Dans le Bénin méridional d’aujourd’hui, les proches d’un défunt n’hésitent pas à s’endetter pour organiser la cérémonie d’adieu la plus grandiose possible. Cette démesure témoigne de la force du lien avec le disparu, mais aussi de dynamiques sociales ancrées dans la culture, selon Joël Noret, professeur d’anthropologie à l’Université libre de Bruxelles.
Cette décision intervient après l’accréditation, le 6 août par Niamey, de l’ambassadeur nommé par Cotonou. La frontière entre les deux pays reste, pour le moment, fermée.
Interpellé par des membres du Congrès américain, le département d’État américain s’est saisi du cas de l’ancienne ministre de la Justice, condamnée en décembre 2021 à vingt ans de réclusion criminelle pour « financement du terrorisme ».
Le militant panafricaniste a été libéré mercredi après 48 heures de garde à vue en France. Mais les investigations se poursuivent. Elles portent notamment sur ses liens passés avec Evgueni Prigojine.
Arrêté et placé en garde à vue le 14 octobre à Paris, le militant panafricaniste était détenu dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure. Il a été remis en liberté le 16 octobre dans la soirée.
Le militant panafricaniste a été arrêté le 14 octobre à Paris. Placé en garde à vue, il est détenu dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure.
Alors que l’approche à dominante sécuritaire employée pour endiguer le jihadisme est loin d’avoir donné les résultats escomptés dans les pays de l’AES, certains pays de la côte ouest-africaine se laissent encore tenter par cette recette, ce que déplore Bakary Sambe.
Leur relation quasi fusionnelle semblait être à toute épreuve, jusqu’à ce que de profondes divergences politiques les séparent, et qu’Olivier Boko ne soit placé sous mandat de dépôt le 2 octobre pour « complot contre la sûreté de l’État ». Jusqu’où cet homme de l’ombre est-il allé pour satisfaire ses ambitions ? Récit.
Les autorités judiciaires ont précisé, le 25 septembre, les faits reprochés à Olivier Boko et Oswald Homeky. Arrêtés en début de semaine, les deux hommes qui gravitaient dans l’entourage de Patrice Talon sont soupçonnés d’avoir voulu le renverser en utilisant le commandant de la Garde républicaine.
Autrefois très proche du président, l’homme d’affaires est désormais détenu dans un lieu tenu secret. Interpellé en même temps que lui, l’ex-ministre Oswald Homeky est accusé « d’atteinte à la sûreté de l’État ». Il aurait agi pour le compte de Boko, selon la justice.
La société publique béninoise amorce son introduction à la Bourse régionale des valeurs mobilières d’Abidjan, une première pour une entreprise du secteur des jeux d’argent.
L’homme d’affaires a été interpellé par des éléments de la brigade criminelle. Il était un ami intime du chef de l’État béninois, qu’il côtoyait depuis plus de vingt ans.
La réalisatrice franco-sénégalaise a suivi le rapatriement des vingt-six trésors royaux du Dahomey, du Quai Branly, à Paris, à leur terre d’origine, au Bénin. Dans ce documentaire en forme de fable métaphysique, sorti en France le 11 septembre, elle redonne vie à ces œuvres longtemps restées en sommeil.
Reconnus coupables de l’arrestation illégale de Steve Amoussou, un coach de MMA et le manager de l’artiste Vano Baby ont été condamnés à un an de prison ferme par la justice béninoise. « L’opposant sans peur » à Patrice Talon demeure cependant incarcéré au Bénin dans l’attente de l’ouverture de son procès pour « provocation directe à la rébellion ».
À Lomé, des mandats d’arrêt ont été émis contre quatre individus accusés d’avoir enlevé et ramené de force au Bénin l’activiste béninois Steve Amoussou, plus connu sous le nom de « Frère Hounvi ».
Connu sous le nom de « Frère Hounvi » sur les réseaux, Steve Amoussou a été arrêté au Togo, où il vivait depuis plusieurs années. Son procès devrait s’ouvrir le 7 octobre.
Tandis que le Niger et le Bénin tentent d’amorcer un dégel diplomatique, Niamey accuse les services secrets français de former et d’armer des jihadistes. Une manœuvre pour forcer Cotonou à prendre ses distances avec Paris ?
Cette loi, votée par le Parlement le 30 juillet à l’initiative du gouvernement, se veut une réponse aux difficultés de « quête d’identité à laquelle sont confrontés les afro-descendants ».
Décidée en 2023, la réouverture de l’ambassade du Bénin dans la capitale nigérienne, retardée en raison de la crise diplomatique entre les deux pays, devrait être effective après la prise de fonction officielle, le 6 août, de Gildas Agonkan. Le diplomate avait été nommé il y a un peu plus d’un an.
Cotonou et la banque française ont annoncé avoir trouvé un accord pour la reprise de la totalité des participations du groupe bancaire dans sa filiale locale. En s’offrant l’établissement, le Bénin veut en faire son bras financier, comme la Côte d’Ivoire.
Des émissaires d’Abdourahamane Tiani se sont rendus du 24 au 25 juillet à Cotonou pour tenter d’aplanir les différends entre Niamey et Cotonou. Mais la menace sécuritaire dans le nord-ouest du Bénin pourrait retarder la réouverture des frontières, réclamée depuis plusieurs semaines par Patrice Talon.
Les relations entre Cotonou et Niamey se sont détériorées depuis le putsch ayant renversé Mohamed Bazoum en juillet 2023. Les questions sécuritaires sont au cœur des tensions.
Si deux anciens présidents béninois – Thomas Boni Yayi et Nicéphore Soglo – ont été reçus fin juin par le général Abdourahamane Tiani, Cotonou et Niamey reviennent de loin. Depuis des mois, alors que leurs principaux canaux de communication étaient coupés, des intermédiaires s’activaient discrètement pour trouver une issue à la crise.
Les deux anciens présidents béninois ont été reçus fin juin par Abdourahamane Tiani, le chef de la junte nigérienne qui avait jusqu’ici refusé de discuter avec des émissaires de Patrice Talon.
Après une campagne cotonnière 2023-2024 décevante, les perspectives pour la prochaine sont prometteuses en Afrique de l’Ouest. Explication en quelques chiffres.
Les anciens chefs d’État Thomas Boni Yayi et Nicéphore Soglo ont atterri à Niamey pour tenter une médiation entre le Bénin et le Niger. Une quête d’apaisement mais un programme vague.
Rien ne va plus entre Niamey et Porto Novo. Le pétrole ne jaillit plus du pipeline, la frontière est toujours fermée et le port de Cotonou tourne au ralenti. Chaque jour, la facture s’alourdit un peu plus pour les deux pays. Décryptage en infographies.
Entre les chefs d’État béninois et nigérien, les tensions vont crescendo. D’abord diplomatique, la brouille a gagné les domaines économique, sécuritaire et judiciaire.