Seize officiers ou sous-officiers ont été radiés de l’armée. Parmi eux : Paul-Henri Sandaogo Damiba, l’ancien chef de la junte aujourd’hui en exil au Togo, mais également des gradés, dont beaucoup ont été enlevés et sont aujourd’hui portés disparus.
L’INTERVIEW ÉCO – Nommé PDG du leader de l’or en Afrique de l’Ouest à la suite du licenciement de Sébastien de Montessus en janvier, Ian Cockerill fait le bilan de ses premiers mois à la tête de l’entreprise. L’occasion d’esquisser sa stratégie dans un contexte d’instabilité politique et de hausse record du cours de l’or.
LE MATCH – Depuis que l’homme fort de Ouagadougou les a menacés de leur retirer leurs permis d’exploitation, les acteurs du secteur, inquiets, font profil bas et tentent de désamorcer la bombe. Combien de temps tiendront-ils ?
Les superlatifs n’ont pas manqué lors de la pose de la première pierre du complexe immobilier, à Ouagadougou. Issu d’un partenariat entre un promoteur privé et l’État, ce projet promet du jamais-vu à l’échelle de la région.
Le gouvernement burkinabè a protesté contre le retrait du calendrier de l’Union cycliste internationale (UCI) de son tour national, dont la 35e édition se déroule actuellement. L’instance du cyclisme sanctionne la présence de coureurs russes au départ de la course.
Cette « pratique extrême vise à punir et réduire au silence des journalistes d’investigation et des chroniqueurs critiques du pouvoir », accuse Reporters sans frontières.
Le général Abdourahamane Tiani a décidé d’interdire les exportations de riz et de céréales, sauf vers ses voisins de l’AES. Une mesure prise pour « protéger l’approvisionnement du marché intérieur ».
Après le titre mondial d’Iron Biby en log lift, en septembre, son compatriote burkinabè Thierry Bayala vient de remporter la médaille d’or des championnats du monde de bodybuilding, en Espagne, dans la catégorie des 80-85 kg.
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger se sont entendus, fin septembre, sur le développement d’un projet spatial avec Moscou. Un accord censé permettre des avancées technologiques, ainsi qu’une meilleure surveillance de la zone. Mais ira-t-on au-delà de l’effet d’annonce ?
Alors que le Mali, le Burkina Faso et le Niger s’apprêtent à sortir de la Cedeao, sa Banque d’investissement et de développement anticipe les conséquences sur son équilibre financier, tout comme sur celui des trois pays de l’AES.
Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a pris cette décision après des propos tenus par un journaliste à l’antenne qui affirmait que rien « n’est fait au plan sécuritaire par les forces combattantes » burkinabè.
L’attaque de Manni survient au lendemain d’une longue prise de parole du capitaine Ibrahim Traoré qui a répondu aux questions d’auditeurs sur la radio publique. Il a notamment annoncé qu’une enquête était en cours sur l’attaque de Barsalogho, qui a endeuillé le pays fin août.
Les autorités ivoiriennes n’ont pas été informées de cette décision, intervenue quelques jours avant la convocation, le 30 septembre, de la chargée d’affaires de l’ambassade de Côte d’Ivoire au Burkina Faso. Explications.
Sankara visionnaire ? En se présentant, le 4 octobre 1984, à la tribune des Nations unies, le jeune capitaine burkinabè était loin d’imaginer que, 40 ans plus tard, la plupart des termes de son discours resteraient d’actualité. Y compris son implacable réquisitoire contre les grandes puissances, qui électrise encore la jeunesse africaine.
Sur les réseaux sociaux, les soutiens du président de la transition traquent les voix critiques du régime, dénoncent ceux qui sortent du rang et s’en prennent à leurs proches, le tout avec la bienveillance des autorités.
À l’arrêt depuis plusieurs mois, le transporteur aérien burkinabè a annoncé la reprise de ses vols régionaux à partir d’octobre. Qui a œuvré au retour de la compagnie nationale dans le ciel africain ?
Il y a dix ans, le 30 octobre 2014, Blaise Compaoré cédait son fauteuil présidentiel, chassé par la rue. Huit ans plus tard, en septembre 2022, Ibrahim Traoré s’installait à la tête de l’État burkinabè, à la faveur d’un coup d’État. Deux moments chaotiques appelés à se répéter, tant la manière de gouverner de la junte militaire au pouvoir met à mal le retour de la démocratie.
Les trois pays qui composent l’Alliance des États du Sahel reprochent au journaliste, Wassim Nasr, d’avoir des sources dans les milieux jihadistes et de soutenir leurs actions au Sahel. Des accusations « dénuées de fondement », selon France 24.
Ex-commandant des forces spéciales et proche de l’ancien président de la transition, Paul-Henri Sandaogo Damiba, Ahmed Kinda est décrit par Ouagadougou comme le cerveau de « plusieurs tentatives de déstabilisation ».
Profanation d’oriflamme ? En concert aux États-Unis, le chanteur français d’origine camerounaise a fait un geste jugé déplacé envers un drapeau du Burkina Faso. Il a présenté ses excuses, sans parvenir à interrompre un buzz qui pourrait compromettre sa prestation programmée au pays des Hommes intègres.
Le ministre de la Sécurité, Mahamoudou Sana, a donné de nombreux détails opérationnels et cité une quinzaine de noms, dont ceux d’anciens officiels burkinabè dont l’objectif serait de « prendre le palais présidentiel » à Ouagadougou.
La double attaque à Bamako, menée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM), vient confirmer de manière aussi meurtrière que spectaculaire l’extension de la zone d’action du groupe jihadiste dans l’ensemble du Sahel. Décryptage en infographies.
Déjà sous blocus jihadiste, la ville fait désormais face à un ultimatum. Depuis le 14 septembre, ses habitants ont fui massivement. Certains ont cherché protection auprès du camp militaire.
La fille et le fils de l’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré ont été enlevés à Ouagadougou, où les proches de personnalités critiques du régime semblent désormais ciblés.
Le chef de la junte malienne a annoncé la mise en place de nouveaux passeports biométriques au Burkina Faso, au Niger et au Mali, afin « d’harmoniser les titres de voyages dans [leur] espace commun » de l’AES.
Trois semaines après l’attaque jihadiste la plus sanglante de l’histoire du Burkina Faso, le chef du gouvernement est sorti de son silence pour évoquer ce « drame » et s’interroger sur le non-respect des instructions du capitaine Traoré.
De nouveau consacré « homme le plus fort du monde » au World Log Lift Challenge, le Burkinabè Cheick Ahmed Al-Hassan Sanou s’est offert le luxe de battre son précédent record personnel.
À seulement 41 ans, l’ancien journaliste est devenu l’une des figures civiles du régime. Propulsé à la tête du ministère de la Communication après le coup d’État d’Ibrahim Traoré, il multiplie depuis près de deux ans les décisions jugées liberticides pour la presse.