Désormais efficacement reliés au réseau mondial via les câbles sous-marins, les pays côtiers francophones misent de plus en plus sur les nouvelles technologies pour doper leur croissance. Le but : suivre l’exemple sud-africain.
La PME française veut connecter l’Afrique à l’internet haut débit via le satellite. Pour cela, elle a lancé une offre low cost dévolue au continent. Les opérateurs traditionnels se laisseront-ils distancer ?
Ces trois derniers mois ont vu le lancement par Nokia, Samsung et HTC de smartphones qui ambitionnent de concurrencer l’iPhone 4S. Gros plan sur les vedettes haut de gamme du moment.
Thierno Sy est nommé à la tête de la Banque nationale de développement économique (Sénégal), ex Fonds de promotion économique. Ce banquier sénégalais était auparavant directeur général de Coris Bank International, un groupe bancaire burkinabè dont il pilotait la stratégie de développement régional. À ce titre, il a orchestré le rachat mi-2011 de la banque nigérienne BIA-Niger, reprise à BNP Paribas. Il y a mené une politique de restructuration et de réorganisation qui lui a valu de vives oppositions et a poussé Coris Bank à se défaire récemment de sa filiale nigérienne. Avant de rejoindre Coris Bank, Thierno Sy avait travaillé successivement à la Banque sénégalo-tunisienne, à la CBAO puis dans une autre filiale du groupe Attijariwafa Bank, la Banque internationale pour le Mali.
Avec le soutien du fonds Central Africa SME, Millenium Telecom entend rendre internet plus accessible en Centrafrique. Un pays dans lequel les abonnements coûtent aujourd’hui plus de 150 dollars par mois.
En raison de la révision à la baisse de la croissance dans la zone UEMOA, la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest ramène son principal taux à 3%.
Croissance oblige, la province est de plus en plus vorace en produits pétroliers. Import, stockage, commercialisation… De nouveaux opérateurs investissent le créneau.
Mines, agro-industrie, énergie, transport… Partez à la découverte de l’économie du Katanga, la plus riche région de la RD Congo et la mieux dotée en richesses naturelles.
De l’agroalimentaire au tourisme, en passant par les services aux miniers, ces Katangais ont créé leur entreprise alors que rien ne les y prédestinait. Histoires de patrons… et de déclics.
De Kolwezi à Lubumbashi, c’est dans l’arc cuprifère que se situent les plus grands gisements. L’attribution des concessions a été entièrement revue, majors et juniors se bousculent, de nouveaux sites entrent en exploitation et, depuis 2010, la production décolle. Presque comme au bon vieux temps.
Réputé pour ses vastes pâturages, le plateau katangais s’est vidé de 80 % de ses troupeaux en dix ans. Ils se reconstituent, mais difficilement, et les cow-boys sont loin d’être à la fête.
Une trentaine d’investisseurs ont souscrit à la première levée de fonds de 40 millions d’euros d’I&P Afrique entrepreneurs (I&PAE), un nouveau fonds géré par Jean-Michel Severino, l’ancien directeur général de l’Agence française de développement.
Le groupe panafricain rapproche deux de ses trois branches d’activité : la banque d’investissement et la banque de l’entreprise. Les fonctions de plusieurs cadres dirigeants ont été redéfinies.
Nommé directeur général de l’Agence des télécommunications de Côte d’Ivoire (ATCI), Bilé Diéméléou, ingénieur télécoms, remplace Arthur Alloco, destitué pour « manquements graves ».
En tant que directeur Moyen-Orient et Afrique du Nord, Shoar Hassan rejoint le département institutions financières mondiales du groupe Wells Fargo International. Il travaillait auparavant chez BNP Paribas.
Nommé directeur associé chargé du bureau de Rabat, Othman El Yaalaoui a derrière lui onze ans d’expérience dans le secteur du conseil. Ce marocain a auparavant géré la filiale marocaine d’Eurogroup.
Profitant de la croissance soutenue de la zone subsaharienne, les établissements bancaires africains continuent à afficher de bons résultats. Reste à améliorer leur gestion du risque pour se hisser définitivement au niveau de leurs concurrents internationaux.
Confrontés à la crise européenne et à une concurrence croissante en Afrique, les groupes français se désengagent des coûteuses activités de négoce. Leur nouvelle cible : les particuliers.
Avec la création de l’institution financière West Africa Agribusiness Development Corporation, Rabobank et la SFI veulent participer au décollage agricole du continent.
Les petites et moyennes entreprises constituent l’essentiel du tissu économique africain. Pourtant, leurs difficultés pour se développer subsistent. Autopsie d’une situation qui s’améliore timidement, notamment grâce au capital-investissement.
Jan Rielaender est économiste au Centre de développement de l’OCDE. Les temps sont durs pour les jeunes Africains. Les performances économiques du continent sont bonnes, mais les emplois de qualité y sont rares. Même si le continent affiche des perspectives de croissance satisfaisantes, passant de 3.4 % en 2011 à 4.5 % en 2012, selon les estimations, 40 millions de jeunes sont privés de travail et beaucoup d’autres n’ont pas d’emploi décent. A travers le monde, la crise économique a frappé les jeunes de plein fouet. Le taux de chômage des jeunes est bien plus élevé que celui des adultes dans bon nombre de pays. Ils sont en effet souvent les premiers à être licenciés, tandis que la concurrence à l’entrée du marché du travail devient de plus en plus féroce avec l’arrivée de chaque vague de diplômés. Les jeunes Africains ne sont pas épargnés par ce phénomène, mais leur situation est particulièrement difficile.
Le nouveau directeur Afrique et Moyen-Orient était précédemment directeur France du groupe hôtelier. Âgé de 41 ans, Gabriel Matar a débuté sa carrière en tant que consultant pour l’Organisation mondiale du tourisme.
Addax & Oryx, le groupe énergétique détenu par Jean Claude Gandur, a annoncé l’arrêt du processus de vente de ses activités aval. L’exclusivité accordée au capital-investisseur Emerging Capital Partners n’a rien donné.
La Lyonnaise des eaux de Casablanca change de directeur général. Jean-Pierre Ermenault, qui a quitté son poste le 15 mai, est remplacé par Jean-Pascal Darriet, un haut cadre de la maison mère, Lyonnaise des eaux.