Des centaines de partisans de l’opposition se sont rassemblés samedi 11 septembre à Luanda, la capitale, pour protester contre des modifications de la loi électorale. Selon eux, celles-ci compromettent la transparence des élections prévues l’an prochain.
Lors du sommet de la Conférence internationale pour l’Afrique des Grands Lacs le 13 septembre en Angola, la crise centrafricaine sera au centre des débats. En attendant, Luanda s’active pour régler au plus vite le casse-tête que représente François Bozizé.
L’Institut néerlandais d’arbitrage (NAI) a rendu sa décision concernant la fille de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos. Elle devra restituer des actions d’une valeur de 422 millions d’euros à la compagnie nationale pétrolière Sonangol.
Energies renouvelables, réduction des coûts… Les deux géants pétroliers sont amenés à restructurer leur portefeuille sur le continent en Angola d’abord, peut-être bientôt ailleurs.
Avec la mise en production du projet Zinia 2, le groupe français dirigé par Patrick Pouyanné tient un double objectif : maintenir sa production en Angola tout en maîtrisant ses coûts.
« L’Angola de João Lourenço » (5/5). Tout en maintenant son influence au niveau régional, le président angolais a engagé un rééquilibrage des relations avec la Chine au profit de l’Europe et des États-Unis. Tribune.
« L’Angola de João Lourenço » (4/5). Élu en 2017 sur la promesse d’être l’homme du miracle économique, João Lourenço est engagé dans une course d’obstacles – dette, privatisations, Covid-19 – et sous le feu des critiques, y compris dans son propre camp.
« L’Angola de João Lourenço » (3/5). Isabel dos Santos, Manuel Vicente, le général Kopelipa : l’ascension de João Lourenço a signé leur perte d’influence. Mais d’autres personnalités ont su tirer leur épingle du jeu. Tour d’horizon.
« L’Angola de João Lourenço » (2/5). Fer de lance de la rupture avec l’ère dos Santos promise par le président angolais, la croisade anti-corruption s’avère bien difficile à mener et source de tensions. Attention à l’effet boomerang.
« L’Angola de João Lourenço » (1/5). À un an des élections générales, le chef de l’État est en position délicate. À la tête d’un pays en crise et d’un MPLA divisé, parviendra-t-il à garder le contrôle de la situation ?
Il ne reste plus qu’un an à João Lourenço, successeur de José Eduardo dos Santos, avant les prochaines élections générales. Décryptage des forces et faiblesses d’un chef de l’État ambitieux mais confronté à une tâche herculéenne.
La femme d’affaires angolaise et fille aînée de l’ancien président dos Santos accuse l’exécutif angolais d’avoir mené « un complot » pour saisir illégalement ses actifs.
Le 27 février, un sommet sur la crise centrafricaine doit se tenir en Angola. Autour des chefs d’État de la région, plusieurs personnalités sont attendues, dont François Bozizé et Noureddine Adam. Mais les négociations ne sont pas achevées.
Dans « GranDMèreDixNeuf et le secret du soviétique », son nouveau roman, l’Angolais Ondjaki raconte la vie d’un quartier à Luanda, où les sensations s’entremêlent.
La justice française a rejeté la demande de la femme d’affaires angolaise relative à l’annulation d’une sentence arbitrale la condamnant à payer plus de 600 millions de dollars.
Sherpa dans les palais présidentiels, figure de la communauté française ou encore fin connaisseur du continent… Le patron du groupe Castel, numéro deux de la bière en Afrique, s’est entouré d’une influente garde rapprochée.
Trois ans après son élection, João Lourenço, « l’homme du changement », peine à convaincre. En 2020, l’Angola a enregistré sa cinquième année consécutive de récession.
Devant la justice française, la milliardaire angolaise tente de faire annuler une sentence arbitrale l’obligeant à payer, avec ses coactionnaires, plus de 600 millions de dollars au portugais PT Ventures. Récit d’une étape clé de l’affaire Unitel.
Le patrimoine immobilier public s’est enrichi de plus de 1,8 milliard d’euros dans le cadre du processus de recouvrement. Ces transferts de propriété et autres saisies posent de nombreuses questions.
Mécène, collectionneur, militant, l’homme d’affaires s’est imposé en une trentaine d’années comme un soutien indispensable à la création sur le continent.
Soupçonné de conflit d’intérêts et d’enrichissement, Edeltrudes Costa, le directeur de cabinet du président João Lourenço, jette le discrédit sur sa politique de lutte contre la corruption.
Même si le coronavirus complique les réformes, l’institution a augmenté de près de 800 millions de dollars le montant de l’enveloppe destinée à Luanda.
Prévu pour septembre, le sommet de Goma entre le Rwanda, l’Angola, l’Ouganda et la RDC, auquel devait se joindre le Burundi, a été reporté sine die. Réticences de certains invités, dysfonctionnements dans l’organisation… retour sur une véritable cacophonie.
Jugé depuis fin 2019 pour fraude, blanchiment d’argent et trafic d’influence, le fils de l’ancien président angolais, José Filomeno dos Santos, écope de cinq ans de prison.
La femme d’affaires se retire du conseil d’administration du navire amiral de son empire, passé sous le contrôle de Sonangol, la compagnie nationale pétrolière.
Une décision d’un tribunal arbitral donne raison à la présidence Lourenço contre la fille de l’ancien chef de l’État angolais dans un conflit sur l’attribution controversée d’une concession portuaire.
Une rocambolesque histoire de turbines électriques, commandées par l’Angola au géant américain et déployées par la très controversée société portugaise Aenergy, se retrouve devant un tribunal de New York… Explications.