Depuis plusieurs mois, et dans le plus grand secret, un théologien français s’emploie à organiser une rencontre entre des représentants de Denis Sassou Nguesso et des délégués de ses adversaires en exil.
Voué aux gémonies dans les salons cossus de l’Algérois, le président est accueilli en héraut du développement dans l’Algérie profonde. Préfère-t-on le personnage à son bilan, ou est-ce l’inverse ?
Enlèvements et assassinats d’opposants et de journalistes, floraison de milices privées et, pour couronner le tout, une rébellion qui a pris le contrôle de plusieurs grandes villes. Le pays semble sombrer inexorablement dans le chaos.
Les États-Unis pressent le gouvernement de participer plus activement à la lutte contre le terrorisme. Ce qui exaspère les sentiments antiaméricains des musulmans, toujours dans l’attente d’une amélioration de leur niveau de vie.
Le FMI pourrait permettre au pays de bénéficier d’une annulation de près de 70 % de sa dette extérieure. Si le gouvernement démontre qu’il gère la filière pétrolière de manière plus transparente que par le passé.