À travers une exposition visible jusqu’en octobre, la Fondation Zinsou invite les Cotonois à (re)conquérir une mémoire partiellement effacée par la parenthèse coloniale.
Des manifestations organisées jeudi à l’appel de plusieurs partis de l’opposition béninoise afin de protester contre leur exclusion des élections législatives prévues le 28 avril prochain ont été interdites et dispersées à Cotonou.
L’absence de listes d’opposition aux législatives du 28 avril semble désormais acquise. Après l’échec des discussions menées à l’Assemblée nationale, les forces en présence s’accusent mutuellement de multiplier les stratégies dilatoires. Et les regards se tournent vers le président Patrice Talon.
Dans le procès qui l’oppose à l’homme d’affaires Sébastien Ajavon, l’État béninois a été condamné par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) le 29 mars à Arusha.
L’ancien président du Bénin (2006-2016), qui rêve de faire son grand retour, reste très actif. Pour le compte de la Cedeao et de l’UA, Thomas Boni Yayi a mené plusieurs missions d’observation d’élections présidentielles (Guinée équatoriale, Cap-Vert, Mali…). Devenu l’un des leaders de l’opposition à Patrice Talon, il s’appuie sur un carré de fidèles.
Réunis en plénière le 21 mars, les députés béninois devront examiner les propositions retenues par le comité paritaire pour sortir de l’impasse et parvenir à des élections législatives inclusives tel que souhaité par Patrice Talon le 6 mars dernier. La révision de la Constitution ne fait pourtant pas l’unanimité.
Après Adrien Houngbédji, président de l’Assemblée nationale, qui a été entendu la semaine dernière par la police, c’est au tour de son fils Freddy Houngbédji, commissaire à la Commission électorale nationale autonome,
d’être soupçonné d’avoir transmis des documents confidentiels.
L’autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep) du Bénin vient de prendre des sanctions contre la filiale locale du groupe MTN, Spacetel Bénin SA, pour non-respect des obligations liées à l’exploitation de sa licence.
Il n’y a pas encore d’annonce officielle mais plusieurs sources du ministère des Finances confirment, sous couvert d’anonymat, l’imminence d’une émission d’obligations sur le marché international. Une première incursion du Bénin sur les marchés obligataires en dehors de la zone Franc.
Convoqué à la brigade criminelle, le président de l’Assemblée nationale du Bénin a finalement été interrogé à son domicile, pour des soupçons de falsifications de documents de candidature pour les législatives, où aucun parti de l’opposition n’a été autorisé. Face au rejet de son recours devant la Cour constitutionnelle, son parti a annoncé une marche le 14 mars.
Convoqué à la brigade criminelle le 12 mars à 10 heures, le président de l’Assemblée nationale Adrien Houngbédji ne devrait pas s’y présenter, selon nos informations. Si aucun motif officiel n’a été donné pour justifier convocation, plusieurs hypothèses se dégagent.
Des milliers de personnes ont manifesté lundi à Cotonou à l’appel des principaux partis d’opposition béninois pour dénoncer la politique du président Patrice Talon, accusé d’autoritarisme dans le pays.
Pour la première fois depuis trente ans, aucun candidat de l’opposition ne sera autorisé à concourir aux législatives d’avril. Faut-il s’en inquiéter ?
Non autorisés à participer aux législatives du 28 avril, les partis d’opposition, soutenus par la société civile, continuent de dénoncer une « exclusion préméditée » et favorable au président Patrice Talon.
Aucun parti de l’opposition ne pourra présenter de candidats aux législatives du 28 avril au Bénin, et seuls deux partis soutenant le président Patrice Talon pourront le faire, a annoncé mardi la Commission électorale nationale autonome (Cena). Sept listes avaient été déposées.
La tension est vive à la veille des élections législatives du 28 avril. Sur les dix partis désireux de se lancer dans la bataille, seulement sept ont déposé leur dossier de candidature, dont quatre de la mouvance présidentielle. Les partis de Thomas Boni Yayi et de Candide Azannaï estiment avoir été écartés du scrutin.
Impliqués dans des « opérations irrégulières de lotissement et de transactions », Barnabé Dassigli, le ministre de la Décentralisation, et Modeste Toboula, le préfet du Littoral, ont été limogés le 20 février par Patrice Talon. Si ses partisans y voient un signe d’« impartialité », l’opposition dénonce un « leurre ».
Les chefs d’Etat et de gouvernement de 17 pays du Sahel tiendront un sommet lundi à Niamey pour valider un « plan d’investissement climatique » de 400 milliards de dollars sur 12 ans, a annoncé jeudi le gouvernement nigérien.
Après l’expulsion définitive de la représentante d’Air France au Bénin et au Togo, un conseiller de Patrice Talon a transmis fin janvier à sa demande de nouvelles consignes aux agents d’escale de la compagnie.
Pascal Irénée Koupaki, le secrétaire général de la présidence, sera bientôt au centre d’un ouvrage à charge rédigé par un proche de Patrice Talon, en réponse à une biographie qui avait attiré l’ire du président.
Reconnus coupables d’escroquerie et d’exercice illégal d’activité bancaire et de microfinance, les principaux responsables d’ICC-Services ont été condamnés dans la soirée du 6 février à des peines de 8 à 10 ans d’emprisonnement ferme. Un verdict diversement apprécié par les Béninois.
En qualifiant l’ex-président Boni Yayi et des anciens ministres de « complices » dans « l’affaire Madoff béninoise », dont le jugement est attendu jeudi, et requérant des peines allant jusqu’à 12 ans de prison contre des principaux dirigeants d’ICC, le procureur spécial de la CRIET a suscité une vague de soupçons d’une instrumentalisation politique du procès.
Le procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques (CRIET) a requis la reconnaissance de culpabilité pour la plupart des personnes impliquées, et requis des peines allant jusqu’à 12 ans de prison. Le jugement dans le procès sur ce scandale politico-financier est attendu jeudi.
Le député béninois Mohamed Atao Hinnouho est incarcéré depuis le mois de mai dans le cadre de la retentissante affaire de trafic de médicaments. Pour des raisons médicales, il va être évacué en France, a annoncé le tribunal de Cotonou.
Symbole de l’arrivée des hommes d’affaires dans le jeu politique, l’élection de Patrice Talon à la tête du Bénin, en avril 2016, avait soulevé un mélange de curiosité et d’interrogations. Un businessman réussira-t-il là où les politiciens de carrière ont échoué ? Peut-on gérer un État comme on dirige une entreprise ? Quid des risques de conflits d’intérêts ?
À trois mois des élections législatives, le chef de l’État – et du gouvernement – bat le rappel de ses troupes. Il s’appuie sur deux nouvelles coalitions. Et pourrait tirer profit des hésitations de l’opposition.
Il est ministre du Tourisme, de la Culture et des Sports… C’est à lui que le chef de l’État a confié la coordination des équipes de jeunes de sa majorité pour les législatives.
Le président de la Coalition des mouvements du nouveau départ (CMND) revient sur l’adhésion de son parti à l’un des deux grands blocs de la majorité présidentielle en vue des législatives.
L’adoption du nouveau code électoral a créé une vive polémique au Bénin. Et en particulier la forte augmentation des cautions exigées des candidats à la présidentielle et aux législatives. Moyen d’en finir avec les candidatures folkloriques ou dérive vers une démocratie censitaire ?