L’issue incertaine de la présidentielle suscite l’inquiétude de la population, qui ne sait si le coup porté au régime Mugabe mettra fin à la descente aux enfers du pays.
L’arrestation de deux anciens ministres accusés de malversations laisse à penser que la guerre anticorruption est loin d’être terminée. À la grande satisfaction de la population, qui réclame des têtes.
Exilé au Zimbabwe depuis 1991, condamné par contumace à la prison à vie par la justice de son pays, l’ancien dictateur éthiopien craint, lui aussi, pour son avenir.
Moroni le réclame. Paris promet de l’extrader. Le président déchu d’Anjouan, actuellement réfugié à la Réunion, n’en finit pas de semer la zizanie entre les deux pays.