Le motif du limogeage de Benaïssa Ben Kathir, procureur général de la cour de justice d’Alger, Khaled el Bey, procureur de la République, et Mokhtar Rahmani, directeur général d’un organe anticorruption, n’a pas été précisé. Ces responsables avaient été nommés sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika.
Je n’arrête pas d’entendre dire que l’Inde est en passe de devenir une grande puissance et un acteur majeur de l’économie mondiale, en plus d’être une vraie démocratie. Les experts nous alignent ses progrès technologiques, ses têtes nucléaires, ses chantiers gigantesques. Excusez-moi, je ne suis pas d’accord.
La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a avoué avoir pris part à une « réunion consultative » avec Saïd Bouteflika, le frère cadet de l’ex-président, en présence du général Toufik, mais nie toute implication dans le « complot » dont ces derniers sont accusés.
L’ingérence croissante du commandement militaire dans les affaires politiques et judiciaires et dans la conduite de la transition rencontre une forte opposition populaire. Le mouvement de protestation, loin de s’essouffler, réclame régulièrement le départ des responsables mais aussi de l’état-major de l’armée. État des lieux.
Au moins 24 policiers ont été blessés, dont quatre grièvement, et une sous-préfecture a été incendiée, dans le centre de l’Algérie, lors de violences entre les forces de l’ordre et des chômeurs qui manifestaient, a-t-on appris mercredi 15 mai.
Le mouvement de contestation populaire ne faiblit pas mais peine à faire émerger des représentants, tandis que le chef d’état-major de l’armée est à la manœuvre pour tenter de garder la main.
L’ancien ministre de la Défense et général à la retraite Khaled Nezzar a été entendu par la justice militaire mardi 14 mai, dans le cadre de l’enquête pour « complot contre l’autorité de l’État » visant notamment le frère de l’ancien président Bouteflika. Il est ressorti libre au bout de deux heures.
La justice algérienne a inculpé Louisa Hanoune, cheffe du Parti des travailleurs (PT), de complots contre l’armée et l’État pour avoir rencontré Saïd Bouteflika, alors conseiller de son frère Abdelaziz, lui-même encore chef de l’Etat, a indiqué ce lundi un de ses avocats.
Pour Soufiane Djilali, président du mouvement politique Jil Jadid, « la transition engagée n’offre aucune véritable issue pour aller vers la fin du système ».
Le Syndicat des magistrats algériens a rejeté samedi les accusations portées contre la corporation alors que la justice algérienne a lancé des enquêtes notamment sur des faits de corruption visant des hommes d’affaires et des hauts responsables de l’État.
Les Algériens ont manifesté pour un douzième vendredi consécutif, le premier depuis le début du ramadan. Un mois de jeûne durant lequel la fatigue accumulée interroge sur l’intensité de la mobilisation contre le régime et contre l’élection présidentielle prévue début juillet.
Le chef de l’État intérimaire, Abdelkader Bensalah, ne cesse de répéter que le scrutin présidentiel se tiendra comme prévu le 4 juillet, mais la rue et la plupart des partis politiques y sont défavorables. Alors que l’issue de ce bras de fer apparaît très incertaine, quelle forme pourrait prendre une éventuelle période de transition ?
Alors que le chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah dénonce depuis plusieurs semaines des « tentatives de déstabilisation étrangères », le gouvernement français reste discret au sujet de la transition algérienne. Mais l’idée d’une ingérence de la part de l’ancienne puissance coloniale revient régulièrement dans le débat.
La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a été placée jeudi 9 mai sous mandat de dépôt par le tribunal militaire de Blida. Elle avait répondu le matin à une convocation du juge d’instruction dans le cadre de l’enquête pour « complot » impliquant Saïd Bouteflika et les généraux Toufik et Tartag.
Interpellé la semaine dernière, Hamid Melzi a été entendu par la justice et placé mardi sous mandat de dépôt. Avant d’être limogé en avril, ce proche du général Toufik était à la tête de l’entreprise Sahel, en charge de la gestion des résidences d’État, et de la Société d’investissement hôtelière (SIH).
Le frère cadet de l’ex-président Bouteflika, ainsi que les généraux Toufik et Tartag, ont été placés sous mandat de dépôt ce week-end par le tribunal militaire de Blida pour « atteinte à l’autorité de l’armée » et « complot contre l’autorité de l’État ». Ils seront jugés devant cette juridiction, en vertu de l’article 25 du Code de justice militaire.
Après le rejet dimanche 5 mai de sa demande de libération provisoire, Issad Rebrab, PDG du groupe Cevital, devrait rester encore un mois en détention avant de pouvoir formuler une nouvelle demande de libération.
Le groupe français Total vient de dévoiler un accord lui permettant de contrôler les actifs d’Anadarko en Afrique, si ce dernier choisit d’être racheté par son compatriote américain Occidental Petroleum, face à son concurrent Chevron.
Saïd Bouteflika, le frère de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, et les généraux Mohamed Mediène et Athmane Tartag ont été incarcérés dimanche à l’issue de leur comparution devant le tribunal militaire de Blida. Les trois hommes sont notamment soupçonnés de complot contre l’armée.
Saïd Bouteflika, le frère de l’ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika, et les généraux Mohamed Mediène, dit Toufik, et Athmane Tartag, dit Bachir, ont été transférés ce dimanche au tribunal militaire de Blida. Les trois hommes ont été interpellés la veille, soupçonnés de complot contre l’armée par le nouvel homme fort du régime, le chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah.
En Algérie comme au Soudan, les bouleversements politiques sont dus à trois éléments, selon Gilles Olakounlé Yabi : la détermination collective, la coordination et l’identification des mouvements de la société civile, et à l’intervention limitée des forces de défense et de sécurité.
De nombreux Algériens se sont rassemblés lors du 11e vendredi consécutif de manifestations, le dernier avant le début du mois de jeûne musulman de ramadan, durant lequel ils entendent continuer de réclamer le départ du régime dans son ensemble.
Mohamed Djemai a été élu mardi 30 avril au poste de secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), lors d’une session extraordinaire du 10e congrès du comité central. Une issue loin de faire l’unanimité dans les rangs du vieux parti.
Le chef d’état-major de l’armée algérienne a appelé mercredi au « dialogue avec les institutions de l’État », après avoir opposé mardi une fin de non-recevoir aux revendications des manifestants, qui réclament la mise en place d’institutions de transition ad hoc pour gérer l’après Abdelaziz Bouteflika.
Pour la Fête du travail, la Confédération des syndicats autonomes (CSA) a appelé à une grande marche dans la capitale. Une occasion aussi pour les dissidents de la centrale UGTA de continuer à réclamer le départ de leur secrétaire général Abdelmajid Sidi Saïd, et de réaffirmer leur adhésion au mouvement populaire qui secoue l’Algérie depuis deux mois et demi.
Le chef d’état-major de l’armée s’est à nouveau exprimé mardi 30 avril, en marge d’une visite à Constantine (nord-est). Principaux messages de son discours : lutter contre « corruption et corrupteurs », respecter la Constitution et organiser des élections dans les plus brefs délais.
Après le ministre des Finances, Mohamed Loukal, le 29 avril, l’ancien Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia est entendu à son tour le 30 avril par le parquet d’Alger dans des dossiers de « dilapidation de fonds publics ».
La chaîne chinoise anglophone CGTN a annoncé lundi la fin de la construction de Djama El Djazair, la Grande mosquée d’Alger. Un projet de sept ans qui aura coûté quelque 2 milliards de dollars (1,8 milliard d’euros).
Le chef de l’État intérimaire Abdelkader Bensalah a procédé ces derniers jours à un nombre inédit de limogeages de hauts responsables considérés comme un encombrant héritage du règne du président sortant Abdelaziz Bouteflika, tandis que la justice s’est saisie de plusieurs affaires de corruption. Une opération « mains propres » qui peine à convaincre.