Animé par une loyauté sans faille envers le président algérien, qui brigue officiellement un cinquième mandat, le vice-ministre de la Défense et chef d’état-major de l’armée, Ahmed Gaïd Salah, s’impose déjà comme le grand ordonnateur de l’ère post-Bouteflika.
Le chef de l’État a nommé, dimanche 10 février, son conseiller spécial à la Présidence Tayeb Belaïz à la tête du Conseil constitutionnel, en remplacement de Mourad Medelci, décédé des suites d’une longue maladie. Un poste stratégique, à la veille de l’élection présidentielle.
Ramtane Lamamra continuera d’exercer ses fonctions auprès de l’UA et de l’ONU, le nouveau parti tunisien Tahya Tounes se veut un modèle de démocratie, le président comorien oublie de signer un décret déléguant intérim… Chaque semaine, Jeune Afrique vous dévoile les coulisses du pouvoir. Plongée dans les secrets des chefs d’État et de leur premier cercle.
L’architecte français Jean Nouvel, chargé de poser les bases d’ici l’été d’une « revitalisation » de la Casbah d’Alger, assure vouloir respecter « la dimension historique » du quartier, en réponse à ceux qui s’émeuvent de cette étude portant sur un haut lieu de la mémoire algérienne.
Après l’officialisation dimanche 10 février de sa candidature à l’élection présidentielle du 18 avril, le chef de l’État sortant s’est entouré d’une équipe de fidèles dirigée par son ex-Premier ministre Abdelmalek Sellal, afin de vanter ses réalisations et de promettre des réformes. Les détails.
Nouvelle valse à la tête de la police algérienne. Le président Bouteflika a procédé ce mercredi 13 février à la nomination de Abdelkader Kara Bouhadba comme directeur général de la Sûreté nationale (DGSN) en remplacement de Lakhdar el-Habiri, selon un communiqué de la présidence rendu public dans la soirée.
Le constructeur automobile japonais et son partenaire local, le groupe Hasnaoui, ont annoncé mercredi 13 février le lancement d’un projet d’usine à Oran, représentant un investissement de 160 millions de dollars.
L’accord conclu entre les deux entreprises concerne l’installation de trois nouvelles installations de traitement et de compression de gaz dans le sud-ouest de l’Algérie.
Les promesses d’Abdelaziz Bouteflika, candidat à sa propre succession lors du scrutin présidentiel d’avril prochain, de mener des réformes sur tous les plans et d’organiser une conférence nationale pour ressouder le pays, ne sont pour les candidats et partis de l’opposition qu’un leurre pour faire accepter l’idée d’un cinquième mandat.
Le président algérien « annonce sa candidature à la présidentielle d’avril 2019 », a fait savoir l’Agence de presse officielle ce dimanche. Abdelaziz Bouteflika doit adresser un « message à la nation » dans la journée.
Le Front de Libération national (FLN) a choisi, samedi, le président Abdelaziz Bouteflika comme candidat pour la présidentielle d’avril. Le chef de l’État, souffrant et âgé, a attendu ce dimanche pour annoncer sa candidature à un cinquième mandat. Reportage au meeting de la Coupole-du-5-juillet, à la veille de cette annonce officielle.
Le Front de libération nationale « présente comme candidat à la prochaine élection présidentielle Abdelaziz Bouteflika », a annoncé Moad Bouchareb lors d’un meeting à Alger. Âgé de 81 ans, le chef de l’Etat algérien n’a pour le moment pas officialisé sa candidature à un cinquième mandat.
Le président du Front de la justice et du développement (FJD), Abdallah Djaballah, a entamé lundi 4 février une série de consultations en vue de présenter une candidature commune au prochain scrutin présidentiel. Objectif : rallier à l’idée Ali Benflis, le général Ali Ghediri et l’islamiste Abderrazak Makri. Un défi qui ne s’annonce pas du tout gagné.
Il y a 61 ans, jour pour jour, la France bombardait Sakiet Sidi Youssef, dans une Tunisie indépendante depuis deux ans. La raison invoquée par la France ? Le village était une base arrière de l’Armée de libération nationale algérienne (ALN). Retour sur la montée des tensions diplomatiques entre la France et la Tunisie.
Au sud comme au nord du Sahara, la proposition constructive n’est plus dans l’air du temps, supplantée par la critique tous azimuts. En Algérie, cette dernière est même devenue un sport national qui se pratique au café du commerce.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, 81 ans, que son camp appelle à se présenter à l’élection présidentielle du 18 avril, n’est pas en mesure d’effectuer un 5e mandat « en raison de sa maladie », a estimé mercredi le principal parti islamiste du pays.
Josette Audin, veuve de Maurice Audin, jeune militant communiste torturé et tué par l’armée française en 1957 en Algérie, est décédée samedi à l’âge de 87 ans. Les présidents algérien et français ont tous les deux salué sa mémoire.
La liste des candidats probables à la présidentielle d’avril souligne de manière criante le non-renouvellement de la classe politique. Enquête sur une absence de relève qui a exacerbé le divorce entre l’élite dirigeante et la population.
Les quatre partis de la coalition au pouvoir en Algérie ont apporté leur soutien officiel samedi à une candidature du président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat à l’occasion du scrutin d’avril, une démarche qui pourrait précéder une candidature personnelle du chef de l’État.
Abandonnée mi-janvier quand le corps électoral a été convoqué pour le 18 avril prochain, l’idée d’un report de l’élection présidentielle avait pourtant été acceptée un mois plus tôt lors d’une réunion à laquelle assistaient notamment le Premier ministre et Saïd Bouteflika, le frère de l’actuel président.
Le gouvernement algérien a fait marche arrière fin janvier en soumettant les marchandises suspendues à l’importation en 2018 à une surtaxe, pour « encourager la production locale », mais aussi pour respecter des engagements internationaux, notamment avec l’UE.
Contrairement à sa précédente candidature, qu’il avait déclaré à la veille de l’expiration du délai réglementaire, plusieurs sources ont certifié à Jeune Afrique que l’annonce officielle d’un cinquième mandat de l’actuel chef de l’État algérien, Abdelaziz Bouteflika, est imminente. Sauf imprévu lié à son état de santé.
L’instance dirigeante du Front de libération nationale (FLN) a décidé de fixer la date de la tenue du prochain congrès extraordinaire du parti après l’élection présidentielle, prévue le 18 avril prochain.
Le principal parti islamiste algérien, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), a décidé de participer à l’élection présidentielle du 18 avril, a déclaré le 26 janvier son responsable de la communication.
Sans attendre le 4 mars, date limite du dépôt des candidatures, pour être fixé sur la décision de l’actuel président de la République de briguer ou non un cinquième mandat, le front du boycott du scrutin présidentiel du 18 avril s’élargit considérablement.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, était en visite jeudi 24 janvier à Alger, dans le cadre d’un déplacement plus large au Maghreb. Les questions du développement des relations bilatérales et de la coopération économique et commerciale entre les deux pays ont été au cœur des discussions.
La Cour suprême algérienne a cassé la condamnation à sept ans de prison prononcée contre cet Algérien, qui avait diffusé sur son blog un entretien avec un responsable israélien. Pas forcément une bonne nouvelle, selon son avocat.