Arrivée aux affaires en novembre 2005, la chancelière n’a ni le charisme ni la prestance de son prédécesseur, mais elle affiche de bons résultats sur le plan national et séduit par sa franchise et son talent de médiatrice sur le plan international.
Terrorisée et épuisée par les coups de boutoir des troupes russes, la population n’aspire plus qu’à la paix. Et préfère encore subir le joug de l’un des siens, le tristement célèbre Ramzan Kadyrov.
En préconisant d’enterrer le clivage gauche-droite, le candidat centriste à l’Élysée apparaît de plus en plus comme un recours à ceux qui refusent de se sentir obligés de choisir entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal.
En fin de bail, le locataire de l’Élysée se réserve encore le droit d’intervenir sur un certain nombre de points chauds. Même si, de Conakry à Abidjan, la diplomatie française n’a plus vraiment prise sur le cours des événements.