L’opérateur algérien Djezzy va quitter le giron du milliardaire égyptien Naguib Sawiris, pour être intégré au géant russo-norvégien Veon Ltd. Une cession d’actifs qui représente un peu plus de 48 % des parts et qui se chiffre à 526 millions d’euros.
Plusieurs personnes sont mortes ou ont été blessées lors d’une bousculade survenue à l’entrée d’un stade d’Alger peu avant un concert du rappeur-star algérien Soolking, dont une chanson est dédiée au Hirak, le mouvement de contestation qui agite le pays depuis le 22 février, ont rapporté des médias privés algériens.
Après la chute, la prison. L’ancien ministre du Travail (2002-2013) et de la Justice (2013-2019), Tayeb Louh, a été transféré jeudi 22 août à la prison d’El Harrach, où il rejoint plusieurs de ses ex-collègues au gouvernement.
Le président par intérim Abdelkader Bensalah, guidé par le chef de l’état-major, mène une vague de limogeages au sein de l’administration, notamment dans le secteur de la justice. Un moyen de se libérer des cercles de l’ex-président Bouteflika, mais aussi de s’entourer de cadres fidèles, selon le chercheur Moussaab Hammoudi.
Une présidentielle, sous certaines conditions, est la meilleure solution pour sortir l’Algérie de la crise née du mouvement de contestation en cours depuis février, a estimé mercredi Ali Benflis, ex-Premier ministre puis principal adversaire électoral du président déchu Abdelaziz Bouteflika.
Colette Zytnicki examine à la loupe la vie à Draria, dans la banlieue d’Alger, entre 1830 et 1962. Un regard d’historienne sur des personnes ordinaires au sein du système imposé par la France.
La nomination d’Abderrahmane Benkhelfa à la tête du ministère des Finances, en mai 2015, a été aussi soudaine que son limogeage, moins de treize mois plus tard. L’expert financier revient pour Jeune Afrique sur cette brève mais intense expérience.
Le Front des forces socialistes (FFS) algérien, doyen des partis d’opposition, a appelé lundi les autorités et l’armée algériennes à s’inspirer de l’exemple soudanais et ouvrir des négociations sur une « transition démocratique » pour résoudre la crise politique en Algérie.
Que faire de la langue de l’ex-colonisateur ? À Alger, les autorités lui préfèrent ostensiblement l’anglais. À Rabat, une nouvelle loi renforce son usage dans l’enseignement des sciences. Partout, le débat est vif. Et il est loin d’être seulement académique !
Abderrahmane Benhamadi, le PDG du groupe Condor, ainsi que deux de ses frères et une dizaine d’autres décideurs algériens, ont été placés en détention provisoire à Alger, pris dans une énième salve d’interpellations depuis le début de la campagne anti-corruption lancée en avril.
Jeudi 8 août, l’accès à Youtube et à plusieurs services de Google est resté bloqué pendant plusieurs heures en Algérie, coïncidant avec la diffusion d’un message vidéo de Khaled Nezzar, ancien ministre de la Défense et ex-chef d’état-major de l’armée, adressé aux militaires algériens.
Une maison de disques française a édité une compilation de chansons du « dandy » algérien Mohamed Mazouni, star de la diaspora algérienne connu pour son style bien particulier oscillant entre le chaabi et le yé-yé, et ses chansons d’amour et de politique.
Alors que son principal actionnaire, le chinois HNA, est très endetté, et malgré l’urgence de trouver de nouveaux partenaires financiers, la compagnie Aigle Azur veut rassurer sur ses capacités à pouvoir affronter les prochaines semaines d’exploitation.
Avec « Le Trauma colonial », la psychanalyste Karima Lazali livre un texte remarquable sur les effets psychiques des non-dits des histoires officielles.
Alors que le président par intérim Abdelkader Bensalah avait accepté les préalables au dialogue politique fixés par l’instance de médiation, le général Ahmed Gaïd Salah les a balayés, et a réitéré jeudi 8 août son appel à une élection présidentielle dans les plus brefs délais.
L’instance chargée de mener le dialogue de sortie de crise a engagé pour la première fois mercredi des discussions avec des « militants du Hirak », le mouvement de contestation déclenché en février dernier.
Djamel Belmadi a conduit les Fennecs jusqu’à un deuxième titre continental. Il est une idole dans son pays d’origine et l’un des dix meilleurs sélectionneurs au monde selon la Fifa.
Avant de signer son contrat avec la Fédération algérienne de football (FAF), en août 2018, Djamel Belmadi avait souhaité composer « son propre staff technique ». Son vœu a été exaucé, puisqu’il s’est entouré de deux proches : Serge Romano, 55 ans, et Aziz Bouras, 54 ans.
Alors que le panel de médiation conduit par Karim Younès a annoncé pour mercredi le début de ses consultations avec « les acteurs du hirak », Saïd Salhi, vice-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), explique pourquoi il a quitté cette instance et dénonce la proximité de cette dernière avec le pouvoir.
Le tribunal militaire de Blida a lancé un mandat d’arrêt international contre l’ancien ministre de la Défense et ex-chef d’état-major de l’armée algérienne Khaled Nezzar, accusé notamment de « complot », a annoncé mardi la télévision nationale.
Deux anciens ministres algériens en poste sous l’ex-président Abdelaziz Bouteflika ont été placés lundi en détention provisoire après avoir été poursuivis pour « dilapidation de deniers publics » notamment, a annoncé la télévision publique.
Karim Younès, le président de l’instance censée amorcer le dialogue politique, a annoncé jeudi sa volonté de démissionner, après le refus de tout préalable par le général Ahmed Gaïd Salah. Mais le panel qu’il dirige a refusé sa démission, et annoncé son intention de se mettre au travail « dans les plus bref délais ».
Le musicien algérien Amazigh Kateb, leader du groupe Gnawa Diffusion, est l’un des animateurs d’une page Facebook qui a pour objectif de « réécrire la Constitution algérienne par le peuple et pour le peuple ».
Abdelkader Bensalah, le président algérien par intérim, a limogé mercredi le ministre de la Justice Slimane Brahmi. Il a été remplacé par Belkacem Zeghmati, actuel procureur d’Alger, selon un communiqué de la présidence.
L’armée algérienne, par la voix de son chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah, a rejeté mardi les conditions posées au pouvoir par la nouvelle « Instance nationale de dialogue » chargée de mener des consultations sur les modalités de la future élection présidentielle devant sortir l’Algérie de la crise.
La Société nationale de l’électricité et du gaz (Sonelgaz) veut recourir à l’endettement extérieur pour assurer son plan de développement à l’horizon 2026 et mettre l’accent sur les énergies renouvelables.
Les initiatives de la société civile et de la classe politique se multiplient pour trouver une issue à la crise engendrée par la démission du président Abdelaziz Bouteflika. Trois principales plateformes de dialogue semblent se détacher, avec leurs points communs et leurs désaccords. Jeune Afrique vous propose une infographie pour y voir plus clair.
Pour sortir de la crise algérienne, Noureddine Bahbouh, ex-ministre de l’Agriculture et ancien président du groupe parlementaire du RND, plaide pour un dialogue franc et responsable, incluant notamment des représentants du mouvement populaire n’ayant pas fait partie du système Bouteflika.
Plus de trois mois après la démission d’Abdelaziz Bouteflika, l’impasse politique est totale : chaque partie y va de son plan de sortie de crise et ne veut pas en démordre.