Le vice-Premier ministre algérien, Ramtane Lamamra, a entamé une intense tournée diplomatique avec pour mission de convaincre les partenaires étrangers du bien-fondé du plan d’action d’Abdelaziz Bouteflika et de rassurer sur la situation en Algérie. Pour le politologue Adlene Mohammedi, il s’agit du « degré zéro de la diplomatie ».
Dans un communiqué diffusé ce mercredi, le Rassemblement national démocratique (RND) a désavoué son porte-parole Seddik Chihab. Ce dernier avait déclaré la veille que le soutien de son parti à la candidature de Bouteflika à un cinquième mandat était une erreur au vu de son état de santé.
Le compte Twitter présenté comme celui de Ramtane Lamamra, vice-Premier ministre et chef de la diplomatie de l’Algérie, est un faux, a déclaré mardi le ministère algérien des Affaires étrangères.
Risque sécuritaire, incapacité du mouvement à se structurer, absence d’alternative… Après presque un mois de mobilisation, le politologue Noureddine Bekkis analyse la contestation populaire historique qui secoue l’Algérie. Pour lui, « tous les scénarios sont possibles ». Entretien.
À travers près de deux siècles d’images, l’exposition « Photographier l’Algérie », jusqu’au 13 juillet à à l’Institut du monde arabe de Tourcoing, raconte l’évolution du regard porté par la France sur son ancienne colonie.
Le chef de la diplomatie russe a exprimé son inquiétude face aux risques de déstabilisation que présentent, selon lui, les manifestations contre le président Bouteflika, mardi lors d’une conférence de presse conjointe avec le vice-Premier ministre algérien Ramtane Lamamra.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a confirmé lundi dans un message qu’il prolongerait son 4e mandat au-delà de son terme constitutionnel, le 28 avril, jusqu’à un nouveau scrutin dont la date n’est pas fixée.
Entamées dimanche 17 mars, les consultations pour la formation d’un gouvernement « de compétences nationales et de large ouverture », annoncée la semaine dernière par le président Bouteflika, comptabilisent déjà plusieurs refus de participation. Explications.
Réputée pour être le fief du président Bouteflika et l’épicentre du pouvoir algérien, la ville de Tlemcen, située à quelque 500 kilomètres à l’ouest d’Alger, conteste depuis plusieurs semaines le maintien du statu quo. Reportage.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika devait annoncer le limogeage d’Ahmed Ouyahia et le remaniement gouvernemental dans sa première lettre officialisant sa candidature. Jeune Afrique vous explique pourquoi il l’a finalement fait dans sa deuxième adresse à la nation, huit jours plus tard.
Comment Abdelaziz Bouteflika a-t-il pris la décision de renoncer à un cinquième mandat ? Faut-il croire en ses promesses de changement ? Quelles peuvent être les perspectives d’avenir ? Enquête exclusive.
Si son frère cadet et conseiller spécial, Saïd, est celui qui semble avoir le plus d’influence politique sur le président Abdelaziz Bouteflika, son frère Nasser et sa sœur Zohr sont également très présents à ses côtés – comme l’était feu sa mère Hadja Mansouria.
Alors que nombre d’observateurs s’interrogent sur la légalité du report de l’élection présidentielle, annoncé lundi 11 mars par Abdelaziz Bouteflika, la Constitution semble offrir deux possibilités pour le justifier. Explications.
Les deux camps qui s’affrontent aujourd’hui, la rue et le pouvoir, ont chacun leurs armes. D’un côté, le nombre et l’espoir ; de l’autre, la puissance et la rouerie. Mais l’avenir est aussi ailleurs. Il existe une foule de cadres compétents, apolitiques, intègres et patriotes capables de jouer un rôle important dans la séquence en cours : les vrais commis de l’État.
Ils ont choisi de participer aux contestations massives contre le président Abdelaziz Bouteflika avec une mission bien particulière : porter secours aux manifestants en difficulté et nettoyer les rues après le passage des cortèges. Qui sont-ils ? Jeune Afrique les a suivis à Alger, lors de la mobilisation du 15 mars.
Le chef de la diplomatie marocaine réfute toute implication de son pays dans la crise algérienne. Ainsi que les allégations de coordination avec la France sur ce sujet.
Si les photographies et les vidéos des manifestations contre le cinquième mandat du président Bouteflika sont impressionnantes, l’évaluation du nombre de participants reste compliquée. Et si l’important était ailleurs ?
Une foule impressionnante a manifesté dans le centre d’Alger et dans plusieurs villes du pays vendredi 15 mars, contre la prolongation au-delà du terme prévu du mandat du président Abdelaziz Bouteflika.
Le nouveau vice-Premier ministre et chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, se rendra mardi à Moscou pour des pourparlers avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. À l’issue de cette visite, les Russes espèrent avoir « de source directe » des informations sur la situation algérienne.
Charismatique, engagé, respecté, l’avocat et militant des droits de l’homme Mustapha Bouchachi s’est imposé comme l’une des figures emblématiques des marches populaires réclamant la fin du régime d’Abdelaziz Bouteflika. Portrait.
Arrêté en janvier 2017 et condamné à sept ans de prison pour intelligence avec une puissance étrangère, le blogueur Merzoug Touati a été libéré lundi 4 mars. Il raconte à Jeune Afrique ses conditions de détention et livre son analyse de la contestation qui secoue l’Algérie depuis près d’un mois.
Première conférence de presse pour le nouveau Premier ministre algérien. Noureddine Bedoui s’est principalement contenté de rappeler les principales réformes annoncées la veille à la radio nationale par le vice-Premier ministre Ramtane Lamamra, laissant sur leur faim les journalistes présents.
Lakhdar Brahimi, ancien ministre des Affaires étrangères et proche du président Bouteflika, a livré mercredi à la télévision nationale son ressenti sur la situation actuelle en Algérie. S’il a salué les réformes annoncées par le chef de l’État, il a démenti avoir été nommé président de la conférence nationale.
Deux jours après le report des élections et le renoncement d’Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat, son nouveau vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a détaillé dans une interview à la radio nationale les étapes du « plan de travail » souhaité par la présidence.
Suite à l’annonce du report des élections et du renoncement d’Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat, les réactions diplomatiques se poursuivent. Après les déclarations du président français Emmanuel Macron – qui n’ont pas été du goût de nombreux Algériens – , les États-Unis ont affirmé qu’ils « soutenaient les efforts pour tracer une nouvelle voie ».
Entre expression diplomatique de soulagement et témoignage populaire de méfiance, le coup de théâtre algérien du 11 mars déclenche, dans tous les camps, des ajustements de stratégies.
Aussitôt annoncées, les mesures prises lundi soir par le président Bouteflika – report de l’élection présidentielle, renoncement à un cinquième mandat, nomination d’un nouveau gouvernement – ont été spontanément dénoncées par l’opposition et applaudies par les partis de l’Alliance présidentielle.
Le diplomate Lakhdar Brahimi présidera la conférence chargée de faire des propositions sur l’avenir politique de l’Algérie, après la décision du président Abdelaziz Bouteflika de ne pas briguer un cinquième mandat, a déclaré mardi une source gouvernementale.
Alors que des manifestations populaires massives contre le président Abdelaziz Bouteflika secouent l’Algérie depuis le 22 février, plusieurs membres importants du Forum des chefs d’entreprise (FCE), le patronat algérien, ont déclaré « adhérer complètement » au mouvement.