Membre de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, Frédéric Petit a rencontré diplomates et acteurs de la coopération, en France et en Algérie. Points de crispation, pistes pour en sortir… Que contient son rapport ?
Les derniers captifs de la smala quittent l’île de Sainte-Marguerite en 1848, peu de temps après la reddition, en décembre 1847, de leur chef, l’émir Abdelkader. Des prisonniers algériens resteront toutefois détenus dans le fort jusqu’en 1884.
Après la conquête de l’Algérie, l’exil, la séparation et la nostalgie plongent certains des détenus de l’île Sainte-Marguerite dans une profonde tristesse. Leur santé physique et mentale se dégrade, parfois jusqu’à la folie. Mais, malgré les demandes officielles, aucun n’est libéré.
Déportés sur l’île Sainte-Marguerite à partir de 1843, les proches d’Abdelkader et de ses principaux lieutenants vont connaître des conditions de détention particulièrement difficiles, qui coûteront la vie à plusieurs enfants.
Le 16 mai 1843, la smala de l’émir Abdelkader tombe entre les mains des troupes du duc d’Aumale. Parmi les 3 000 prisonniers, plusieurs centaines – des proches des principaux lieutenants du chef rebelle – sont envoyés en France.
Entre 1841 et 1884, au cœur de la conquête française de l’Algérie, des milliers de prisonniers ont été déportés, sans jugement pour la plupart, sur l’île Sainte-Marguerite, au large de Cannes. Plongée dans l’histoire méconnue de ces hommes et de ces femmes qui ont vécu les traumas de l’exil et du bannissement.
Alors qu’en appel, le parquet avait requis une aggravation des peines, la Cour n’a pas suivi. Accusé dans la même affaire, le journaliste Mustapha Bendjama sera fixé sur son sort le 31 octobre.
Dans une nouvelle offensive contre les droits sociaux, les autorités ont dressé une longue liste de professions qui n’auront plus le droit de faire grève, et d’autres pour lesquelles un service minimum devra être assuré. Les syndicats appellent à riposter.
Accusé à tort d’avoir allumé des incendies en Kabylie, Djamel Bensmail a été lynché et brûlé par la foule. En appel, la justice a prononcé 38 condamnations à mort contre les assassins. Que s’est-il vraiment passé le 11 août 2021 à Larba Nath Irathen ?
Cela fait plus de quatre mois qu’il n’est pas tombé une goutte d’eau sur le pays, et les conséquences sur l’agriculture se font cruellement sentir. En attendant la pluie, les autorités encadrent strictement l’utilisation de l’eau.
Plusieurs milliers d’Algériens ont manifesté, ce jeudi 19 octobre, aux quatre coins du pays en soutien à la Palestine, alors que les rassemblements populaires sont strictement encadrés, sinon interdits, depuis 2021.
Transplantations d’organes, oncologie, PMA, mais aussi chirurgie esthétique : devenue l’une des dix premières destinations mondiales de tourisme médical, la Turquie est de plus en plus prisée par les Algériens. Reportage aux côtés de patients ayant fait le voyage.
Pour sa première participation au Gitex, la délégation officielle algérienne est à la recherche de partenariats et de financements pour accélérer son développement à l’international.
Pris à tort pour un pyromane en août 2021, l’artiste peintre de 38 ans avait été lynché à mort. En première instance, 49 personnes, parmi les 102 accusés, avaient été condamnées à la peine capitale, commue en prison à vie.
Le nouvel essai de Dorothée-Myriam Kellou, « Nancy-Kabylie », revient sur les déplacements de population organisés par l’armée française dans les années 1950, au mépris des conditions de vie de la population.
« Je suis kabyle mais Ferhat Mehenni ne me représente pas. » Ce slogan est, depuis cinq jours, fortement relayé sur les réseaux sociaux en Algérie, à la suite des déclarations du leader du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie à propos de la guerre entre Israël et le Hamas.
Pur produit du géant gazier et pétrolier public algérien, l’ingénieur de 60 ans a connu honneurs et disgrâce avant de retrouver un poste, hautement stratégique, qu’il a déjà occupé en 2019.
Alors que la Tunisie et l’UE ont conclu un accord le 16 juillet qui prévoit une aide européenne de 105 millions d’euros à la Tunisie pour lutter contre l’immigration clandestine, Human Rights Watch a appelé Bruxelles à « cesser tout financement des autorités responsables de ces abus ».
Non autorisé en vertu de plusieurs lois, le double programme était jusqu’ici toléré par le gouvernement algérien. Mais avant la rentrée des classes, le ministère de l’Éducation a rappelé à l’ordre plusieurs écoles privées.
Auteur d’essais et de discours, le Palois d’origine algérienne passe à la fiction en ressuscitant le chanteur Rachid Taha, pour une exploration approfondie de la société française dans toute sa diversité.
Dans « Guerre, paix et bidoune », l’autrice, comédienne et chanteuse explore ses origines au cours d’un seule-en-scène enthousiasmant, présenté chaque semaine à la Comédie des 3 Bornes, à Paris.
Le ministre des Affaires étrangères nigérian a salué l’initiative algérienne lors d’une interview à France 24, rappelant que la voie diplomatique reste celle que privilégie la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Avec son film documentaire, la réalisatrice Mila Turajlić exhume des images de propagande pro FLN tournées en Algérie par Stevan Labudović, le cameraman attitré du maréchal Tito. Un document exceptionnel.
Disparu dimanche dernier, ce général à la retraite connu pour son franc-parler était la bête noire d’Ahmed Gaïd Salah et de l’ancien clan présidentiel, dont les figures de proue croupissent aujourd’hui en prison.
Soucieuses de proposer leur aide dans la résolution des crises qui secouent certains de leurs voisins, les autorités algériennes avaient déjà approché le Mali après le coup d’État de 2020.
Manger algérien (et kabyle) dans la capitale française ? Une adresse se distingue depuis quelques années, créée par Katia Barek, avec Nora Sadki aux fourneaux !
La veille de l’attribution de l’organisation des Coupes d’Afrique des nations 2025 et 2027, l’Algérie, candidat sérieux, a surpris tout le monde en annonçant son désistement. Pourquoi et comment cette décision a-t-elle été prise ?
Le rapporteur spécial des Nations unies, dont les travaux seront présentés au Conseil des droits de l’homme en juin 2024, appelle « le gouvernement à s’attaquer au climat de peur. »