Dernière ligne droite de la campagne des législative en Algérie. Entre deux meetings provinciaux, Amara Benyounès, né en 1958 dans la wilaya de Tizi Ouzou, plusieurs fois ministre et actuel Secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA), a reçu JA dans les bureaux de son parti, au centre de la capitale ce 2 mai.
Dalia Ghanem-Yazbeck, chercheuse et politologue au Centre Carnegie de Beyrouth, spécialiste de l’islamisme et de l’Algérie, évoque les élections à venir, entre boycott et défi sécuritaire.
Le Front Polisario, mouvement indépendantiste du Sahara occidental, « est prêt à entamer des négociations avec le Maroc sur la base du droit des Sahraouis à l’autodétermination », a affirmé lundi à Alger Mhamed Khadad, membre de la direction du Polisario.
Indifférence, désenchantement, défiance… Les législatives du 4 mai ne passionnent guère les foules, laissant craindre un faible niveau de participation. Au grand dam des autorités.
En marge de la campagne électorale pour les législatives du 4 mai, le Premier ministre algérien intensifie sa tournée à travers le pays. Entre visites d’inspection et inaugurations, il tente de convaincre les abstentionnistes d’aller voter.
Dans l’est du pays, les candidats à la députation croisent le fer, espérant remporter les huit sièges octroyés à la wilaya d’Annaba. Leurs slogans : lutte contre le chômage et développement économique.
Dans la ville kabyle de Tizi Ouzou, alors que les législatives approchent, les revendications berbéristes trouvent un écho important. Mais les pro-boycott ne relâchent pas la pression.
Les élections législatives, qui se tiennent dans une semaine, suscitent moins d’engouement chez les Algériens que l’élection présidentielle française semble-t-il. Si Emmanuel Macron remporte l’adhésion, d’aucuns seraient prêt à soutenir sa concurrente Marine Le Pen.
Un autre mode de contestation politique est en train de gagner la rue algérienne : l’abstention aux élections. Une hantise pour le gouvernement, alors que les législatives approchent à grands pas.
C’est assez incompréhensible, mais l’ONU n’a pas encore envisagé de créer un statut particulier pour Fellag, qui fait pourtant plus pour la pacification des peuples que beaucoup de Casques bleus.
Dans la capitale algérienne, les principales têtes de liste sont des visages connus de la scène politique nationale et des frondeurs qui ne craignent pas d’épingler le bilan du FLN. Parmi les candidats, deux femmes se montrent particulièrement vindicatives.
Depuis dimanche, les deux pays se rejettent la responsabilité de l’expulsion d’une cinquantaine de réfugiés syriens. Après les protestations de Rabat, ce lundi Alger a convoqué l’ambassadeur marocain.
Les derniers événements survenus à Guerguerat ont ravivé le mécontentement des autorités algériennes. Elles ne cessent de plaider pour le droit des Sahraouis à l’autodétermination.
Si le dialogue n’existe pas entre l’Algérie et le Maroc, les diplomates continuent de s’activer en coulisses pour trouver une solution au conflit. Tour d’horizon des parties en présence…
Au sud de Guerguerat, au milieu du no man’s land qui sépare les postes-frontières marocains et mauritaniens, cela fait trois mois que les soldats du Front polisario et les militaires marocains se font face, l’arme au pied. Reportage.
En 2012, les députées algériennes étaient les championnes du Maghreb en nombre de sièges obtenus au Parlement. Cinq ans plus tard, alors que les élections législatives approchent, leur influence au sein de l’institution est contrecarée par le conservatisme grandissant de la société.
Les Français du Maghreb votent dimanche 23 avril, date du premier tour de l’élection présidentielle. Jusqu’ici, Tunis et Alger campent à gauche, et Casablanca plutôt à droite. Mais Mélenchon avait déjà opéré une percée en 2012 dans l’ensemble des bureaux de vote.
Marine Le Pen, candidate FN à la présidentielle française, a estimé mercredi sur la chaîne BFM TV-RMC que « la colonisation a beaucoup apporté, notamment à l’Algérie », ce que « même les Algériens de bonne foi admettent », selon elle.
On les appelle « les femmes fantômes », car leur visage a été effacé de certaines affiches électorales. Les autorités viennent d’adresser une mise en demeure aux partis politiques concernés.
On étiquette vite les intellectuels en Algérie. Comme des bœufs récalcitrants, on les vend au rabais. Quand ils écrivent en français, on les qualifie de Hizb frança, le Parti de la France. Autrement dit : des vendus à l’empire de Napoléon.
Kheireddine Zetchi, le nouveau président de la Fédération algérienne de football (FAF) a choisi l’Espagnol Lucas Alcaraz (50 ans) pour succéder au Belge Georges Leekens sur le banc des Fennecs. Une nomination qui n’a guère soulevé l’enthousiasme en Algérie.
Même s’ils ne sont pas très nombreux, plusieurs Africains occupent des fonctions clés dans des clubs français, essentiellement dans l’encadrement technique. Et dans la liste des onze exemples que nous vous proposons figurent quelques noms prestigieux…
Près de 17 000 électeurs français, expatriés ou binationaux, installés en Algérie, sont appelés aux urnes le 23 avril prochain. Pour l’heure, aucun candidat ne semble faire l’unanimité au sein de la communauté française d’Alger, mais des tendances fortes émergent.
A l’approche des élections législatives de mai 2017, nous nous penchons sur sept lois qui ont marqué la dernière législature de l’Assemblée populaire nationale algérienne. Toutes impulsées par le gouvernement, la révision constitutionnelle a même été initiée par le président de la République lui-même et votée à main levée par les deux chambres du Parlement.
Selon des informations de Jeune Afrique Business +, un accord a été signé entre Total et Sonatrach, sonnant le glas de la bataille à laquelle se sont livrés en 2016 les deux groupes pétroliers à propos de l’exploitation du champ de Tin Fouye Tabenkort (TFT).
Les affiches de campagne des élections législatives nous plongent dans le burlesque. C’est un joyeux carnaval, une sorte de téléfilm ancré dans la réalité…
Le ministre algérien de la Communication, Hamid Grine, somme les médias d’ignorer les partis qui refusent de participer aux législatives. Oukase ou éthique ?
Qui nomme et révoque les PDG de Sonatrach ? La présidence ? Le chef du gouvernement ? Les responsables de l’armée et des services secrets ? Le ministre de l’Énergie ? Ou tout ce beau monde intervient-il à des niveaux différents du processus ?
Présent depuis plus de 40 ans en Afrique, le groupe AccorHotels, premier opérateur hôtelier en France et sixième au niveau mondial, vient de consolider son réseau en Algérie par l’ouverture d’un double Novotel – Ibis dans la ville de Sétif, à 270 kilomètres à l’est d’Alger.