À peine en fonction, le président français, Emmanuel Macron, a fortement irrité le pouvoir algérien en déclarant le 19 mai à Gao, au Mali, qu’il ferait preuve d’« une exigence renforcée » à l’égard des États du Sahel et de l’Algérie.
C’est à la dernière minute que plusieurs membres du gouvernement sortant ont été informés de leur remplacement, dans la foulée des législatives du 4 mai.
Même s’il n’ouvrira que le 9 juin, le mercato a déjà commencé dans les faits, et bien avant la fin des championnats européens. En attendant les évolutions des cas de Mbappé, Aubameyang, Zouma ou Ben Arfa, d’autres joueurs africains ou d’origine africaine sont déjà au cœur des négociations.
Le ministre algérien du Tourisme et de l’Artisanat a été limogé dimanche, trois jours seulement après sa nomination, a annoncé la présidence sans expliquer la raison de ce renvoi.
Ils sont quatre à ne pas avoir été retenus par le président algérien dans la composition du nouveau gouvernement annoncée ce jeudi. Ont-ils fait défaut dans la gestion de leurs dossiers ? Éléments d’explication.
Alors que les analystes politiques algériens s’attendaient à la reconduction d’Abdelmalek Sellal dans ses fonctions de Premier ministre après les législatives, Abdelaziz Bouteflika a finalement nommé Abdelmadjid Tebboune le 24 mai.
Bernard Émié, l’actuel ambassadeur de France en Algérie, dont les fonctions prendront fin au plus tard début juillet, va-t-il prendre les rênes de la DGSE, les services de contre-espionnage français ?
Abdelmadjid Tebboune a été nommé Premier ministre en Algérie, en remplacement d’Abdelmalek Sellal, a annoncé la présidence de la République ce mercredi.
Abdelmalek Sellal, l’actuel Premier ministre, devrait diriger le prochain gouvernement algérien, contrairement à ce qui avait été conclu avec le président Bouteflika quatre ans auparavant.
S’il est un facteur révélant combien la classe politique s’est transformée au cours des vingt dernières années, c’est l’entrée du pouvoir financier dans l’hémicycle.
Le FLN garde la majorité mais perd des sièges. Les principaux partis d’opposition aussi. Les électeurs, ne s’estimant pas représentés, ont boudé les urnes… Les législatives du 4 mai n’ont fait que des perdants.
Le FLN a perdu 3 sièges et le RND en a gagné trois par rapport aux résultats provisoires. Mais les deux partis conservent leur leadership dans l’Assemblée algérienne.
La polémique sur la candidature de la Franco-Algérienne Leïla Aïchi, initialement investie par le parti d’Emmanuel Macron, a attiré l’attention sur les les 9e et 10 circonscriptions des Français établis à l’étranger. Focus sur ces quelque 200 000 Français résidents en Afrique et au Moyen-Orient, qui s’apprêtent à voter aux législatives des 4 et 18 juin prochain.
À la recherche de croissance, les entreprises algériennes, et tout particulièrement celles qui sont dirigées par de jeunes patrons, redoublent d’intérêt pour l’Afrique subsaharienne. Mais leurs ambitions se heurtent encore à une réglementation restrictive.
Le Maroc a dénoncé le 18 mai l’agression physique de l’un de ses diplomates par un responsable algérien lors d’une réunion d’un comité onusien dans les Caraïbes. La rivalité des pays voisins sur la délicate question du Sahara occidental en serait la cause.
Paradoxalement, alors qu’on a pointé du doigt le désintérêt des citoyens pour les législatives, ils sont nombreux dans les ONG, les milieux d’affaires, les associations à se préoccuper des suites du scrutin.
Les vols d’Air Algérie, suspendus plusieurs heures dans le pays ce 16 mai ont commencé à reprendre après l’ouverture de négociations entre le personnel de maintenance gréviste et la direction de la compagnie aérienne.
Les deux plus grands producteurs de pétrole, la Russie et l’Arabie Saoudite, se sont prononcés lundi dans un communiqué commun en faveur d’une extension de l’accord de réduction de la production jusqu’en mars 2018.
Homme d’affaires accompli, passionné de ballon rond, le nouveau patron du football algérien bénéficie d’un préjugé favorable. Et d’appuis au plus haut niveau de l’État.
Le 5 mai, deux semaines après un premier épisode tendu, le Maroc a de nouveau imputé à son pays voisin la responsabilité des dizaines de Syriens coincés entre les frontières des deux pays
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a félicité lundi Emmanuel Macron pour son « élection bien méritée », affirmant que le peuple français a « distingué un ami de l’Algérie ».
Le scrutin du jeudi 4 mai a débouché sans grande surprise sur la victoire du vieux parti FLN (Front de libération nationale) qui obtient une majorité relative au sein de l’Assemblée nationale populaire. Ce scrutin aura été marqué par un net recul du taux de participation comparativement aux législatives de mai 2012.
Le scrutin du jeudi 4 mai a débouché sans grande surprise sur la victoire du vieux parti FLN (Front de libération nationale), qui obtient une majorité relative à l’Assemblée nationale populaire avec 164 sièges sur 462. Le RND (Rassemblement national démocratique) reste la deuxième force politique du pays, tandis que les islamistes arrivent en troisième position.
Le 4 mai, le chef d’État algérien a voté dans un bureau d’Alger. Il n’avait plus fait d’apparition devant les médias internationaux et les médias algériens privés depuis avril 2014.
L’un, « Je danserai si je veux », a pour décor le quartier de Jaffa, à Tel-Aviv. L’autre, « À mon âge je me cache encore pour fumer », un hammam à Alger. L’un se passe aujourd’hui, l’autre pendant la décennie noire. L’un a pour héroïnes des Palestiniennes, l’autre des Algériennes.