Encouragée par le président intérimaire Abdelkader Bensalah, la conférence nationale s’est réunie samedi 6 juillet à Alger, en présence de personnalités politiques et de la société civile. Le coordinateur de l’initiative, l’ex-ministre Abdelaziz Rahabi, dresse pour Jeune Afrique un bilan de ce premier rendez-vous.
Ce mardi 9 juillet marque la fin de l’intérim de 90 jours confié à Abdelkader Bensalah, suite à la démission début avril du président Abdelaziz Bouteflika. Si une révision constitutionnelle ou la proclamation de l’état d’urgence pourrait donner une légitimité juridique à la prolongation de son mandat, les autorités semblent privilégier une rallonge de fait.
Saïd Barkat, ancien ministre notamment de la Solidarité nationale, a été placé lundi 8 juillet sous mandat de dépôt par le juge enquêteur de la Cour suprême algérienne. À la prison d’El Harrach, dans la banlieue est d’Alger, il rejoint plusieurs hauts dignitaires incarcérés pour des faits de corruption et de dilapidation présumées.
L’ex-chef de gouvernement algérien Ahmed Ouyahia, incarcéré mi-juin dans le cadre de plusieurs affaires de corruption présumée, est amaigri, « moralement très affecté » et souffre d’une grave maladie, d’après des proches qui lui ont rendu visite récemment à la prison d’El Harrach.
Les Fennecs ont encore affiché une grande maîtrise pour s’imposer largement face à la Guinée en huitièmes de finale de la CAN 2019, dimanche 7 juillet au Caire.
L’ancien ministre et ex-secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) est notamment poursuivi pour « dilapidation de deniers publics », selon la télévision publique.
Des partis d’opposition en Algérie ont appelé le 6 juillet à la création d’une instance de dialogue en vue d’organiser « dans six mois » une élection présidentielle, excluant la participation des « symboles de l’ancien régime ».
L’ex-ministre de la Culture Azzedine Mihoubi est pressenti pour prendre la succession d’Ahmed Ouyahia à la tête du Rassemblement national démocratique (RND), à l’occasion d’une réunion extraordinaire de son conseil national qui doit se tenir samedi à Alger. Certains, comme l’ex-porte-parole Seddik Chihab et le membre fondateur Belkacem Mellah, ne l’entendent pourtant pas de cette oreille.
Cette année, les Algériens ont fêté le 57e anniversaire de leur indépendance dans un contexte particulier. Quatre mois après le début du mouvement qui a vu la chute de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, ils réclament toujours la fin du « système » et l’instauration d’un État de droit.
Une nouvelle conférence nationale est programmée samedi 6 juillet en Algérie. Si le président par intérim Abdelkader Bensalah s’est prononcé mercredi en faveur d’un dialogue indépendant de l’État et de l’armée, des voix s’élèvent pour dénoncer le peu de marge de négociation et un contexte de répression inapproprié.
Le président par intérim en Algérie, Abdelkader Bensalah, a proposé le 3 juillet un dialogue pour préparer la présidentielle, dans lequel ni les autorités politiques ni l’armée ne seront selon lui impliquées.
Tandis que le pouvoir intensifie la répression du mouvement de contestation en multipliant les arrestations, les syndicats des travailleurs et des patrons ont changé de tête. Un simple « ravalement de façade », estime une partie de l’opposition et de la société civile, qui dénonce des « méthodes d’intimidation anciennes ». Décryptage.
Seul candidat en lice, Sami Agli a été élu, le 24 juin, président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), le patronat algérien. Une tâche délicate en ces temps troublés.
Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN) Mouad Bouchareb a démissionné mardi 2 juillet. Élu en octobre dernier, il était contesté à la fois dans l’hémicycle, par la rue et au sein de son propre parti, le Front de libération nationale (FLN).
Un célèbre moudjahid et membre fondateur du FFS, Lakhdar Bouregaâ, a été placé dimanche en détention pour notamment « outrage à corps constitués », a annoncé la télévision nationale.
Grâce à un but de Belaïli en début de seconde période, l’Algérie a dominé le Sénégal à l’occasion d’un match au sommet décevant, et s’est qualifiée pour les huitièmes de finale. Mais les Lions auraient dû bénéficier d’un penalty… (voir le résumé vidéo en fin d’article)
L’Algérie et le Sénégal ont débuté leur CAN 2019 en battant respectivement le Kenya et la Tanzanie sur le même score (2-0), et en laissant une bonne impression. Un avant-goût prometteur au moment des retrouvailles entre les deux sélections, jeudi soir au Caire.
Depuis mardi soir, toutes les équipes ont joué un match. Les gros bras ont majoritairement confirmé leur statut, sans toujours y mettre la manière, alors que des équipes moins attendues ont fait bonne impression.
Le 18 novembre 2009, 24 ans après le Mondial de 1986 au Brésil, les Fennecs se qualifient pour le Mondial 2010 face à leurs historiques rivaux égyptiens. Un match de barrage qui a marqué le football algérien. Récit.
Au moins 18 manifestants ont été interpellés depuis vendredi en Algérie pour avoir brandi des drapeaux amazigh. Si l’atteinte à l’unité nationale est avancée par la justice – semblant répondre à une injonction du général Gaïd Salah – , la société civile et l’opposition dénoncent un arbitraire visant à semer la division.
La Cour suprême algérienne a demandé à la direction de la société pétrolière publique Sonatrach de porter plainte contre l’entreprise canadienne SNC-Lavalin, afin d’enquêter sur les conditions d’attribution, en juin 2009, d’un contrat d’un montant de 1,1 milliard de dollars (967 millions d’euros).
Le jeune latéral a affiché ses qualités offensives en obtenant un penalty qui a offert le premier but aux Fennecs lors de la victoire face au Kenya (2-0) dimanche 23 juin.
Les manifestants qui défilent dans les rues algériennes depuis le mois de février peuvent puiser dans la riche histoire de leur pays – et notamment trois épisodes restés fameux – pour éviter les écueils de l’infiltration, de l’intoxication ou encore de la division ethnique.
Les Fennecs ont réussi leur entrée en lice dans la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019, en s’imposant (2-0) face au Kenya. L’équipe algérienne s’empare de la tête du groupe C, à égalité de points avec le Sénégal. Le match face aux Lions de la Teranga devrait déterminer l’issue du classement.
Riyad Mahrez et Sofiane Feghouli comptent depuis plusieurs années parmi les joueurs les plus importants de la sélection algérienne. En Égypte, les Verts miseront beaucoup sur ces deux binationaux.
Quatre mois après le début de la révolution algérienne, l’écrivain et journaliste Kamel Daoud fustige la génération des pères fondateurs accrochée au pouvoir, appelle à traduire en justice son chef déchu et esquisse les contours d’une transition démocratique. Interview.
Salim Labatcha a été élu vendredi nouveau patron de l’UGTA, principale centrale syndicale d’Algérie. Son ex-dirigeant, Abdelmadjid Sidi Saïd, était très contesté par la base pour ses liens avec le clan d’Abdelaziz Bouteflika.
Samedi 15 juin, plusieurs organisations se sont retrouvées pour établir la « feuille de route de la société civile », avec l’objectif de sortir le pays de l’impasse. Si cette conférence nationale a abouti à des revendications consensuelles, les critiques ne manquent pas.
« Rue des Pâquerettes » marque le grand retour à la plume de Mehdi Charef. Témoignage poignant sur la première génération d’immigrés algériens, ce premier volet d’une trilogie autobiographique jette un regard lucide sur l’Hexagone.