Charismatique, engagé, respecté, l’avocat et militant des droits de l’homme Mustapha Bouchachi s’est imposé comme l’une des figures emblématiques des marches populaires réclamant la fin du régime d’Abdelaziz Bouteflika. Portrait.
Arrêté en janvier 2017 et condamné à sept ans de prison pour intelligence avec une puissance étrangère, le blogueur Merzoug Touati a été libéré lundi 4 mars. Il raconte à Jeune Afrique ses conditions de détention et livre son analyse de la contestation qui secoue l’Algérie depuis près d’un mois.
Première conférence de presse pour le nouveau Premier ministre algérien. Noureddine Bedoui s’est principalement contenté de rappeler les principales réformes annoncées la veille à la radio nationale par le vice-Premier ministre Ramtane Lamamra, laissant sur leur faim les journalistes présents.
Lakhdar Brahimi, ancien ministre des Affaires étrangères et proche du président Bouteflika, a livré mercredi à la télévision nationale son ressenti sur la situation actuelle en Algérie. S’il a salué les réformes annoncées par le chef de l’État, il a démenti avoir été nommé président de la conférence nationale.
Deux jours après le report des élections et le renoncement d’Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat, son nouveau vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a détaillé dans une interview à la radio nationale les étapes du « plan de travail » souhaité par la présidence.
Suite à l’annonce du report des élections et du renoncement d’Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat, les réactions diplomatiques se poursuivent. Après les déclarations du président français Emmanuel Macron – qui n’ont pas été du goût de nombreux Algériens – , les États-Unis ont affirmé qu’ils « soutenaient les efforts pour tracer une nouvelle voie ».
Entre expression diplomatique de soulagement et témoignage populaire de méfiance, le coup de théâtre algérien du 11 mars déclenche, dans tous les camps, des ajustements de stratégies.
Aussitôt annoncées, les mesures prises lundi soir par le président Bouteflika – report de l’élection présidentielle, renoncement à un cinquième mandat, nomination d’un nouveau gouvernement – ont été spontanément dénoncées par l’opposition et applaudies par les partis de l’Alliance présidentielle.
Le diplomate Lakhdar Brahimi présidera la conférence chargée de faire des propositions sur l’avenir politique de l’Algérie, après la décision du président Abdelaziz Bouteflika de ne pas briguer un cinquième mandat, a déclaré mardi une source gouvernementale.
Alors que des manifestations populaires massives contre le président Abdelaziz Bouteflika secouent l’Algérie depuis le 22 février, plusieurs membres importants du Forum des chefs d’entreprise (FCE), le patronat algérien, ont déclaré « adhérer complètement » au mouvement.
Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a présenté lundi 11 mars sa démission au président Abdelaziz Bouteflika, qui a nommé dans la foulée le ministre de l’Intérieur Noureddine Bedoui pour le remplacer.
Dans un message adressé lundi à la nation, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a annoncé qu’il reportait l’élection présidentielle du 18 avril et qu’il ne serait pas candidat à un cinquième mandat.
En Algérie, nous avons importé le concept de démocratie sans le mode d’emploi. De la base au sommet, nous ne souffrons pas d’être contredits. Or, la mise en œuvre de la démocratie suppose une culture de la contradiction.
Alors que la mobilisation contre un cinquième mandat du président algérien Abdelaziz Bouteflika se poursuit, les voisins et partenaires du plus grand pays d’Afrique suivent très attentivement l’évolution de la situation, redoutant une déstabilisation qui aurait pour eux des conséquences sécuritaire, migratoire ou encore énergétique.
Le président Abdelaziz Bouteflika a regagné dimanche l’Algérie à l’issue de deux semaines d’hospitalisation en Suisse pour des « examens médicaux ». Un appel à la grève avait été lancé, suivi inégalement à travers le pays.
Un avion officiel algérien, celui qu’utilise habituellement le président Abdelaziz Bouteflika, a quitté dimanche la Suisse, où le dirigeant avait suivi pendant deux semaines des examens médicaux.
Des milliers de lycéens défilent dimanche en Algérie contre la candidature à un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika, tandis qu’un appel à la grève générale, lancé sur les réseaux sociaux, est diversement suivi à travers le pays.
Les quotidiens algériens consacraient samedi de nombreuses pages aux manifestations « historiques » de la veille en Algérie contre le 5e mandat que brigue le président Abdelaziz Bouteflika, en notant qu’elles ont sérieusement rétréci la marge de manoeuvre du chef de l’tat.
Deux semaines après le début du mouvement de contestation contre la candidature d’Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat, une nouvelle journée de mobilisation a rassemblé vendredi 8 mars des centaines de milliers d’Algériens dans plusieurs villes du pays.
Une requête de placement sous curatelle d’Abdelaziz Bouteflika a été déposée vendredi devant un tribunal de Genève, où le président algérien est hospitalisé depuis le 24 février.
Voilà maintenant près de deux semaines que le président Abdelaziz Bouteflika se trouve en Suisse pour des « examens médicaux périodiques ». Les autorités algériennes, restées très discrètes sur son état de santé, viennent d’assurer qu’il se portait bien, contrairement à ce qu’affirmait un quotidien suisse qui le disait « sous menace vitale permanente ».
De nombreux Algériens manifestent contre l’idée d’un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika. On les croyait aussi muets que lui, ils démontrent le contraire.
À mesure que monte la contestation populaire contre un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, la liste des démissions et défections dans les rangs des pro-pouvoir s’allonge, que ce soit au sein des partis du FLN et du RND, à l’Assemblée nationale ou encore parmi les membres du patronat et du syndicat UGTA.
Le président de la République Abdelaziz Bouteflika a salué jeudi le caractère pacifique des marches populaires enregistrées ces derniers jours à travers différentes régions du pays, ainsi que la « maturité des citoyens », notamment les jeunes.
La présidence et le ministère des Affaires étrangères français suivent de très près la mobilisation populaire contre un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika. Le mot d’ordre : pas d’ingérence, mais en même temps pas d’indifférence. Coulisses.
Alors que plusieurs milliers d’étudiants ont encore défilé mardi contre la candidature du président Bouteflika à un 5e mandat, l’armée a adressé une sévère mise en garde contre ceux qui, selon elle, veulent déstabiliser le pays. Les États-Unis, quant à eux, ont déclaré « soutenir le peuple algérien et son droit à manifester pacifiquement ».
La protestation contre la candidature à un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika prend de nouvelles formes. Des Algériens ont ainsi décidé d’accompagner les manifestations par une campagne d’appels téléphoniques et d’envoi de courriels – souvent humoristiques – à l’établissement hospitalier où leur président séjourne depuis dimanche 24 février.
Nouveau coup de pression sur le pouvoir. Cette fois-ci, il vient de l’opposition. Au lendemain du dépôt par procuration du dossier de candidature du président Abdelaziz Bouteflika, elle réclame notamment l’application de l’article 102 de la Constitution, qui prévoit la destitution du chef de l’État pour cause de maladie grave et durable.
L’Algérie est certes un cas extrême, mais pas sans précédent : des pays plus démocratiques ont déjà connu aussi des présidents malades. Laissons aux Algériens quelques mois de plus pour trouver une issue à leur situation.