Exilé à Paris depuis 1991, l’écrivain et dramaturge Aziz Chouaki s’est éteint le 16 avril à l’âge de 67 ans. Il laisse derrière lui une importante production artistique, avec en toile de fond l’Algérie, son pays d’origine.
Abdelaziz Bouteflika et Omar el-Béchir ont quitté la scène politique presque en même temps, sous la pression de leurs opinions publiques respectives. Ils ont cependant commis les mêmes erreurs stratégiques, qui les condamnaient à mal finir.
Chakib Khelil, Farid Bedjaoui, Rafik Khalifa… Retour sur les affaires qui mettent à mal de nombreux hommes d’affaires algériens, dont le milieu est touché par une grande purge.
En plein remodelage du pouvoir, les autorités algériennes ont ouvert des enquêtes sur des faits de corruption. L’annonce a fait l’effet d’un règlement de comptes. Les Tunisiens aussi avaient érigé la lutte contre ce fléau en priorité de leur transition. Mais huit ans après, les avancées sont lentes et la méfiance encore de mise.
Les participants à une réunion convoquée par le chef de l’État algérien par intérim, mais largement boycottée par les syndicats et les partis politiques, ont évoqué lundi « la possibilité de reporter » la présidentielle du 4 juillet de « quelques semaines ».
Cinq personnes d’une même famille sont mortes après l’effondrement lundi d’un immeuble vétuste à la Casbah d’Alger. Le wali de la ville, venu sur les lieux, a par la suite été limogé.
Issad Rebrab, PDG du premier groupe privé d’Algérie, Cevital, et considéré comme la première fortune du pays, a été incarcéré dans la nuit à l’issue de sa présentation au parquet dans le cadre d’une enquête anticorruption, a annoncé mardi l’agence officielle APS. Il a été transféré à la prison d’El Harrach, où se trouve par ailleurs l’ex-patron des patrons, Ali Haddad.
Quelque 300 personnes se sont rassemblées dimanche devant un tribunal d’Alger pour attendre en vain l’arrivée de l’ex-Premier ministre Ahmed Ouyahia et du ministre des Finances Mohamed Loukal, qui ont été, selon la télévision officielle, convoqués par la justice.
Pour lutter contre la corruption, l’Algérie, comme la Tunisie avant elle, a lancé une grande purge au sein des milieux d’affaires. Décryptage de Malik Boumédiène, maître de conférences et spécialiste des transitions démocratiques dans la région.
Depuis la chute d’Abdelaziz Bouteflika, plusieurs grands hommes d’affaires – dont l’ex-patron des patrons – sont dans le collimateur de la justice. Salutaire cure d’assainissement ou cabale politique ? Enquête.
L’ex-Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia et l’actuel ministre des Finances Mohamed Loukal ont été convoqués samedi par le tribunal d’Alger notamment pour « dilapidation des deniers publics », a annoncé la télévision publique algérienne.
La Franco-Sénégalaise Mati Diop, l’Algérienne Mounia Meddour ou encore la Marocaine Maryam Touzani côtoieront à Cannes Jim Jarmusch, Marco Bellochio et Pedro Almodovar lors d’un festival dont les émissaires africains seront exclusivement des femmes.
Alors que les Algériens ont déjà commencé à manifester pour un neuvième vendredi consécutif, les initiatives se multiplient au niveau de la classe politique et de la société civile pour trouver une issue à la crise. Des consultations d’Abdelkader Bensalah au durcissement policier, retour sur les développements de ces derniers jours.
Alors que son congrès extraordinaire vient d’être reporté sine die, le Front de libération nationale (FLN) est rongé par de graves divisions et rejeté par les manifestants. Deux camps s’y opposent : l’un favorable au coordinateur général Mouad Bouchareb, l’autre réclamant l’élection d’une nouvelle direction. Analyse.
Quelques heures après la démission de Tayeb Belaïz de la présidence du Conseil constitutionnel, Abdelkader Bensalah a nommé le Sage Kamel Feniche pour le remplacer. Le chef de l’État par intérim avait-il constitutionnellement le pouvoir de le faire ? Éléments de réponse.
Nouveau discours du vice-ministre de la Défense et chef d’état-major de l’armée, le général Ahmed Gaïd Salah, et nouvelles décisions et orientations pour essayer de sortir de l’impasse politique dans laquelle est plongée l’Algérie depuis la démission du président Bouteflika, il y a tout juste deux semaines.
Des milliers d’étudiants ont manifesté mardi à Alger, scandant « silmiya » (pacifique) face à un important dispositif policier qui leur a interdit l’accès au parvis de la Grande Poste, bâtiment devenu le point de ralliement de la contestation qui agite l’Algérie depuis le 22 février.
L’ancien président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), arrêté fin mars alors qu’il tentait de se rendre en Tunisie, est actuellement en détention provisoire dans une cellule individuelle de la prison d’El Harrach, à Alger.
Ali Haddad, ex-patron des patrons, mais aussi président du club de football de l’Union sportive de la médina d’Alger (Usma), a été arrêté samedi 30 mars à la frontière algéro-tunisienne. Son incarcération pose de nombreuses questions quant à l’avenir de la puissante écurie de la capitale.
Le numéro deux américain du pétrole et du gaz, Chevron, vient d’annoncer une offre de rachat adressée à son compatriote Anadarko. Le groupe renforcerait ainsi sa présence sur le continent africain, notamment en Algérie et au Mozambique.
Bouteflika avait mis six mois – entre septembre 2015 et janvier 2016 – pour démembrer et restructurer le Département du renseignement et de la sécurité (DRS). Ahmed Gaïd Salah l’a récupéré en vingt-quatre heures. Dans la foulée de la démission du président, le 2 avril, Athmane Tartag a été démis de ses fonctions de coordinateur des services de sécurité.
Après le départ d’Abdelaziz Bouteflika, l’armée tient la réalité du pouvoir et compte jouer un rôle central d’ici à l’élection présidentielle du 4 juillet. Mais la rue pourrait ne pas l’entendre de cette oreille.
Des magistrats, maillon important de l’organisation des scrutins en Algérie, ont annoncé samedi à Alger qu’ils allaient boycotter la supervision de l’élection présidentielle du 4 juillet, en soutien au mouvement de contestation.
Les intimidations des forces de l’ordre et les déclarations du chef d’état-major de l’armée n’ont pas entamé la volonté populaire de faire tomber l’intégralité du « système ». Vendredi 12 avril, ils étaient encore très nombreux à défiler dans les rues de la capitale et des autres villes algériennes.
Le général Gaïd Salah a mis en garde mercredi contre des « tentatives de la part de certaines parties étrangères » de « déstabiliser le pays ». Si aucun pays n’est explicitement mentionné dans son discours, plusieurs spécialistes expliquent à Jeune Afrique pourquoi le chef d’état-major de l’armée pointerait la France.
L’application de l’article 102 de la Constitution se poursuit. Après sa désignation à la tête de l’État pour assurer l’intérim du président Bouteflika, Abdelkader Bensalah a annoncé la tenue d’une élection présidentielle le 4 juillet, respectant le délai de trois mois prévu par la loi fondamentale. Une décision considérée par une partie de la classe politique comme contraire à la volonté de la rue.
Surfant sur une demande intérieure exigeante et sur la mode des « vins du monde », les producteurs d’Afrique du Nord misent aujourd’hui sur la qualité pour s’imposer sur les marchés nationaux et internationaux.
Le président algérien par intérim Abdelkader Bensalah a signé un décret fixant au 4 juillet l’élection présidentielle. Plus tôt dans la journée, le chef de la puissante armée a mis en garde mercredi les manifestants contre la poursuite de leur mouvement de contestation du régime.
L’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, Horst Kohler, et les membres du Conseil de sécurité ont espéré mercredi, lors d’une réunion à huis clos, que les parties au conflit demeureront engagées dans un processus de paix « constructif », selon des diplomates.