Le président Patrice Talon a décidé de suivre à distance le dialogue politique national qu’il a convoqué pour le 10 octobre et auquel l’opposition refuse de prendre part si certains préalables ne sont pas remplis.
Ce sont des discussions très attendues qui vont se tenir à partir du 10 octobre prochain à Cotonou. Le dialogue politique, organisé à l’initiative du président Patrice Talon pour tenter d’apaiser la crise ouverte par les dernières législatives, va cependant s’ouvrir sans une partie des principales formations d’opposition, tandis que le FCBE, seul invité qui ne soit pas de la mouvance, pourrait boycotter le rendez-vous.
L’ancien président béninois, qui a désavoué Théophile Yarou et Paul Hounkpè pour avoir accepté un récépissé au nom des Forces cauris pour un Bénin émergent, avait des doutes sur la loyauté des deux hommes depuis les législatives d’avril dernier.
Depuis le 20 août, le Nigeria n’a pas rouvert sa frontière terrestre avec le Bénin aux importations de produits alimentaires et autres véhicules d’occasion. Une situation qui pèse sur l’économie régionale, estime Kwami Ossadzifo Wonyran docteur togolais en économie.
Les Forces cauris pour un Bénin émergent sont en crise. Le virulent débat qui déchire le parti de l’ancien président Thomas Boni Yayi, autour d’un récépissé remis par le ministère de l’Intérieur, révèle des divergences profondes au sein de l’une des principales formations d’opposition, entre partisans d’une approche maximaliste et tenants d’une stratégie pragmatique.
Les présidents béninois et nigérian ont évoqué la fermeture de leur frontière commune, dont les conséquences économiques se font de plus en plus lourdement sentir pour Cotonou, en marge du sommet de Cedeao à Ouagadougou, le 14 septembre.
Après la parution, à la Une du quotidien « Le Béninois libéré », d’une mise en cause d’un de ses collaborateurs, Jeune Afrique souhaite clarifier les conditions de son entretien avec le ministre Abdoulaye Bio-Tchané.
La fermeture de la frontière entre le Nigeria et le Bénin, dont les conséquences économiques commencent à peser fortement sur Cotonou, montre aussi la complexité des relations entre les deux voisins. D’autant que Thomas Boni Yayi, le grand rival de Patrice Talon, a des soutiens à Abuja.
Quatre mois après des élections législatives très contestées, Patrice Talon a procédé, jeudi 5 septembre, à un léger remaniement de son gouvernement. La nouvelle équipe compte 24 ministres, dont cinq femmes.
Lancé dans une vague de privatisations et porté par une croissance en hausse, le Bénin reçoit une double notation positive de l’agence Bloomfield, qui relève toutefois que l’économie reste trop peu diversifiée et s’inquiète d’un secteur bancaire fragile.
Candidat malheureux à la présidentielle de 2016 face à Patrice Talon, Lionel Zinsou a été condamné vendredi 2 août à six mois de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité pour « faux » et « dépassement de fonds de campagne électorale ». Ses avocats ont annoncé leur intention de faire appel, tandis que l’ancien Premier ministre affirme que « l’arbitraire s’est installé au Bénin ».
Face à la prolifération des sacs plastique en Afrique, la Béninoise Sandra Idossou mène une campagne pour tenter de les interdire dans son pays et continue à appeler le gouvernement à faire appliquer la loi.
Le pétrolier français Total vient de signer un double contrat avec le gouvernement pour construire, exploiter et alimenter un terminal flottant d’importation de gaz naturel liquéfié au large des côtes béninoises. Coût total du projet, selon Cotonou : 51 milliards de francs CFA (78 millions d’euros).
Pour rattraper son retard sur Tema, Lomé et Abidjan, le port béninois a confié sa gestion à une entreprise privée. Dix-huit mois après son arrivée, les travaux commencent.
La rencontre lundi soir entre Patrice Talon et les représentants de trois des partis de l’opposition exclus des dernières législatives marque indéniablement un tournant dans la crise politique qui secoue le pays depuis le 26 avril. Mais que faut-il en attendre, concrètement ?
Les Lions de la Teranga ont dominé une équipe du Bénin qui a fini par exploser face à la vitesse des attaquants sénégalais. Idrissa Gueye a marqué le seul but du match de ce quart de finale.
Le Bénin est, avec Madagascar, la révélation de cette CAN 2019. Avant d’affronter le Sénégal mercredi, Stéphane Sessegnon, le capitaine des Écureuils, est revenu sur ce parcours historique.
Les Écureuils se sont qualifiés pour la première fois de leur histoire en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations après avoir tenu en échec le Maroc dans le temps additionnel (1-1), puis en s’imposant aux tirs au but.
Le Bénin s’est qualifié pour la première fois de son histoire pour le second tour d’une CAN. Avant d’affronter le Maroc vendredi, Michel Dussuyer, le sélectionneur des Ecureuils, a accepté de parler de son équipe et de son adversaire.
Le président nigérien Mahamadou Issoufou a fait savoir à Patrice Talon qu’il souhaitait l’extradition de l’opposant Hama Amadou, qui vit en exil entre Paris et Cotonou.
Afin de protéger le parc de la Pendjari des incursions jihadistes, le Bénin envisage de construire une clôture électrifiée. Un projet qui suscite la réticence d’organisations et pays voisins.
Quel rôle ont joué Alassane Ouattara, Faure Gnassingbé et Muhammadu Buhari dans le levée du blocus de la résidence de l’ancien président béninois Thomas Boni Yayi ?
Pour son discours d’investiture, jeudi, le nouveau président de l’Assemblée nationale n’a pas éludé la crise politique ouverte par les législatives du 28 avril dernier, auxquelles aucune liste d’opposition n’avait été autorisée à participer. Louis Vlavonou a évoqué les « légitimes frustrations » de l’opposition, l’invitant à travailler à la restauration d’une « confiance ébranlée ».
Élu en grande partie grâce aux régions du Sud, dont il est originaire, le président béninois Patrice Talon ne parvient pas à convaincre l’autre moitié du pays, toujours acquise à son prédécesseur, Thomas Boni Yayi.
Jusque-là intransigeant quand au sort de Thomas Boni Yayi, Patrice Talon a finalement accepté de laisser son prédécesseur quitter Cotonou pour recevoir des soins. Reclus dans son domicile du quartier Cadjehoun, bouclé par les forces de l’ordre, l’ancien président a quitté le Bénin par la route, samedi 22 juin, pour le Togo.