La procédure de destitution déposée mi-août contre le président angolais a très peu de chances d’aboutir, mais peut-être le poussera-t-elle à revoir sa politique.
La relance du chemin de fer reliant Kolwezi au port angolais de Lobito, plus courte voie d’exportation du cuivre et du cobalt congolais, bénéficie aujourd’hui de soutiens stratégiques, laissant croire au succès d’un projet maintes fois promis.
Luanda et Kinshasa ont accordé à un groupe d’investisseurs une concession de 30 ans pour exploiter la ligne reliant le port angolais de Lobito à Kolwezi, au cœur de la région productrice de minerais en RDC.
La fille de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos aurait détourné plus de 52 millions d’euros de la compagnie pétrolière Sonangol, selon la justice néerlandaise.
Le gouverneur de la Banque centrale angolaise, réputé pour sa compétence, a été nommé, le 8 juin, ministre d’État chargé de la Coordination économique. Il devra notamment mettre fin aux subventions sur les carburants, une réforme délicate.
Autrefois aux mains des proches du clan de l’ancien président dos Santos, le secteur de la grande distribution est en pleine recomposition. Et la compétition bat son plein.
Le premier opérateur télécoms d’Angola, autrefois dirigé par la femme d’affaires et fille de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos, réclame le remboursement de plusieurs centaines de millions de dollars de prêts devant la justice anglaise.
Après l’échec du cessez-le-feu entre les FARDC et le M23, que Luanda avait contribué à négocier, les députés angolais ont donné le feu vert à la mission d’un contingent en RDC.
Le mastodonte de l’or noir angolais vient de débourser 40 millions de dollars pour soutenir un projet de raffinerie qui suscite de nombreuses questions.
Ce vendredi 3 mars, en Angola, le président français a rencontré son homologue João Lourenço, pour parler coopération économique et diplomatique, avant de se rendre à Brazzaville pour une visite « mémorielle ». Récit d’une journée marathon.
Réalisation phare de l’ère dos Santos, la ville nouvelle, située en périphérie de Luanda, n’a pas tenu toutes ses promesses. Pourtant, les projets de ce type se multiplient, encouragés par le président João Lourenço. Reportage.
L’ambitieux programme de privatisation engagé par le président angolais, João Lourenço, depuis son arrivée au pouvoir, en 2017, connaît des hauts et des bas. Point d’étape.
L’annonce d’un deuxieme gel des actifs de la femme d’affaires angolaise est la dernière illustration de la rude bataille à l’œuvre entre le camp dos Santos et la présidence Lourenço.
L’héritière Dos Santos riposte au mandat d’arrêt international émis à son encontre en s’allouant les services d’un cabinet de conseil américain pour plaider sa cause à la Maison Blanche.
Alors que la justice angolaise a demandé l’émission d’un mandat d’arrêt contre la fille de l’ancien président dos Santos, cette dernière n’a pas dit son dernier mot.
Interpol a émis le 18 novembre un mandat d’arrêt contre la fille de l’ancien président angolais, décédé en juillet. Une information démentie par les avocats d’Isabel dos Santos.
Décidée par la présidence Lourenço, la nationalisation du principal opérateur de téléphonie du pays acte la sortie d’Isabel dos Santos et du général « Dino » du capital d’un fleuron de l’économie angolaise.
L’avenir de l’ancien homme fort de la présidence dos Santos est hypothéqué par sa situation judiciaire. Un nouveau test pour la croisade anti-corruption de l’actuel chef de l’État, João Lourenço.
Croissance, relation avec la Chine, essor de l’agriculture… Le ministre angolais de l’Économie met en avant l’effet des réformes engagées par le président Lourenço. Tout en reconnaissant qu’il faut aller plus vite.
Les dernières élections générales angolaises et surtout kényanes ont apporté la preuve qu’une élection africaine, y compris lorsqu’elle est intensément disputée, peut se dérouler de manière pacifique et contribuer à la stabilité d’une nation.
L’ACTU VUE PAR… Chaque semaine, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter un sujet d’actualité. L’ancien Premier ministre angolais, figure du parti présidentiel devenu soutien de l’opposition, explique les défis qui attendent João Lourenço après les élections du 24 août.
Le pays a rendu hommage, le dimanche 28 août, à son ancien président en organisant des obsèques d’État. Une cérémonie qui intervient en pleines tensions politiques entre le MPLA et l’Unita, après la tenue d’élections générales serrées le 24 août.
Malgré sa progression inédite, le principal parti d’opposition conteste les résultats officiels du scrutin et revendique la victoire attribuée au MPLA de João Lourenço.
Le successeur de José Eduardo dos Santos est sur le point d’être reconduit pour un nouveau mandat, son parti, le MPLA, ayant obtenu la majorité aux élections générales. Mais, fait inédit, l’opposition remporte trois provinces, dont la capitale Luanda, selon les résultats provisoires.
Cinq ans après avoir succédé à José Eduardo dos Santos, le leader du MPLA, parti au pouvoir depuis 1975, est dans une position délicate alors que les Angolais sont appelés aux urnes, ce mercredi 24 août.
Le président angolais João Lourenço joue sa réélection pour un second mandat le 24 août. Il fait face à un opposant populaire, Adalberto Costa Júnior, qui rassemble les mécontents du régime.