Le nouveau président angolais, João Lourenço, promettait un « miracle économique ». Mais les fonctionnaires découvrent d’abord le recouvrement en retard de leur rémunération…
Au XVIIe siècle, Anne Zingha règne sur les royaumes de l’actuel Angola et parvient à éviter la colonisation de son pays. Une icône angolaise et panafricaine de la résistance à l’impérialisme européen.
L’agence de notation Moody’s a abaissé vendredi la note de l’Angola d’un cran à « B3 » en raison notamment de la dégradation de la situation budgétaire et de la hausse de la dette.
Loin d’être découragées par les déboires de leur premier satellite Angosat-1, perdu dans l’espace, les autorités de Luanda envisagent déjà la suite de leur programme spatial.
En quittant le pouvoir, le président angolais José Eduardo dos Santos a laissé sa famille sans protection. Ses enfants, Isabel et José Filomeno, ont été les premiers à en faire les frais.
Le président angolais, qui sera reçu à l’Elysée le 28 mai, a, depuis sa prise de fonctions le 26 septembre 2017, écarté plusieurs caciques de l’ancien régime. Et s’est entouré d’autres piliers du MPLA, déçus par José Eduardo dos Santos.
Le patron de l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (Unita) salue les efforts du nouveau président. Mais en bon opposant, reste critique tout en préparant l’avenir…
La fille de l’ancien président angolais, qui fait face à une enquête pour corruption, a un nouvel ennemi : Carlos Saturnino, qui lui a succédé à la tête de la Sonangol, la compagnie pétrolière nationale.
Le journaliste d’investigation est poursuivi par l’ancien procureur général de la République pour avoir dévoilé l’achat frauduleux d’un terrain qui devait accueillir un complexe immobilier.
L’ancien président angolais propose d’organiser un congrès extraordinaire en décembre ou en avril 2019 pour régler la succession du Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA), dont il est encore à la tête. Le nouveau chef de l’Etat, Joao Lourenço, numéro 2 du parti, devrait lui succéder.
Moins de quatre mois après avoir été limogée de la présidence du conseil d’administration de Sonangol, la compagnie pétrolière nationale angolaise, Isabel dos Santos fait l’objet d’une enquête. Les nouvelles autorités du pays se penchent notamment sur un « transfert suspect » de 38 millions de dollars. Des accusations « totalement infondées », assure-t-elle.
Le parquet de Luanda a indiqué avoir ouvert une enquête après la découverte d’un transfert suspect de 38 millions de dollars, alors que la fille de l’ancien président dirigeait la compagnie.
Le MPLA, parti au pouvoir, a pour projet de réhabiliter certains des pères de l’indépendance, y compris Jonas Savimbi, de l’Unita et Holden Roberto, du FNLA. C’est l’ancien président José Éduardo dos Santos qui a été à l’initiative de cette démarche.
Le gouvernement angolais compte faire revenir dans le pays plusieurs dizaines de milliards de dollars domiciliés illicitement à l’étranger. Pour cela, il a annoncé un moratoire de six mois pour les citoyens et entreprises locales concernés, qui seront à l’abri de poursuites judiciaires.
Le président congolais Joseph Kabila accueille ce mercredi à Kinshasa ses homologues du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, et de l’Angola, João Lourenço. Un sommet tripartite de 24 heures pour aborder des questions d’intérêt commun. Mais aussi du processus électoral en RDC.
Très discret depuis l’élection de João Lourenço, l’ex-président angolais serait malade. Une information non confirmée par le Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA), au pouvoir, dont il assume toujours la présidence.
Cet entrepreneur suisso-angolais est le fondateur de l’African Innovation Foundation (AIF) créée en 2009, fondation qui soutient notamment l’entrepreneuriat local. Jean-Claude Bastos de Morais gère également une partie du fonds souverain angolais.
Un véritable « mercato » diplomatique est en cours en Angola. Il se déroule quelques semaines après le sommet de Davos, où les présidents angolais et rwandais ont décidé de l’ouverture d’une ambassade à Kigali.
Alors que João Lourenço est attendu dans les prochains mois en France, Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères, a prévu un déplacement fin février à Luanda afin de préparer sa venue.
Le président angolais João Lourenço a été élu il y a cinq mois en promettant un « miracle économique ». Mais le redressement s’annonce long et difficile. Depuis trois semaines, il se manifeste même par une inquiétante dévaluation de la monnaie locale.
Manuel Domingos Augusto, ministre angolais des Affaires étrangères répond à JA sur les questions de corruption, de diplomatie, de politique intérieure ou sur l’Union africaine, en marge du Sommet de l’Union africaine, qui se tient à Addis Abeba jusqu’au 29 janvier.
Le procès de l’ancien vice-président angolais Manuel Vicente, accusé de corruption, s’est ouvert lundi à Lisbonne, sur fond de tensions diplomatiques entre les deux pays.
Après la fille, le fils ! Cent jours à peine après son investiture, le président angolais Joao Lourenço a mis sur la touche les proches de son prédécesseur Jose Eduardo dos Santos, symboles d’un régime corrompu avec lequel il affirme vouloir rompre.
João Lourenço a congédié mercredi le fils de l’ex-président dos Santos de la direction du fonds souverain. Celui-ci a notamment été mis en cause dans les Paradise Papers.
L’Angola est affecté par une pénurie de carburant si incongrue dans l’un des deux principaux pays producteurs de brut d’Afrique subsaharienne, que certains l’attribuent déjà à une fronde politique contre le nouveau président João Lourenço.
Depuis son accession au pouvoir, en septembre 2017, le nouveau président angolais a su s’imposer dans un système qui semblait verrouillé par l’ancien régime. Avec le soutien de piliers du MPLA, l’ex-parti au pouvoir, et parce qu’il vient lui-même du sérail.