lendemain d’un nouvel appel au « dialogue » du général Gaïd Salah, et alors que l’incertitude demeure quant à la tenue effective d’une élection présidentielle le 4 juillet, deux membres de la Ligue algérienne de défense de droit de l’homme (LADDH) évoquent leurs craintes et dévoilent leurs solutions de sortie de crise.
Ahmed Gaïd Salah a affirmé mardi 28 mai « vouloir adopter la voie d’un dialogue sérieux, rationnel, constructif et clairvoyant, qui placerait l’Algérie au-dessus de toute considération ». Le chef d’état-major ne s’est pas prononcé sur la date de l’élection présidentielle, deux jours après l’annonce du dépôt de deux candidatures au Conseil constitutionnel.
Au cours de ses 14 allocutions prononcées depuis le remplacement d’Abdelaziz Bouteflika, le chef d’état-major de l’armée algérienne n’a notamment jamais employé le terme « démocratie », tandis qu’il a évoqué l’« armée » et le « peuple » à respectivement 89 et 68 reprises.
Le ministre algérien des Énergies a prévenu le 26 mai que le droit de préemption d’Alger pourrait être utilisé pour défendre les intérêts nationaux, en empêchant le rachat des actifs algériens d’Anadrako par le français Total… Avant de revenir en partie sur cette déclaration le lendemain.
Les dossiers de 12 anciens hauts responsables, parmi lesquels les ex-Premiers ministres Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, ont été transmis à la Cour suprême. C’est la première fois que des anciens chefs de gouvernement sont poursuivis par la justice dans des affaires de corruption.
Le Conseil Constitutionnel a fait état dimanche du dépôt de deux dossiers de candidature pour la présidentielle prévue le 4 juillet, un scrutin rejeté par la rue et dont la tenue reste incertaine.
Le nombre sans précédent de metteurs en scène originaires d’Afrique du Nord à Cannes confirme la naissance d’une nouvelle génération de talents dans la région. A quelques heures d’un palmarès très attendu, retour sur ce phénomène qui aura marqué cette édition du Festival de Cannes.
Une mobilisation policière importante et de nombreuses arrestations sont observées à Alger depuis ce matin. Elles suscitent l’indignation des Algériens, en marche vers le 14e vendredi de manifestations contre le pouvoir en place.
Le chef de l’État Abdelkader Bensalah a réaffirmé à plusieurs reprises que l’élection présidentielle se tiendrait bien le 4 juillet, et le chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah a lui-même appelé à la tenue du scrutin. Alors que la rue et l’opposition demandent un report, aucun dossier de candidature n’avait été déposé devant le Conseil constitutionnel, à deux jours de la date butoir.
Le chef d’état-major de l’armée algérienne n’a « aucune ambition politique », a-t-il promis mercredi. Le général continue d’appuyer pour la tenue d’une élection présidentielle le 4 juillet, malgré le rejet du mouvement de contestation.
Des députés du parti du Front de libération nationale (FLN), dont le groupe parlementaire avait décidé la veille de geler leurs activités, ont empêché mercredi Mouad Bouchareb, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), de diriger une réunion du bureau de la première chambre.
Le peuple algérien figure en tête du classement Jeune Afrique des 100 Africains les plus influents en 2019 – ex-æquo avec le docteur congolais Denis Mukwege. Un hommage à ces centaines de milliers d’Algériens qui ont réussi la prouesse de renverser leur président sans violence ni effusion de sang.
Dénonçant le « climat délétère » qui règne autour de l’élection du président du Forum des chefs d’entreprises, la principale association patronale algérienne, son président par intérim, Moncef Othmani, a annoncé sa démission.
Depuis la chute du clan Bouteflika, c’est le tout-puissant chef d’état-major de l’armée qui détient la réalité du pouvoir. Contre la volonté du peuple.
Retour à la case prison pour le général à la retraite Hocine Benhadid. Celui qu’on surnomme général Bazooka pour son franc-parler a été placé le 12 mai sous mandat de dépôt et inculpé pour atteinte au moral de l’armée et à la sécurité de l’État. Prélude à son arrestation, il avait été interrogé quelques jours plus tôt par la Sécurité intérieure.
La justice militaire algérienne a refusé lundi de remettre en liberté de la cheffe du Parti des travailleurs (PT, trotskiste), Louisa Hanoune, inculpée pour « complots » contre l’État et l’armée, a annoncé un de ses avocats.
Ahmed Gaïd Salah s’est à nouveau exprimé lors de sa visite à Ouargla, dans la quatrième région militaire. Le général a affirmé vouloir « accélérer la création d’une instance indépendante pour l’organisation des élections », tout en s’inquiétant de « la persistance de la crise ».
Accusée d’avoir participé à un « complot contre l’État » algérien, la secrétaire générale du Parti des travailleurs a été incarcérée le 9 mai. Dix choses à savoir sur celle qui dirige son parti depuis sa création, en juin 1990. Un record de longévité.
Alors que la contestation populaire qui a poussé le président Abdelaziz Bouteflika à la démission ne faiblit pas, le chef d’état-major de l’armée Ahmed Gaïd Salah a pris les rênes du pouvoir, menant une purge moins motivée par la soif de justice que par sa propre survie et la volonté de revanche contre l’entourage de son ancien maître.
Depuis la démission de l’ex-président Bouteflika, le chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah mène une vaste purge contre des personnalités accusées de « complot contre l’autorité de l’État ». L’accusation se fonde principalement sur des contacts avec les réseaux de Saïd Bouteflika. Mais qui a rencontré qui ?