Pressé par l’armée de renoncer à la présidence, en vertu de l’article 102 de la Constitution, Abdelaziz Bouteflika a nommé dimanche soir un nouveau gouvernement, grandement renouvelé : sur 27 postes, seuls huit ministres ont été reconduits.
Lâché de toutes parts sous la pression de la rue, Abdelaziz Bouteflika vit sans doute ses derniers jours à la tête de l’État. Tandis que son camp s’entre-déchire…
L’ex-patron des patrons algériens, Ali Haddad, homme d’affaires proche du président Abdelaziz Bouteflika, a été arrêté dans la nuit à un poste-frontière avec la Tunisie, a indiqué dimanche une source sécuritaire algérienne ayant requis l’anonymat, confirmant une information de médias locaux.
La récente proposition de l’armée algérienne d’écarter le président Abdelaziz Bouteflika est la seule qui puisse faire sortir l’Algérie de la crise actuelle, a répété samedi le chef d’état-major, mettant en garde contre des solutions anticonstitutionnelles.
Présentée comme la deuxième du continent, la nouvelle aérogare de la capitale pourra accueillir 16 millions de voyageurs par an. De quoi attirer davantage de visiteurs. Mais son inauguration, initialement prévue pour février, a été reportée sine die.
Club de football le plus titré du pays, la Jeunesse sportive de Kabylie a décidé d’encourager la présence de supportrices dans les travées du stade de Tizi Ouzou. Une initiative qui n’a pas vraiment fait tache d’huile…
Le débat actuel dans le pays sur l’éventuelle application de l’article 102 de la Constitution, qui prévoit notamment la destitution du président en cas de confirmation « d’une maladie grave et durable », remet la santé du président au centre des discussions politiques.
Le président de la principale organisation patronale algérienne, Ali Haddad, réputé proche du président Abdelaziz Bouteflika, a annoncé jeudi sa démission, deux jours après l’appel du chef d’état-major de l’armée à écarter le chef de l’Etat, confronté à une contestation inédite.
Est-il possible de désintoxiquer l’Algérie de la rente pétrolière ? Oui, répond une nouvelle génération de patrons qui s’attache à revivifier le tissu productif. Si tous ont hérité d’une industrie familiale, chacun s’est fixé comme objectif d’exceller dans son secteur, et de briller bien au-delà du marché domestique. Portraits.
Ce n’était pas forcément acquis. Les étudiants algériens ont promptement réagi à la décision du président Abdelaziz Bouteflika de prolonger de facto son quatrième mandat à la tête de l’État. Dans toute l’Algérie, ils ont dénoncé la ruse funeste à travers des débats organisés sur les campus, de Béjaïa à d’Alger, de Tlemcen à Constantine.
Depuis une dizaine d’années, Biskra et sa région fournissent 40 % de la production agricole nationale, pour un chiffre d’affaires de quelque 3 milliards d’euros. La wilaya fait figure d’exemple à suivre pour tous ceux qui rêvent de voir le pays sortir enfin de sa dépendance aux hydrocarbures.
Malgré sa résilience, le système économique algérien a urgemment besoin d’être réformé pour sortir de la dépendance aux hydrocarbures, libérer les énergies et offrir des débouchés à une population majoritairement jeune.
Alors que le chef d’état-major de l’armée a appelé mardi à l’application de l’article 102 de la Constitution pour prononcer l’empêchement d’Abdelaziz Bouteflika, et que l’ex-Premier ministre Ahmed Ouyahia a renchéri le lendemain en appelant à la démission du chef de l’État, l’initiative présidentielle, dont les modalités posaient déjà question, semble compromise.
Le proche du président et chef du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a demandé à Abdelaziz Bouteflika de démissionner de son poste afin de « faciliter la transition politique ». Une déclaration qui faite suite à celle du général Gaïd Salah, qui a demandé à enclencher une procédure d’empêchement à l’encontre du président, et qui divise l’opposition.
L’attaquant algérien Baghdad Bounedjah (27 ans) est une véritable machine à marquer. L’Oranais, qui évolue à Al-Sadd (Qatar) a déjà inscrit 35 buts avec son club cette saison en championnat. Également efficace avec la sélection – à qui il a notamment offert la victoire le 26 mars contre la Tunisie en amical (1-0) – il a déjà attiré l’attention de plusieurs équipes françaises.
Le général Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major, a appelé ce mardi à une sortie de crise par la voie de l’article 102 de la Constitution qui prévoit la destitution du président. Si ces déclarations tranchent avec ses précédentes prises de parole, elles cachent la volonté d’imposer l’armée comme « maître de la prochaine étape », explique à Jeune Afrique le chercheur Moussaab Hammoudi.
Dans un discours dont des extraits ont été diffusés à la télévision publique, le général Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée algérienne, a appelé à l’application de l’article 102 de la Constitution. Si le Conseil constitutionnel suit ses recommandations, cela ouvrirait la voie à une procédure d’empêchement d’Abdelaziz Bouteflika.
Le directeur général de la télévision nationale algérienne, Toufik Khelladi, a été limogé. Les journalistes des chaînes nationales dénonçaient la « censure » à l’œuvre dans la couverture des manifestations réclamant le départ du président Abdelaziz Bouteflika.
Après les déclarations de Seddik Chihab (RND) sur la présence « de forces extra-constitutionnelles » au pouvoir, c’est au tour d’Amar Saadani, ex-secrétaire général du FLN, de parler d’un « État profond » qui serait aux manettes depuis la maladie du président. Des déclarations et une situation commentées pour Jeune Afrique par Abou El Fadel Badji, cadre du parti présidentiel.
Marqué par les épreuves de l’histoire, le peuple algérien connaît depuis plusieurs semaines un grand sursaut. Le plus dur commence : gérer au mieux, dans l’intérêt de tous, cette transition entre l’Algérie d’hier et celle de demain.
Face à l’ampleur de la mobilisation populaire contre la pérennisation d’un système à bout de souffle, le pouvoir a rapidement lâché du lest. Et ouvert la voie à un vrai changement. L’alternance, le renouvellement des élites dirigeantes et l’instauration d’un mode de gouvernance plus démocratique ne sont désormais plus des vœux pieux.
La « Conférence nationale » proposée par Abdelaziz Bouteflika avant de passer le relais à la tête de l’État « est inutile » a déclaré le porte-parole du parti présidentiel, Hocine Khaldoun, sur la télévision privée Dzaïr News.
Plusieurs semaines après le déclenchement du mouvement de protestation spontané qui a ébranlé le régime, quelques figures susceptibles de l’incarner – et peut-être de peser dans la transition qui s’annonce – commencent à émerger. Qui sont-elles ?
Malgré le mauvais temps, les Algériens sont restés fortement mobilisés vendredi dans les rues du pays, un mois jour pour jour après le début de la contestation réclamant le départ du président Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 20 ans.
Après un mois de manifestations contre le régime du président algérien Abdelaziz Bouteflika, le mouvement a frappé par son pacifisme, mais aussi son humour. Jeune Afrique vous propose le portrait de Ziri Gunfood Oulmane, un artiste bénévole aussi décalé qu’inventif, à l’origine de nombreux slogans et pancartes.
Samedi 30 mars, un conseil exécutif du Forum des chefs d’entreprise (FCE) décidera du maintien ou non d’Ali Haddad à la présidence du patronat algérien.
Alors que la contestation au régime Bouteflika est souvent qualifiée d’inédite, l’universitaire Nedjib Sidi Moussa replace le mouvement actuel dans une perspective historique, analysant notamment les différents symboles et figures repris au cours des manifestations. Entretien.
Le géant texan des hydrocarbures a décidé de suspendre les négociations en cours avec l’opérateur public algérien, « du moins temporairement », en raison de la vague de manifestations contre le maintien au pouvoir du président Abdelaziz Bouteflika.
Les deux principaux partis politiques au Parlement, le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND), ont exprimé leur soutien au mouvement populaire réclamant un changement radical dans la gouvernance du pays, appelant à engager le dialogue dans les plus brefs délais pour construire un nouveau système politique.