Un rapport faisant état d’une inquiétante recrudescence de la violence dans le pays a provoqué de forts remous à Cotonou. Ses auteurs affirment notamment que des jihadistes agissent sur le territoire béninois et que les autorités s’emploient à minimiser la menace. Officieusement, ces dernières démentent son contenu et critiquent sa méthodologie.
Le président Patrice Talon a prêté serment dimanche pour un second mandat de cinq ans à la tête du Bénin. Il a plaidé pour tourner la page des tensions électorales.
Désigné chef de file de l’opposition par le président Patrice Talon, l’ancien ministre de Thomas Boni Yayi entend assumer ce rôle avec l’ambition d’apaiser les tensions issues des dernières joutes électorales.
Après que l’ambassade des États-Unis a interpellé son pays sur les « nombreuses arrestations de dirigeants politiques de l’opposition », le ministre des Affaires étrangères béninois a fait savoir son mécontentement à Patricia Mahoney, l’ambassadrice américaine.
Alors qu’il entame son deuxième quinquennat, le président béninois doit poursuivre ses efforts en faveur du développement et trouver, sur un plan politique, un juste équilibre entre rigueur et compassion.
Amadé Ouérémi a été condamné à la prison à vie pour sa participation au massacre de plusieurs centaines de personnes à Duékoué en 2011. Mais en l’absence à la barre d’autres mis en cause, le procès, tant attendu et nécessaire par les victimes, semble incomplet.
Proclamé vainqueur dès le premier tour de la présidentielle, selon des résultats encore provisoires, le chef de l’État va devoir apaiser les tensions politiques pour pouvoir poursuivre ses réformes.
L’exposition, qui regroupe plus de cent cinquante œuvres d’art contemporain réalisées par quatorze artistes originaires du Bénin, fait une première halte à Abidjan avant de s’envoler vers Cotonou. Dernière étape : Dakar.
Le président béninois a été réélu pour un second mandat dès le premier tour de la présidentielle, selon les chiffres publiés par la commission électorale.
Après une campagne électorale marquée par des violences meurtrières, les 4,9 millions d’électeurs appelés à voter pour le premier tour de la présidentielle étaient peu nombreux à se rendre dans les urnes, ce dimanche.
Tandis que des violences ont éclaté dans plusieurs localités du nord du pays, les partisans de Patrice Talon assurent qu’il s’agit d’un phénomène « circonscrit » qui n’aura pas d’incidence majeure sur le déroulement du scrutin.
Manifestations, opposants écartés de la course ou poursuivis en justice… Le climat s’est tendu à quelques jours du premier tour de la présidentielle. Le porte-parole de Patrice Talon, Wilfried Léandre Houngbedji, répond point par point à ceux qu’il accuse d’être des « vendeurs de haine ».
Au lendemain d’un appel lancé par plusieurs opposants en exil, des manifestations anti-Patrice Talon ont éclaté dans plusieurs villes du pays. Certaines marquées par des violences.
Le président béninois part largement favori de la présidentielle du 11 avril prochain, lors de laquelle il fera face à deux candidats accusés par une partie de l’opposition de n’être que des « faire-valoir ».
Le constitutionnaliste, dont la candidature à la présidentielle du 11 avril prochain sous les couleurs du Front pour la restauration de la démocratie a été rejetée, n’en continue pas moins de battre la campagne. Avec un objectif, convaincre Patrice Talon de suspendre le processus électoral.
Alors que le premier tour de la présidentielle aura lieu le 11 avril prochain, le président béninois défend son bilan économique bec et ongles. Ses opposants et certains experts critiquent le volet social de sa politique.
Tourné au Bénin avec l’actrice Bella Agossou et le jeune espoir Moustapha Oumarou, le film « Adù » a reçu quatre prix lors de la cérémonie des Goya en Espagne et est désormais disponible sur Netflix.
En lice pour un nouveau mandat lors de l’élection du 11 avril, le président Patrice Talon est la cible de virulentes attaques de la part de ses détracteurs, qui passent sous silence son bilan.
L’ancien attaché militaire de l’ambassade du Bénin aux États-Unis, dont le nom avait été cité en juin 2020 dans une affaire de coup d’État présumé, a rencontré le président le 16 mars.
L’ex-ministre, dont la candidature à la présidentielle du 11 avril prochain face à Patrice Talon a été invalidée, est en détention provisoire depuis le 5 mars pour « financement du terrorisme ».
Il est l’un des deux seuls challengers de Patrice Talon à l‘élection du 11 avril. Candidat inattendu accusé de trahison par Les Démocrates, son parti qui l’a suspendu, Corentin Kohoué prône la restauration de la démocratie. Portrait d’un homme qui ne sait pas rester sur place.
Reckya Madougou, dont la candidature pour la présidentielle du 11 avril avait été invalidée, a été arrêtée le 2 mars à l’issue d’un meeting à Porto-Novo. Elle est poursuivie pour « association de malfaiteurs et terrorisme ».
En exil en France, l’homme d’affaires et opposant Sébastien Ajavon a été condamné à cinq ans de prison par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Le même jour, la Cour a placé en détention un cadre du parti Les Démocrates, Bio Dramane Tidjani, et l’un de ses collaborateurs.
Faut-il voir dans l’absence des principaux leaders de l’opposition à l’élection du 11 avril le symptôme d’une régression démocratique ? Fort de son bilan, Patrice Talon assume une forme de recul, destiné à éradiquer le mal qui ronge la classe politicienne depuis trois décennies.
Il est l’un des deux seuls candidats de l’opposition qui feront face à Patrice Talon lors du premier tour de la présidentielle, le 11 avril. Alassane Soumanou, accusé d’être un faire-valoir du président sortant, attaque à son tour ses anciens alliés.
La Cour constitutionnelle a confirmé l’affiche qu’avait dessinée la commission électorale : Patrice Talon fera face à Alassane Soumanou et Corentin Kohoué. Tandis que les opposants recalés dénoncent une élection « confisquée », les partisans du président sortant affirment leur sérénité.
Depuis les États-Unis ou l’Europe où ils se sont installés, ils continuent de vouloir peser sur la vie politique de leur pays. Portraits de trois activistes qui ne ménagent aucun effort à la veille de la présidentielle.
Le Parti du renouveau démocratique (PRD) a officialisé, début février, son soutien à Patrice Talon pour l’élection présidentielle du 11 avril. Sans élu à l’Assemblée, sans conseillers municipaux, le PRD espère pourtant, en cas de victoire du président sortant, décrocher des postes au sein du gouvernement.