Lors de la réception officielle du rapport du comité d’experts mis en place pour traduire les recommandations du dialogue politique en textes législatifs, le président Patrice Talon a confié son « aversion » pour la révision de la Constitution. Sauf si certaines conditions sont réunies.
Depuis le 20 août, le Nigeria a unilatéralement fermé ses frontières avec le Bénin pour donner un coup d’arrêt à la contrebande. Entre les deux voisins, les échanges commerciaux sont au point mort, les marchés dépriment et les consommateurs paient le prix fort. Mais si leur ardeur s’est tassée, les contrebandiers sont loin d’avoir déposé les armes.
Alors que le gouvernement s’est engagé à mettre en œuvre les recommandations issues du dialogue politique convoqué par Patrice Talon, l’opposition craint que ces futures réformes n’ouvrent en fait la voie à une révision de la Constitution, après les trois échecs essuyés sur ce front par le président béninois depuis le début de son mandat.
Le président de l’Assemblée nationale Louis Vlavonou a fait part ce jeudi de son empressement à voter les lois de réformes électorales, à l’issue du dialogue politique. Les personnes incarcérées depuis les violences qui avaient éclaté en mai après les élections législatives pourraient également être amnistiées.
Près de deux mois après avoir décidé de fermer ses frontières, le Nigeria se félicite d’avoir augmenté ses revenus douaniers. Mais la mesure, critiquée par le Bénin, inquiète également les industriels nigérians. La fermeture pourrait être appliquée jusqu’à la fin de l’année.
Après trois jours d’échanges, le dialogue politique réunissant huit partis dont les Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE – opposition), a pris fin ce samedi sur un ensemble de recommandations que le président Patrice Talon a pris l’engagement de respecter.
Des représentants de neuf formations politiques, y compris des membres des FCBE (opposition), étaient présents à l’ouverture du dialogue politique convoqué par le président Patrice Talon pour sortir de la crise politique que traverse le pays depuis les législatives d’avril dernier. Au même moment, les principaux ténors de l’opposition encore présents dans le pays tenaient leurs « assises de la résistance » à l’autre bout de Cotonou.
Le président Patrice Talon a décidé de suivre à distance le dialogue politique national qu’il a convoqué pour le 10 octobre et auquel l’opposition refuse de prendre part si certains préalables ne sont pas remplis.
Ce sont des discussions très attendues qui vont se tenir à partir du 10 octobre prochain à Cotonou. Le dialogue politique, organisé à l’initiative du président Patrice Talon pour tenter d’apaiser la crise ouverte par les dernières législatives, va cependant s’ouvrir sans une partie des principales formations d’opposition, tandis que le FCBE, seul invité qui ne soit pas de la mouvance, pourrait boycotter le rendez-vous.
L’ancien président béninois, qui a désavoué Théophile Yarou et Paul Hounkpè pour avoir accepté un récépissé au nom des Forces cauris pour un Bénin émergent, avait des doutes sur la loyauté des deux hommes depuis les législatives d’avril dernier.
Depuis le 20 août, le Nigeria n’a pas rouvert sa frontière terrestre avec le Bénin aux importations de produits alimentaires et autres véhicules d’occasion. Une situation qui pèse sur l’économie régionale, estime Kwami Ossadzifo Wonyran docteur togolais en économie.
Les Forces cauris pour un Bénin émergent sont en crise. Le virulent débat qui déchire le parti de l’ancien président Thomas Boni Yayi, autour d’un récépissé remis par le ministère de l’Intérieur, révèle des divergences profondes au sein de l’une des principales formations d’opposition, entre partisans d’une approche maximaliste et tenants d’une stratégie pragmatique.
Les présidents béninois et nigérian ont évoqué la fermeture de leur frontière commune, dont les conséquences économiques se font de plus en plus lourdement sentir pour Cotonou, en marge du sommet de Cedeao à Ouagadougou, le 14 septembre.
Après la parution, à la Une du quotidien « Le Béninois libéré », d’une mise en cause d’un de ses collaborateurs, Jeune Afrique souhaite clarifier les conditions de son entretien avec le ministre Abdoulaye Bio-Tchané.
La fermeture de la frontière entre le Nigeria et le Bénin, dont les conséquences économiques commencent à peser fortement sur Cotonou, montre aussi la complexité des relations entre les deux voisins. D’autant que Thomas Boni Yayi, le grand rival de Patrice Talon, a des soutiens à Abuja.
Quatre mois après des élections législatives très contestées, Patrice Talon a procédé, jeudi 5 septembre, à un léger remaniement de son gouvernement. La nouvelle équipe compte 24 ministres, dont cinq femmes.
Lancé dans une vague de privatisations et porté par une croissance en hausse, le Bénin reçoit une double notation positive de l’agence Bloomfield, qui relève toutefois que l’économie reste trop peu diversifiée et s’inquiète d’un secteur bancaire fragile.
Candidat malheureux à la présidentielle de 2016 face à Patrice Talon, Lionel Zinsou a été condamné vendredi 2 août à six mois de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité pour « faux » et « dépassement de fonds de campagne électorale ». Ses avocats ont annoncé leur intention de faire appel, tandis que l’ancien Premier ministre affirme que « l’arbitraire s’est installé au Bénin ».
Face à la prolifération des sacs plastique en Afrique, la Béninoise Sandra Idossou mène une campagne pour tenter de les interdire dans son pays et continue à appeler le gouvernement à faire appliquer la loi.
Le pétrolier français Total vient de signer un double contrat avec le gouvernement pour construire, exploiter et alimenter un terminal flottant d’importation de gaz naturel liquéfié au large des côtes béninoises. Coût total du projet, selon Cotonou : 51 milliards de francs CFA (78 millions d’euros).
Pour rattraper son retard sur Tema, Lomé et Abidjan, le port béninois a confié sa gestion à une entreprise privée. Dix-huit mois après son arrivée, les travaux commencent.
La rencontre lundi soir entre Patrice Talon et les représentants de trois des partis de l’opposition exclus des dernières législatives marque indéniablement un tournant dans la crise politique qui secoue le pays depuis le 26 avril. Mais que faut-il en attendre, concrètement ?
Les Lions de la Teranga ont dominé une équipe du Bénin qui a fini par exploser face à la vitesse des attaquants sénégalais. Idrissa Gueye a marqué le seul but du match de ce quart de finale.
Le Bénin est, avec Madagascar, la révélation de cette CAN 2019. Avant d’affronter le Sénégal mercredi, Stéphane Sessegnon, le capitaine des Écureuils, est revenu sur ce parcours historique.