Extension des superficies cultivées, création d’une zone industrielle, interdiction d’exportation des produits bruts… Le gouvernement Talon entend faire de l’anacarde l’un des fers de lance de l’agro-industrie du pays. Mais les défis sont nombreux.
Les Démocrates, qui ont élu Boni Yayi à leur tête, espèrent fédérer les autres formations d’opposition pour que la présidentielle de 2026 débouche sur une alternance. Mais les partis pressentis paraissent peu enclins à se rallier. Surtout depuis les dernières déclarations de l’ancien chef de l’État.
En quittant le pouvoir, en 2016, il avait promis de se consacrer au pentecôtisme. Mais, mis à part un chant d’adoration et quelques prêches médiatisés, il ne s’est jamais véritablement éloigné des affaires du pays. Son élection à la tête des Démocrates, en octobre dernier, consacre son retour à la politique. Et à sa dure réalité.
Le président Patrice Talon a inauguré, le 14 décembre dernier, en Martinique, l’exposition Révélation ! Art contemporain du Bénin, fer de lance du soft power béninois.
L’un, Conrad Gbaguidi, directeur d’un cabinet de conseil, est impliqué dans le développement de Savalou. L’autre, Arsène-Alidé Akpo, analyste au sein d’un grand groupe bancaire, rêve de faire de Cotonou un hub financier. Portrait de deux Parisiens d’adoption, dont le cœur est au Bénin.
Depuis des années, le comédien béninois rassemble des millions d’abonnés sur les réseaux sociaux avec ses sketchs et son style bien à lui. Ces derniers mois, c’est surtout avec ses chansons inspirées du kompa haïtien qu’il fait un carton.
Dans le nord du pays, les autorités béninoises ont renforcé la présence de l’armée et choisi d’investir dans les infrastructures et l’amélioration des conditions de vie des populations locales.
Depuis son élection, en 2016, le chef de l’État béninois a réformé l’économie, la protection sociale, les institutions… Et compte bien continuer à changer radicalement le Bénin d’ici à la fin de son second et dernier mandat, en 2026.
À mi-parcours du second et, en théorie, dernier mandat du chef de l’État béninois, tout le monde pense déjà à 2026, et surtout au candidat qui pourrait être adoubé par le président sortant. De quoi irriter au plus haut point ce dernier, qui entend « tenir le cap » des réformes sans se laisser parasiter par les débats politiciens.
En travaux depuis trois ans et pour encore au moins un an, l’aéroport international Cardinal-Bernardin-Gantin de Cadjèhoun, situé dans l’ouest de la capitale économique béninoise, va bientôt offrir aux voyageurs un nouveau visage, bien plus moderne.
Le Bénin parie sur ses plages et sur son patrimoine côtier – naturel et historique – pour développer le tourisme. Mais ses quelque 120 kilomètres de façade maritime, aussi prometteurs soient-ils, restent menacés par l’érosion et la montée des eaux.
Porté par de grands chantiers, le renforcement des filières agroalimentaires et le développement des services, le Bénin est parti pour maintenir une croissance très robuste en 2024. Même si les crises politico-sécuritaires de ses voisins sahéliens risquent de freiner quelque peu sa dynamique.
La professionnalisation de l’armée a plus de chance de réussir si elle procède d’un ensemble de réformes axées sur une stratégie de maintien des militaires dans les casernes et, dans le même temps, d’une mobilisation sociale en faveur de la démocratie.
Le président béninois Patrice Talon a déclaré qu’il n’était « même pas possible techniquement » d’adopter la loi d’amnistie pour les prisonniers politiques présentée par l’opposition, répétant que seul le Parlement en avait le pouvoir.
Le Centre hospitalier et universitaire de référence (CHUR) d’Abomey-Calavi ouvrira ses portes d’ici à la fin de juin 2024. Avec un plateau technique de pointe, des spécialités et une offre de soins très diversifiées, il permettra d’éviter nombre d’évacuations sanitaires à l’étranger et d’accueillir des patients de pays voisins.
Développement économique, relations avec les régimes de transition malien, burkinabè, nigérien et avec les autres membres de la Cedeao… Le ministre béninois des Affaires étrangères explique pourquoi et comment son pays compte renforcer ses partenariats et ne s’en interdire aucun.
Le président du Bénin a dit « prendre acte » des changements de pouvoir. Les sanctions imposées par la communauté internationale au Niger notamment pèsent lourd sur l’économie de son pays.
Fermeté pour l’un, maintien du dialogue pour l’autre. Face aux coups d’État qui se multiplient dans les pays membres de la Cedeao, le président béninois et son homologue togolais ont opté pour des approches très différentes. Explications.
Promoteur d’une politique culturelle volontariste, le chef de l’État béninois était en visite en Martinique à l’occasion de l’exposition « Révélation ! Art contemporain du Bénin », déjà passée par Cotonou et Rabat.
Une centaine d’enseignants du supérieur réclament, par voie de presse, l’élargissement de l’opposant Joël Aïvo, condamné il y a deux ans pour blanchiment de capitaux et complot contre l’autorité de l’État.
La relation entre le président du Bénin et son prédécesseur est depuis longtemps compliquée. Après un apaisement relatif ces dernières années, l’élection de Thomas Boni Yayi à la tête des Démocrates, premier parti d’opposition, pourrait marquer la reprise des hostilités.
Cybercriminalité, formation des futurs talents de la tech africaine, développement de l’écosystème numérique… Ouanilo Medegan, patron du pôle sécurité numérique au sein de l’Agence béninoise des systèmes d’information (ASIN), livre ses analyses à Jeune Afrique.
Adoptée depuis six ans, l’initiative de la Cedeao relative à l’itinérance gratuite des appels et données internet peine à être mise en œuvre dans la région. Sur quinze États membres, seuls neuf ont souscrit au règlement communautaire.
Alors que l’île avait accueilli le roi Béhanzin en exil, entre 1894 et 1906, une grande exposition d’art contemporain béninois se tiendra, à partir du 15 décembre, à la Fondation Clément. Le président Patrice Talon pourrait s’y rendre.