Le texte, présenté le 21 mai en plénière, est critiqué par les partis de l’opposition algérienne. Ces derniers dénoncent une tentative de vouloir « verrouiller la parole du Parlement » contre un éventuel cinquième mandat de Abdelaziz Bouteflika.
En refusant le libéralisme au profit d’un budget en expansion, l’Algérie se rapproche de la stratégie adoptée par le Premier ministre malaisien Mahathir Mohamad, qui s’était opposé aux préconisations du FMI. Mais l’Algérie de Bouteflika n’a rien à voir avec la Malaisie de Mahathir…
Promise en décembre dernier par Emmanuel Macron à l’occasion de sa visite à Alger, la restitution des crânes algériens conservés au Muséum national d’histoire naturelle de Paris devra attendre encore pour être effective.
À la tête de l’un des plus importants groupes algériens de BTP, l’homme d’affaires proche du cercle présidentiel a étendu son influence à la sphère politique. Et suscite bien des fantasmes.
La nouvelle loi sur la protection du consommateur et la répression des fraudes, adoptée le 13 mai par le Conseil de la Nation, introduit le droit de rétractation réclamé de longue date par la Fédération algérienne des consommateurs. Un enthousiasme qui n’est pas entièrement partagé par toutes les associations algériennes de protection du consommateur.
Incontournable dans le gouvernement d’Ahmed Ouyahia et chouchou des médias algériens, le ministre de l’Intérieur a été nommé lundi 11 mars Premier ministre.
Le Conseil constitutionnel accordait début février aux civils algériens ayant subi des dommages physiques lors de la guerre d’Algérie le droit de pouvoir prétendre à des pensions versées par la France. Selon nos sources, cette hypothèse affole les autorités françaises, qui se questionnent sur l’enveloppe budgétaire à débloquer.
Abdelaziz Bouteflika s’est rendu mardi 15 mai dans une école de Zaouïas à Texeraïne et à la Grande mosquée d’Alger. C’est la quatrième apparition publique du chef de l’État en un peu plus d’un mois, après plusieurs années d’invisibilité. Des visites qui signent l’entrée en pré-campagne électorale, selon le politologue algérien Nacer Djabi.
La presse algérienne se déchaîne suite aux déclarations dans Jeune Afrique du ministre marocain des Affaires étrangères, impliquant Alger et Téhéran dans le soutien au Polisario. Des « propos irresponsables » selon Alger.
Abderrazak Makri, l’actuel patron du MSP, et Bouguerra Soltani, son prédécesseur, se livrent un duel pour la tête du parti. Un affrontement de taille sur l’échiquier politique algérien dans la perspective de la présidentielle de 2019.
Le gouvernement algérien prévoit le rallongement des budgets de plusieurs départements ministériels, ainsi que des augmentations tarifaires à l’importation de biens. L’information, révélée par TSA Algérie, risque de ne pas plaire aux institutions internationales adeptes de l’orthodoxie budgétaire.
Le FLN a mobilisé des organisations estudiantines afin de faire campagne pour le président. Les partis de l’opposition dénoncent une « recrutement éhonté de jeunes à des fins électoralistes ».
En grève depuis la mi-novembre, et assurant qu’aucune offre convaincante n’a été proposée par le gouvernement algérien, les médecins résidents ont décidé de mettre fin aux gardes qu’ils assuraient la nuit.
Le bras de fer entre le gouvernement et les médecins résidents algériens entre dans une nouvelle phase. Tandis que le ministre de la Santé a présenté à l’Assemblée les contours d’un projet de loi de réforme du secteur, les collectifs de résidents menacent de se mettre en grève des gardes, notamment aux urgences.
Ils étaient sur le devant de la scène : Jacques Anouma, ex-président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Lakhdar Brahimi, ex-diplomate algérien et Dambisa Moyo, ancienne de Goldman Sachs. Que sont-ils devenus ?
Indéniable nécessité, le retour des restes mortuaires des héros de l’Algérie a été décidé par Emmanuel Macron lors de son passage à Alger en décembre 2017. Ni déni ni repentance, avait alors affirmé le président français. Peut-être. Mais les Algériens doivent exiger des réparations, selon Ali Farid Belkadi.
L’éventualité d’une cinquième candidature d’Abdelaziz Bouteflika, malgré un état de santé chancelant, est l’arbre qui cache la forêt. C’est surtout sur les enjeux de la prochaine présidentielle qu’il convient de se pencher : une classe politique sclérosée, une administration pléthorique et une défiance maladive à l’égard du secteur privé…
Le parti présidentiel du Front de libération nationale (FLN), au pouvoir en Algérie, a réitéré samedi son appel à un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika, en dépit d’une santé affaiblie à 81 ans, a rapporté l’agence de presse officielle APS.
L’Algérie a brillé lors de la cérémonie de remises des prix des Murex d’Or qui s’est tenue à Beyrouth jeudi 19 avril : le feuilleton « El Khawa » a obtenu le prix du meilleur feuilleton maghrébin, tandis que l’Algérienne Souhila Ben Lachehab a été sacrée meilleure chanteuse du monde arabe.
Les chancelleries des deux pays ont démenti les informations faisant état du « rappel pour consultation » de l’ambassadeur et du consul général du Mali à Alger. Les deux diplomates sont pourtant bel et bien attendus dans les prochains jours à Bamako, pour une réunion concernant le traitement des migrants maliens en Algérie.
Dans un court rapport, l’institution de Bretton Woods déplore le recours à la planche à billets, qui entretient une illusion autour des indicateurs sur la croissance à venir pour 2018. Mais le rapport ne propose que peu d’alternatives à Alger, en dehors de l’endettement extérieur. Une option que le Premier ministre a écarté dans plusieurs discours.