Au cours de ses 14 allocutions prononcées depuis le remplacement d’Abdelaziz Bouteflika, le chef d’état-major de l’armée algérienne n’a notamment jamais employé le terme « démocratie », tandis qu’il a évoqué l’« armée » et le « peuple » à respectivement 89 et 68 reprises.
Le ministre algérien des Énergies a prévenu le 26 mai que le droit de préemption d’Alger pourrait être utilisé pour défendre les intérêts nationaux, en empêchant le rachat des actifs algériens d’Anadrako par le français Total… Avant de revenir en partie sur cette déclaration le lendemain.
Les dossiers de 12 anciens hauts responsables, parmi lesquels les ex-Premiers ministres Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, ont été transmis à la Cour suprême. C’est la première fois que des anciens chefs de gouvernement sont poursuivis par la justice dans des affaires de corruption.
Le Conseil Constitutionnel a fait état dimanche du dépôt de deux dossiers de candidature pour la présidentielle prévue le 4 juillet, un scrutin rejeté par la rue et dont la tenue reste incertaine.
Le nombre sans précédent de metteurs en scène originaires d’Afrique du Nord à Cannes confirme la naissance d’une nouvelle génération de talents dans la région. A quelques heures d’un palmarès très attendu, retour sur ce phénomène qui aura marqué cette édition du Festival de Cannes.
Une mobilisation policière importante et de nombreuses arrestations sont observées à Alger depuis ce matin. Elles suscitent l’indignation des Algériens, en marche vers le 14e vendredi de manifestations contre le pouvoir en place.
Le chef de l’État Abdelkader Bensalah a réaffirmé à plusieurs reprises que l’élection présidentielle se tiendrait bien le 4 juillet, et le chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah a lui-même appelé à la tenue du scrutin. Alors que la rue et l’opposition demandent un report, aucun dossier de candidature n’avait été déposé devant le Conseil constitutionnel, à deux jours de la date butoir.
Le chef d’état-major de l’armée algérienne n’a « aucune ambition politique », a-t-il promis mercredi. Le général continue d’appuyer pour la tenue d’une élection présidentielle le 4 juillet, malgré le rejet du mouvement de contestation.
Des députés du parti du Front de libération nationale (FLN), dont le groupe parlementaire avait décidé la veille de geler leurs activités, ont empêché mercredi Mouad Bouchareb, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), de diriger une réunion du bureau de la première chambre.
Le peuple algérien figure en tête du classement Jeune Afrique des 100 Africains les plus influents en 2019 – ex-æquo avec le docteur congolais Denis Mukwege. Un hommage à ces centaines de milliers d’Algériens qui ont réussi la prouesse de renverser leur président sans violence ni effusion de sang.
Dénonçant le « climat délétère » qui règne autour de l’élection du président du Forum des chefs d’entreprises, la principale association patronale algérienne, son président par intérim, Moncef Othmani, a annoncé sa démission.
Depuis la chute du clan Bouteflika, c’est le tout-puissant chef d’état-major de l’armée qui détient la réalité du pouvoir. Contre la volonté du peuple.
Retour à la case prison pour le général à la retraite Hocine Benhadid. Celui qu’on surnomme général Bazooka pour son franc-parler a été placé le 12 mai sous mandat de dépôt et inculpé pour atteinte au moral de l’armée et à la sécurité de l’État. Prélude à son arrestation, il avait été interrogé quelques jours plus tôt par la Sécurité intérieure.
La justice militaire algérienne a refusé lundi de remettre en liberté de la cheffe du Parti des travailleurs (PT, trotskiste), Louisa Hanoune, inculpée pour « complots » contre l’État et l’armée, a annoncé un de ses avocats.
Ahmed Gaïd Salah s’est à nouveau exprimé lors de sa visite à Ouargla, dans la quatrième région militaire. Le général a affirmé vouloir « accélérer la création d’une instance indépendante pour l’organisation des élections », tout en s’inquiétant de « la persistance de la crise ».
Accusée d’avoir participé à un « complot contre l’État » algérien, la secrétaire générale du Parti des travailleurs a été incarcérée le 9 mai. Dix choses à savoir sur celle qui dirige son parti depuis sa création, en juin 1990. Un record de longévité.
Alors que la contestation populaire qui a poussé le président Abdelaziz Bouteflika à la démission ne faiblit pas, le chef d’état-major de l’armée Ahmed Gaïd Salah a pris les rênes du pouvoir, menant une purge moins motivée par la soif de justice que par sa propre survie et la volonté de revanche contre l’entourage de son ancien maître.
Depuis la démission de l’ex-président Bouteflika, le chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah mène une vaste purge contre des personnalités accusées de « complot contre l’autorité de l’État ». L’accusation se fonde principalement sur des contacts avec les réseaux de Saïd Bouteflika. Mais qui a rencontré qui ?
Le motif du limogeage de Benaïssa Ben Kathir, procureur général de la cour de justice d’Alger, Khaled el Bey, procureur de la République, et Mokhtar Rahmani, directeur général d’un organe anticorruption, n’a pas été précisé. Ces responsables avaient été nommés sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika.
Je n’arrête pas d’entendre dire que l’Inde est en passe de devenir une grande puissance et un acteur majeur de l’économie mondiale, en plus d’être une vraie démocratie. Les experts nous alignent ses progrès technologiques, ses têtes nucléaires, ses chantiers gigantesques. Excusez-moi, je ne suis pas d’accord.
La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a avoué avoir pris part à une « réunion consultative » avec Saïd Bouteflika, le frère cadet de l’ex-président, en présence du général Toufik, mais nie toute implication dans le « complot » dont ces derniers sont accusés.
L’ingérence croissante du commandement militaire dans les affaires politiques et judiciaires et dans la conduite de la transition rencontre une forte opposition populaire. Le mouvement de protestation, loin de s’essouffler, réclame régulièrement le départ des responsables mais aussi de l’état-major de l’armée. État des lieux.
Au moins 24 policiers ont été blessés, dont quatre grièvement, et une sous-préfecture a été incendiée, dans le centre de l’Algérie, lors de violences entre les forces de l’ordre et des chômeurs qui manifestaient, a-t-on appris mercredi 15 mai.
Le mouvement de contestation populaire ne faiblit pas mais peine à faire émerger des représentants, tandis que le chef d’état-major de l’armée est à la manœuvre pour tenter de garder la main.
L’ancien ministre de la Défense et général à la retraite Khaled Nezzar a été entendu par la justice militaire mardi 14 mai, dans le cadre de l’enquête pour « complot contre l’autorité de l’État » visant notamment le frère de l’ancien président Bouteflika. Il est ressorti libre au bout de deux heures.
La justice algérienne a inculpé Louisa Hanoune, cheffe du Parti des travailleurs (PT), de complots contre l’armée et l’État pour avoir rencontré Saïd Bouteflika, alors conseiller de son frère Abdelaziz, lui-même encore chef de l’Etat, a indiqué ce lundi un de ses avocats.
Pour Soufiane Djilali, président du mouvement politique Jil Jadid, « la transition engagée n’offre aucune véritable issue pour aller vers la fin du système ».
Le Syndicat des magistrats algériens a rejeté samedi les accusations portées contre la corporation alors que la justice algérienne a lancé des enquêtes notamment sur des faits de corruption visant des hommes d’affaires et des hauts responsables de l’État.