Un responsable des droits de l’homme aux Nations unies a appelé l’Algérie à « cesser immédiatement les expulsions de migrants » africains vers le Niger, dans un rapport transmis mardi à l’AFP.
Deux ans et demi après l’action intentée par le géant français contre son partenaire algérien devant la Cour internationale d’arbitrage de Genève, les deux sociétés confirment leur réconciliation autour de deux projets, dans le gaz naturel et la pétrochimie.
Le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia a pris clairement position contre le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Saïd Bouhadja, dans le conflit qui l’oppose à la majorité parlementaire.
La justice italienne s’est penchée sur le système de corruption en place sous l’ancien ministre de l’Énergie. Si lui n’est pas poursuivi, son ombre n’a cessé de planer sur le procès.
Le 5 octobre 1988 éclatait, en Algérie, une violente contestation qui accouchera de réformes politiques sans précédent. Trente ans après, certains manifestants sont amers : à l’époque, « il y avait plus d’espoir qu’aujourd’hui. »
En début de semaine, la capitale algérienne s’est retrouvée noyée sous les eaux. Des élus locaux se disent « dépassés » par le risque d’inondation. Pour le maire d’Alger-centre, Abdelhakim Bettache, les torts doivent être partagés.
L’ancienne ministre française de la Francophonie, Yamina Benguigui, condamnée en France pour une affaire de déclaration de patrimoine incomplète, tournera dans quelques semaines un long-métrage en Algérie.
Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a demandé mercredi au Conseil de sécurité « de prolonger d’un an le mandat » de la force de paix Minurso au Sahara Occidental, afin de soutenir la reprise de négociations politiques début décembre à Genève.
Pour la première fois, la plus haute juridiction administrative française a condamné, le 3 octobre, l’État à indemniser un fils de harki pour les conditions de vie « indignes » réservées aux supplétifs de l’armée française en Algérie à leur arrivée en France.
L’imbroglio continue autour de la vraie fausse démission du président de l’Assemblée populaire nationale (APN) algérienne, malgré les démentis de ce dernier et des dispositions réglementaires pas si souples.
Enfermé dans une caserne dès son enfance, puis engagé dans la lutte antiterroriste, il est devenu l’écrivain algérien le plus célèbre de sa génération. Son dernier roman est un succès de la rentrée littéraire.
Après le succès phénoménal de 2084 – plus de 400 000 exemplaires vendus –, le romancier algérien livre le troisième tome de sa trilogie sur l’islamisme. Rencontre à Paris avec un auteur inquiet face aux dérives religieuses et économiques.
Amnesty International a appelé vendredi les autorités algériennes à combattre l’impunité, treize ans après l’adoption d’une Charte pour la paix et la réconciliation nationale qui a permis à des milliers d’islamistes armés d’échapper à la justice.
Avec Une vie de pierres chaudes, la jeune romancière Aurélie Razimbaud explore le temps des non-dits qui a suivi la guerre d’Algérie. Et qui perdure aujourd’hui.
Si Saïd Bouhadja dément dans les médias toute démission de l’Assemblée populaire nationale (APN), des sources assurent à Jeune Afrique que son sort est désormais scellé.
« Le Soleil ne se lève plus à l’est », les mémoires de Bernard Bajolet, ancien patron de la DGSE et ambassadeur de France dans plusieurs capitales, dont Alger, ont suscité un intérêt particulier en Algérie. Si les propos n’engagent que lui, la France s’étant d’ailleurs désolidarisée de l’ouvrage, celui-ci a jeté un froid dans la relation bilatérale.
Bariza Khiari, ex-vice-présidente du Sénat français et membre de la direction collégiale de La République en marche (LREM), explique ce qui, selon elle, différencie Emmanuel Macron de ses prédécesseurs dans les relations franco-algériennes.
Premier président français né après la guerre d’indépendance, Emmanuel Macron souhaite établir des relations définitivement apaisées entre les deux pays. Pourra-t-il y parvenir ?
Mohammed Harbi, sans doute le plus respecté des historiens algériens, répond sans détour sur la reconnaissance par Emmanuel Macron de la responsabilité de l’État français dans la mort sous la torture du mathématicien Maurice Audin, en 1957.
Tous les restes algériens conservés au Muséum national d’histoire naturelle de Paris, dont Alger demande la restitution, ne seraient pas seulement ceux de résistants.
Notre hebdomadaire n’est plus distribué en Algérie depuis cinq mois à la suite d’une décision unilatérale du gouvernement. Simple mesure temporaire destinée à faire des économies en devises ou réelle censure de notre ligne éditoriale ?
Les autorités irakiennes n’ont pas été les seules a désapprouver les chants pro-Saddam Hussein, scandés pendant la rencontre du dimanche 9 septembre entre l’USM Alger et une équipe de leur pays. Une commission de discipline de l’Union des associations arabes de football (UAFA) a décidé de condamner la formation algéroise à une amende de 150 000 dollars.
À travers la reconnaissance de la responsabilité de la France dans l’assassinat de Maurice Audin, c’est la mémoire de tous les martyrs qui est saluée, selon le professeur Benaouda Lebdai.
Cible préférée des islamo-conservateurs, la ministre de l’Éducation algérienne, Nouria Benghebrit, promet de remettre l’école sur la voie de l’excellence. En contournant les tabous plutôt qu’en les brisant.
Fabrice Riceputi, enseignant d’histoire et membre de l’association Histoire coloniale et postcoloniale, a mis en ligne le site « 1 000 autres », qui recense les fiches écrites par les autorités françaises sur quelque mille personnes disparues en 1957 pendant la bataille d’Alger.
L’homme d’affaires Farid Bedjaoui, poursuivi dans l’affaire Saipem-Sonatrach notamment pour avoir versé plusieurs millions de pots-de-vin, a été condamné le 19 septembre par le tribunal de Milan à cinq ans et cinq mois de prison.
Le général-major Ahcène Tafer, chef des Forces terrestres de l’armée algérienne a été « mis à la retraite », mercredi 19 septembre, au lendemain du limogeage du général Abdelkader Lounes, chef des Forces aériennes.
C’est la première fois qu’on reconnaît au plus haut sommet de l’État la pratique institutionnelle de la torture par les militaires qu’a autorisée, pendant la guerre d’Algérie, le vote des « pouvoirs spéciaux » par le Parlement en 1956.
Dans « Algiers, Third World Capital », la journaliste américaine Elaine Mokhtefi raconte l’effervescence révolutionnaire de la capitale algérienne, devenue dans les années 1960 le point de rencontre entre les activistes africains-américains et les mouvements de libération du continent.